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Collègue 2 - 19.

— Mais il ne l’a pas fait puisque tu m’as dit tout à l’heure que vous switchiez.

— Disons que je l’ai été dans un premier temps mais qu’il a préféré m’élever que m’asservir.

Cette dernière phrase a un écho tout particulier dans mon esprit. C’est exactement ce que Sabrina a dit et, même si je n’en suis qu’au stade où je suis ses directives sans trop me poser de questions, je ne me demande pas moins à présent si un jour elle me laissera prendre les commandes. Enfin, c’est pour le moment absolument hors de question et je me complais dans le rôle de celui que l’on mène par le bout du nez. J’en suis à ces réflexions lorsque Lisa pose sa main sur la mienne.

— Tu es devenu un sacré manipulateur dis donc ! Je t’amène ici pour que tu me parles de cette transformation récente qui te pousse à t’exhiber sur ton lieu de travail et c’est moi qui me retrouve à raconter ma vie.

— Je dois avoir des talents de confesseur, mon côté séminariste certainement.

— Et en plus tu es devenu drôle ? Enfin, ça tu l’étais déjà mais je trouve que tu as un drôle d’esprit dorénavant. Tu vas donc cesser tes pirouettes et passer à table ! Je veux tout savoir.

Beau joueur, après tout elle m’en a dit beaucoup sur sa vie, je me lance à mon tour. Il faut toutefois que je cache que ma relation a pris naissance au boulot, du moins pour le moment. Quelque chose me dit que je je peux faire entièrement confiance à Lisa, nous sommes après tout embarqué sur le même navire, mais je préfère en discuter avant avec Sabrina , cela fait partie de la transparence que nous nous sommes promis

— Si je te dis que ça m’est tombé dessus en prenant un café, tu me crois ?

— Je ne suis pas à ça près, tu es devenu si étrange. Et donc ?

— Elle était là, devant moi et me faisait déjà forte impression. J’ai essayé de me montrer gentil avec elle et je me suis fait cueillir comme une pâquerette. Elle a eu une réaction qui m’a laissé complètement désarmé et, en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, je ne pouvais plus rien lui refuser, notamment pas de la suivre dans un endroit dédié aux plaisirs de la chair.

— Tu veux dire qu’en cinq minutes elle t’a eu à sa main au point de t’emmener dans un club ? Tu es vraiment un garçon facile quand on sait te prendre finalement.

— Quand on parle de prendre, justement…

— Oh ! Tu es donc de ceux qui apprécient que l’on s’occupe de leur rondelle ? Mon ami m’a appris à les aimer.

— Tu ne verras donc pas d’objection à ce que je te demande un service ? Si elle me le permet bien évidemment

— Je suis tout ouïe.

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