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Photo du rédacteurArturo

Au sauna libertin (1)


Nous finissions de déjeuner. Déjeuner tardif – le restaurant était presque vide, et un éclairage tamisé rendait l’ambiance du box que nous avions choisi propice aux confidences, d’autant plus que nous ne nous faisions pas face : nous étions assis l’un près de l’autre sur une confortable banquette – un canapé plutôt. C’est sans doute pour cela que je vous ai parlé de mon initiation au sauna libertin.

Et vos yeux se sont allumés : qu’est-ce que c’est vraiment ? Que se passe-t-il là-bas ? Comment avais-je été amené à m’y rendre ?

Il était plus facile de répondre à la troisième question : j’avais rencontré – sur un site que nous connaissions tous deux – une dame très… expérimentée. Elle avait jugé que mon humeur – quelque peu dépressive à l’époque – serait utilement améliorée par quelques stages dans cet établissement.

Mais les deux autres questions vous intéressaient visiblement davantage : « Alors ? Racontez-moi votre première visite ! »Quand une telle demande est murmurée dans le creux de mon oreille, tandis qu’une main chaude vient doucement caresser ma cuisse, de haut en bas, de bas en haut… impossible de résister.

………………………

J’ai avoué d’abord que, novice, j’étais longtemps resté sur la réserve… Mais mon accompagnatrice – que j’appellerai Lucie – était bien décidée à profiter de sa soirée. Après m’avoir présenté à deux ou trois personnes de sa connaissance, elle avait décidé de me donner l’exemple !

Nous nous trouvions – vêtus comme tout le monde d’un fort léger paréo – au bord d’une vaste salle dont le centre était occupé par une sorte d’estrade entièrement garnie de coussins de cuir. Le cuir était faux sans doute, mais les personnes qui occupaient l’estrade étaient vraies, et vraiment nues. Lucie ne fut pas longue à remarquer avec intérêt un homme costaud, assis sur les coussins, doté d’une superbe moustache… et d’autres attributs qui intéressaient davantage mon initiatrice. Ayant envoyé son paréo par-dessus les moulins, elle grimpa sur l’estrade. Ses offres de services acceptées immédiatement, elle se pencha entre les cuisses de l’homme, s'empara de sa verge et se mit à la sucer avec un savoir-faire visible.

………

Vous ne perdiez pas une miette de mon récit, et votre main venait de plus en plus caresser l’intérieur de ma cuisse, déclenchant une réaction que je ne pouvais (ni ne voulais) contrôler. Parfois, un mouvement plus… précis de votre main provoquait une pause dans mon récit – mais vous m’incitiez aussitôt à poursuivre. Entre vos lèvres entrouvertes, j’apercevais alors la pointe de votre langue…

………

Prosternée au milieu de l’estrade, les fesses rebondies de Lucie étaient dressées vers le ciel, ce qui ne manqua pas d’attirer l’attention d’un autre homme, qui se mit à les caresser des deux mains. Puis, devant la réaction approbatrice de Lucie, il s’installa entre ses jambes et se mit en devoir de la prendre en levrette.

De l’autre côté, le costaud, saisissant la tête de Lucie par les cheveux, guidait l’exécution de sa superbe pipe en poussant des grognements de satisfaction. La bouche ainsi largement occupée, Lucie parvint pourtant à manifester elle aussi son plaisir par des gémissements en réaction aux coups de boutoir de son autre partenaire, provoquant l'excitation de tous les spectateurs…

Son corps allait et venait entre les deux hommes, ses gros seins pendants oscillant de façon hypnotique au rythme où le chauve allait et venait entre ses fesses.

………

« Mais enfin, et vous ? »Du bout des doigts, vous suiviez la saillie de ma verge enfermée dans mon pantalon, mais raide et palpitante à la fois… Je parvins pourtant à continuer.

………

Je m’aperçus qu’à côté de moi, une blonde aux longs cheveux, aussi légèrement vêtue que je l’étais, observait mon… émotion visible à travers le paréo. Me prenant la main, elle murmura :"Il n’y a pas de raison que nous ne nous amusions pas, nous aussi ! N’est-ce pas ?"Elle m'entraîna alors dans une petite pièce voisine, déserte, où elle m'allongea sur les coussins.

Agenouillée près de moi, elle se mit à me couvrir de baisers – littéralement, partant de la bouche, descendant, n'oubliant aucun endroit de la poitrine, insistant cependant du bout des dents sur les mamelons.Enfin, elle se pencha au-dessus de moi pour atteindre mon sexe… Réagissant enfin, je rampai sur le dos pour pouvoir passer ma tête entre ses jambes et réussir à nous installer en soixante-neuf.

Elle…

………

Je m’interrompis. Respirant profondément, poussant parfois un soupir, vous veniez de faire glisser la fermeture de mon pantalon – seul le mince tissu de mon boxer séparait vos doigts caressants de mon sexe. Néanmoins, pour qui nous aurait observé, nous aurions eu l’air de nous faire de banales confidences en chuchotant… pas plus.

« Continuez ! »Je gémis légèrement avant d’obéir.

………

Elle eut un petit soupir approbateur avant de se mettre à lécher la hampe de mon sexe, tandis que ma langue parcourait sa fente déjà trempée. Puis, quand elle a embouché mon gland, j'ai plaqué mes lèvres sur son clitoris gonflé et brûlant…

Nous nous sommes alors acharnés l’un sur l’autre, nos bouches suçant et léchant de plus en plus fort, nos cuisses s’écartant, nos mains allant chercher d'autres cibles à caresser, à pénétrer…

J’ai bu sa liqueur en abondance, et quand j’ai joui dans sa bouche, elle n’en a pas laissé échapper une goutte…

………

« Vous m’y emmènerez, n’est-ce pas ? La semaine prochaine ! »

J’ai promis. Vous avez souri, puis votre main s’est refermée sur…

J’ai émis un Ah étranglé ! Avant que vous relâchiez lentement, lentement votre prise…

Pendant que je tâchais de reprendre mon souffle, vous vous êtes levée – j’en étais incapable. J’allais devoir changer de boxer… Et vous de culotte, j’en étais sûr, mais vous en aviez sûrement une au fond de votre sac !

« Je vous laisse m’inviter, Darling… Et rappelez-vous : la semaine prochaine ! »


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