Parking 15. - Monologue (2)
- Rio Kurtz
- 4 juil.
- 2 min de lecture
Le Marquis à sa belle Donatienne
À mon retour parmi les convives, vous étiez assise près de Monsieur de Maisonneuve, notre hôte, chacun une coupe de champagne à la main. Je me suis approché, me suis frayé une place entre vous deux et vous ai demandé si le spectacle vous avait plu...
Vous avez tous deux été surpris de ma question.
Vos joues se sont teintées d'un rose innocent...
C'est moi qui ai rompu le silence :
"Eh bien Maisonneuve ! Ce miroir à travers lequel vous nous regardiez a t-il rempli son office ? Ne vous formalisez pas cher ami, la demoiselle ici présente était derrière la porte"...
Permettez-moi de sourire belle Donatienne, mais je trouvais la situation fort intéressante...
Vous avez tôt fait de comprendre que notre hôte était candauliste, et qu'il aimait, en accord avec son épouse, la regarder se faire prendre. Je lui ai rendu ce service avec plaisir ce soir-là et il en fut fort satisfait ... vous aussi m'a t-il semblé...
Il était minuit quand les invités commencèrent à prendre congé.
Bientôt il ne resta plus que les Maisonneuve, votre serviteur... et vous.
Naturellement, les choses allèrent très vite. Je me souviens surtout de votre ardeur à me pomper le gland pendant que la Maisonneuve s'appliquait à lécher mes bourses. Le tout sous les yeux de son noble époux. Celui-ci, calé dans un fauteuil très confortable nous regardait avec une tendre complicité.
Je peux me tromper, mais j'avais la sensation que vous me vouliez pour vous seule. Vous avez pris possession de mon sexe avec audace pour me chevaucher... Avec puissance... Comme si vous vouliez marquer mon corps... Envoûter mes sens...
Je dois dire que je ne faisais plus cas de Madame de Maisonneuve, je crois qu'elle se caressait, allongée face à son époux, cuisses ouvertes...
Quoi qu'il en soit, plus rien n'existait que nos corps, nos cœurs, nos âmes...
C'est depuis ce soir-là que je n'ai cessé de vous désirer...
Et que je vous désire encore.



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