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Eulalie, Noël, une histoire sulfureuse... La correspondance se poursuit avec un projet de rencontre à Paris. Chacun a des attentes précises sur la manière dont les choses se passeront.
23 avril – Eulalie.
La jeune femme tournait et retournait le contenu de l’enveloppe. Elle allait donc voir Paris, pour de vrai ? Elle se dit qu’il lui faudrait des nouvelles tenues, des chaussures plutôt plates pour pouvoir arpenter les quais et les grands boulevards de la capitale. Il serait judicieux aussi de s’assurer que sa valise rose ait la bonne taille pour le trajet en avion. Et prévoir un petit cadeau à remettre à Noël. Il lui restait moins de trois semaines pour enquêter auprès de lui afin de trouver une idée « lumineuse » qui lui ferait vraiment plaisir.
27 avril – Noël
Bon dieu, ce qu’il était heureux ! Cette jeunette allait se jeter dans la gueule du loup sans aucune hésitation. Bien sûr, il serait doux, tendre et tout et tout. Mais il lui demanderait de se déshabiller devant lui, de se caresser, de… Rien qu’à y penser, il en était tout émoustillé. Il aimait les situations un peu tordues, les gênes provoquées par ses requêtes, le fait que ses « conquêtes » ne soient pas d’accord pour se prêter à ses jeux mais que, finalement, elles acceptent « pour lui faire plaisir »… Ouais, c’est ça. Les petites salopes : pour se faire plaisir à elles, plutôt.
Au début, il leur demandait de se caresser, gentiment, par- dessus la culotte. Bien sûr, elles se devaient de porter CE sous- vêtement. Les strings, bien que dévoilant les fesses, n’étaient pas assez couvrants pour ce qu’il aimait leur demander ensuite. Les culottes devaient être … blanches, comme le reste de la lingerie, d’ailleurs, et pas nécessairement trop collantes ni transparentes. Et puis, quand elles commençaient de mouiller, il exigeait qu’elles lui racontent ce qu’elles se faisaient, comment elles avaient du plaisir, ce qui les excitaient, si cela les dérangeait de s’exhiber. L’une d’elles était assez coincée, au début. Elle faisait mine d’être très prude, mais au final elle s’était révélée être une véritable petite vicieuse, allant jusqu’à lui envoyer des photos et des vidéos de ses séances de masturbation de manière totalement impudique. Elle jouait avec la lisière de son string blanc (elle lui avait dit ne pas porter de culotte et n’en avoir donc aucune dans ses tiroirs). Elle la faisait glisser à la droite de son pubis, exhibait sa fente, l’écartait largement avec ses doigts. Elle donnait l’impression d’être très excitée et d’aimer cela… alors qu’elle s’était fait prier à de nombreuses reprises.
Ces situations excitaient l’homme. Le pouvoir qu’il ressentait à « initier » ces jeunes personnes malgré elles était très aphrodisiaque. Il se sentait maître de la situation, décidant de quand et comment elles se donneraient du plaisir selon ses instructions.
Lui, par contre, il était fort avare de partages quels qu’ils soient. Il ne leur parlait pas de la manière dont il se masturbait, ne disait jamais « tu m’as excité et je bande raide » ou ce genre de choses. Non, il préférait se montrer très décent. Il n’aurait pas voulu que l’une d’elles tourne les talons en le traitant de satyre. La plupart des jeunettes à qui il demandait ces faveurs étaient flattées de l’intérêt et de la confiance que leur accordait un monsieur aussi distingué qui faisait tout pour leur faire croire, justement, qu’il l’était (distingué). Une demoiselle avec un peu plus de plomb dans la cervelle lui aurait répondu qu’il n’était qu’un vieux cochon et l’aurait planté là. Heureusement pour lui, ses proies ne ressemblaient en rien à autre chose que des petites écervelées.
Mais cette Eulalie… Elle avait quelque chose de différent. Oui, elle était jeune, mais elle donnait l’impression de ne pas avoir à être initiée ! Pas « fleur bleue » comme les autres, même si elle lui faisait parvenir ses petits défis d’écriture sur du papier fleuri. Et puis, le fait aussi qu’elle expédie toujours les choses : quatre lignes pour trois mots à caser, ça n’avait rien à voir avec les tirades qu’il lui envoyait, lui. Elle lui avait dit être blonde. Elle devait avoir une allure jeune, énergique, pas diaphane ou juvénile. C’était cette détermination, somme toute, qui plaisait à Noël.
Là, d’ici quelques jours, il allait la rencontrer. Il tenterait de la charmer, tout en douceur, d’en faire « sa petite chose dévergondée ». Il imaginait son pubis, doré comme ses cheveux. Il imaginait la transparence de son string, imbibé de mouille, qui dessinerait sa fente. Il imaginait ses lèvres inférieures, gonflées, dessinant une petite colline sous sa toison… Il imaginait…. Et tant pis si cela ne marchait pas… De toute manière, il y en avait d’autres.
Le prochain épisode : Eulalie et Noël se sont donnés rendez-vous. Ils se retrouvent à l'aéroport d'Orly. Qui prendra l'autre à son piège ?
A suivre... : Tout commença par ses lèvres rosées… Il les fixait. Il les imaginait, tendres, un peu gonflées par l’excitation, mouillées de salive. Il aurait envie de les suçoter, de les mordiller, de passer sa langue agile entre elle pour la faire frétiller, onduler de désir. Il l’écouterait lui murmurer entre deux souffles : oui, encore…
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