Parking 17. - Promenade en bateau (2)
- Rio Kurtz
- 11 août
- 2 min de lecture
Le Marquis, accroché à son gouvernail tel Ulysse attaché au mât de son navire, résistait à la tentation que représentait la belle sirène qu'il avait sous les yeux.
Résistance qui ne dura que le temps de couper les gaz et de jeter l'ancre.
La Marquise, toujours exquise, avait gardé ses lunettes noires et attendait encore dans la même position. Cul relevé, à quatre pattes. Elle savait que le Marquis aimait la lécher par derrière, et frissonna quand elle sentit sa langue passer entre ses lèvres intimes et remonter jusqu'à son oeillet doux... Puis redescendre jusqu'au clitoris... Et revenir le long de cette fente si voluptueuse... Et remonter... Encore... Ses seins magnifiques dansaient lascivement sous elle... Ses gémissements se mêlaient au clapotis irrégulier des vagues sur la coque du bateau. Elle aimait se montrer audacieuse... belle et dotée d'une pudeur-impudique qui faisait bander son noble époux.
Lui adorait ressentir cette infinie douceur... Cette chaleur mouillée... En recueillir les vibrations... La goûter et boire à sa source... c'était son jardin des délices. Il éprouvait une forme de plénitude rare et se laissait emporter vers des mémoires de sensations presque primitives. Les yeux fermés, il écoutait le corps, le coeur et l'âme de son aimée tout en lui prodiguant les plus belles caresses. Ils étaient l'un pour l'autre celui et celle qui se complétaient.
Revenir se perdre.
Se perdre et revenir.
La Marquise ondulait des hanches, accompagnait les caresses du Marquis tout en râlant de plaisir... Elle voulait jouir... Elle imprima un mouvement si sensuel à son cul sublime, que le vent emporta avec lui le chant lyrique de son orgasme là où ciel et mer se confondent.
Après quelques minutes, elle se retourna, se releva, et se planta devant lui.
Vêtue de ses seules lunettes noires elle avait la beauté d'une reine des mers.
Le Marquis s'approcha, sexe tendu et alla à la proue du bateau, dominant l'onde mouvante. La Marquise vint se coller à son dos, passa ses bras autour de sa taille et saisit le sexe de l'homme. Elle se mit à le branler avec vivacité, caressant les bourses de son autre main, plaquant ses seins à son dos... Elle voulait qu'il jouisse sous ses caresses et qu'il envoie sa bordée par dessus les eaux bleues... Elle le caressait frénétiquement et le Marquis, bienheureux, ne tarda pas à éjaculer en spasmes puissants par-dessus cette onde bleue si accueillante.



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