Je me retrouve de nouveau seul dans la pièce, pensif, et c’est le poids de ce que j’ai dans les mains qui me ramène à la réalité.

Deux corps qui se donnent tout ce qu’ils « ont dans le ventre ». Deux cœurs qui battent ardemment. Et cette chaleur..

— Détendu, excité, un peu les deux. — Assez excité pour me faire jouir si je promène ma chatte sur ta queue ?

L’humidité de mon sexe qui, tout naturellement, se plaque au vôtre.

je suis en train de découvrir combien j’aime que Dorothée me guide.

Je suis donc tout particulièrement surpris lorsque,après m’avoir dévoré longuement, elle me pose la question fatidique de ma disponibilité.

Ce Thomas est une véritable œuvre d’art et j’écarquille les yeux pour ne rien perdre du tableau.

- De tes baisers... de tes caresses sous ma robe... sur mes seins... mes fesses... de ta queue dans ma bouche... dans ma...

Nous avons tant discouru au sujet du plaisir en général et en particulier qu’il serait incongru que ce premier moment dans un lit soit raté.

L'odeur de sexe ne s'est pas arrangée dans la pièce, bien au contraire, et je me demande bien comment y remédier.

Bien sûr, elle aurait pu, et j’aurais, je pense, apprécié tout autant, se déshabiller devant moi, se toucher et faire monter mon désir...

Quand nous reprenons le chemin du retour et nous arrêtons là, nous ne laissons que nos doigts se parler.

— C’est une démonstration extrêmement intéressante et je suis enchantée d’avoir été conviée à ce projet.

Avançant légèrement ses fesses sur le tabouret, sa posture est comme une invitation muette à venir explorer son intimité.

Cette étreinte était… tout ce que j’aime. De la retenue mais beaucoup de passion.

— Le geste illustre le précepte, bravo !

Purée, cette femme me rend lubrique.

Reste allongée tout près de moi, je veux sentir la chaleur de ta peau, la douceur de ta cuisse repliée sur mon bassin.

Et puis, et surtout, mes jambes nues sous ma jupe.

Je suis saisi par l’odeur fauve qui règne dans la pièce lorsque j’y pénètre à nouveau.