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Vive la Saint-Valentin !

Ils n'ont pas été nombreux à participer mais, voici les déclarations de nos auteures/autrices, auteurs, lectrices et lecteurs...

Savourez.


Au début de notre relation, tu m’as confessé que jamais je n’aurais de déclaration d’amour. Tu m’as dit que tu ne savais pas lire. Pas écrire non plus. À moins d’attendre une demi-journée pour aligner une phrase, qui serait, bourrée de fautes. Pourtant, tous les jours tu t’appliques à me mener jusqu’à l’orgasme. Habile de tes doigts, maître de ta langue, si parfois je te guide, souvent, tu maîtrises. Quand tu m’entends jouir, tu jouis à ton tour. N’est-ce pas cela, une déclaration d’amour ?



Mon amour,

Je sais que tu ne crois pas à la monogamie, alors la distance aidant, je me laisse parfois aller dans les bras d’autres partenaires. Il m’arrive même de me demander si la situation te donnerait envie de participer. Inlassablement, la même conclusion qui s’impose à moi : aucun regard ne peut rivaliser avec le tien. La chaleur et les fourmillements qu’il déclenche dans mon bas ventre sont inégalables. Cette douceur qui me transperce la poitrine et me rappelle la joie d’avoir un jour croisé ton chemin. Merci d’être entré dans ma vie. Rejoins-moi vite ! Ton amour


Lise




Je te

Nous

Paysages brumeux, routes sinueuses ou droites, plaines traversées

Veux

Te

Nous

L’air comme

Descentes de fleuve griffes étreintes tes mes

Montée de lave gorge gonflée chaleur humide notre et le froid délicat de l’aube

Brûlante brume où enveloppés nous

Membres mêlés

Je nous je te

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Mouille les ventres frissonnent les âmes

Fouille

Là où

Plus profond, ventre et âme, chair et souffle, bras aussi

Enlacés entravés enfouis dans le silence des cris nos

Peaux à caresses, peau à crocs, peaux tendues

Nuques éperdues offertes à et gouffres sublimes - vortex délicieux où

Notre encore encore

Veux



Je me croyais éteint, tu as su réveiller le feu qui dans mon corps ne faisait que couver. Tu es jeune et moi vieux ? Voilà la belle affaire et quand je suis en toi je prends un pied d'enfer. Que tu puisses me prendre ? Une révélation devenue peu à peu une ardente passion. J'aime aussi quand tu pars entre les bras d'un autre et que tu me reviens pleine de son plaisir.

Pour tout ça ma chérie je me devais d'écrire que mon amour pour toi ne va jamais tarir.



"Il a été ma première lueur…


Somnolant dans mes bras, j’avais creusé mon ventre pour qu’il puisse se lover tout autour de ce monde que j’avais créé pour lui. Pour toute ossature de notre nid sans lendemain, il y avait mon corps frétillant aux caprices de sa langue, sa queue salivant sur mes doigts sauvages. J’avais cru pouvoir contenir son existence dans mon cœur amer, mais il avait accaparé l’espace jusqu’à être roi. Ma chair engourdie, puis mes lèvres affamées, ont été dévorés. Sa peau était devenue l’architecture d’une chapelle ardente, l’hostie provoquant l’étourdissement. Il a été mon dernier rêve.."



Mon Joachim,

On s’était dit : pas de sentiments, d’exclusivité et d’envahissement et pourtant…

Depuis ces plus de trois ans, nous aimons nous retrouver pour bavarder, boire et baiser. Gentiment ou fougueusement. Et quand nous nous quittons, je suis à chaque fois repue.

Je ne vous dirai jamais que je vous aime : vous l’avez deviné. Mais laissez-moi vous montrer, quand nous nous verrons dans cinq semaines, combien mes sentiments pour vous grandissent encore et mes envies sont sans cesse renouvelées.

Je vous gâterai de mes lèvres.

Votre Blanche…



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