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Le mec qui fantasme - 1.

Blanche fait un cadeau un peu spécial à Joachim à l'occasion de la Saint-Valentin...


Blanche ne savait toujours pas quelle était la date de l’anniversaire de Joachim. Ils se fréquentaient depuis plus d’un an et demi et au grand jamais il ne lui avait dit « j’ai pris un an » ou quelque chose s’en approchant. Alors, comme on était en février, elle s'était dit qu'un cadeau aux environs du 14 février serait une bonne idée. Tant pis si son amant n'accordait pas grande importance aux dates, dans le fond.

Elle était tombée par hasard sur une série de podcasts un peu « publicitaires ». Elle avait déjà entendu parler de ce site  de réalisations de fantasmes. Elle connaissait même Flore, la co-fondatrice de la chose, et en ayant lu toutes les possibilités offertes par le site, elle s’était dit « mais voilà ce qu’il nous faut pour ce fameux fantasme de mon amant ».

Offrir, pour ce jour non-particulier, une photographe qui les accompagnerait dans la chambre où ils se retrouvaient habituellement, ou une autre, et prendrait de jolis clichés d’eux… cela pourrait être un cadeau particulièrement original, que l’homme apprécierait et dont il se souviendrait.

Il fallait qu’elle prenne contact avec Flore ou Arthur, l’autre créateur de « My sweet fantasy ». Le fantasme n’était pas répertorié dans la petite liste sur le site. Expliquer en quelques mots ce qu’elle attendait. Prendre les arrangements possibles pour être libre de toute obligation (mari, boulot, etc)  et s’assurer que Joachim le serait aussi. Elle pensait en souriant que si leurs conjoints pouvaient de temps en temps batifoler ensemble ou chacun de leur côté, cela leur laisserait, à son amant et elle, bien plus d’opportunités et de facilités d’organisation mais ne se mettait pas martel en tête. Il fallait qu’ils mettent tout en œuvre pour que cela se réalise.

Bien sûr, il y avait toujours le confinement. Les hôtels de jour n’étaient pas fermés. Mais il n’était pas certain que la chambre rouge serait libre si on attendait trop longtemps pour réserver. Et puis, et aussi, les sorties de France n’étaient pas autorisées. Il serait donc judicieux pour Flore de trouver une photographe belge, bruxelloise, même…


***


C’est moi, Blanche, qui fus chargée de demander à Joachim de nous retrouver au Berger. C’est l’endroit que Flore avait réservé, au final. Elle avait dû faire un petit tour sur le site des hôtels à l’heure et comme le cadre était plutôt chic, faire une séance photo dans la chambre Ambre l’inspirait et nous inspirerait certainement. Je ne sais plus si c’est moi qui en avais fait mention dans le mail que je lui avais envoyé pour lui communiquer ma demande. Vous vous souvenez, Joachim, de notre moment avec ces masseurs d’il y a quelques temps ?

Il faisait un peu frais mais la température, pour un mois d'hiver, était vraiment douce. Cela tombait bien. Je pourrais étrenner une nouvelle jolie robe pas cintrée. Comme vous avez eu l’air d’être plutôt partant pour un tripotage dans les règles avant que nous ayons rejoint la chambre, tout semblait bien emmanché.

La chambre Ambre… ça, c’est un de mes fantasmes. Il ne vous concerne pas particulièrement. Mais j’aurais été enchantée de retrouver un de mes amants dans ce cadre.

Flore m’avait donc communiqué le lieu, le jour. Il ne restait que l’heure à confirmer.

On était un jeudi. Vous aviez une réunion-promenade programmée et moi… je passerais l’après-midi chez une hypothétique amie d’adolescence que mon époux ne connaissait pas et que j’avais retrouvée « miraculeusement » sur Facebook. Juste dans les temps pour passer trois heures dans les bras l’un de l’autre, sous les draps et, ou l’objectif de cette photographe.

Midi trente à l’hôtel…

Arrivée de l’experte en photo prévue moins d’une heure plus tard…

Comme vous aviez envie de le faire, quand nous nous sommes retrouvés à l’accueil du Berger, alors que je disais qu’on avait réservé pour nous la chambre Ambre, vous avez, sans relever ma robe vraiment, passé votre main contre ma fesse gauche. Votre paume était douce et chaude, à peine insistante. Il m’a fallu énormément de retenue pour ne pas sursauter et plonger mes yeux dans les vôtres. J’ai frissonné et me suis sentie rougir mais je n’ai pas cillé.

— C’est une mise en bouche pour la suite, m’avez-vous murmuré au creux de l’oreille.

Je pense que, comme la situation nous était inhabituelle, vous étiez « détendus » d’une autre manière. Et puis, moi, j’étais occupée, avec ces formalités, et vous aviez tout le loisir de vous occuper de mon derrière. Je sentais vos doigts flatter ma croupe. Passer et repasser juste près de ma chatte. Et vous deviez apprécier mon humidité.

Je tenais la lourde clé de la chambre en main. Je savais qu’elle n’était pas au rez-de-chaussée, qu’il y avait un vieil escalier en bois tout à fait restauré, d’ailleurs, à monter. C’est à cet endroit que j’avais envie que vous me pelotiez. Nous montions l’escalier… et je profitais toujours de vos doigts.

Vous étiez loin de savoir ce qui se passerait. Je vous avais juste averti que j’avais prévu quelque chose d’un peu spécial « pour une occasion qui l’était tout autant ».

Donc, comme nous en avons l’habitude depuis le début de notre liaison, quand nous avons rejoint la chambre Ambre, nous avons juste ôté nos chaussures. Je vous ai désigné une bouteille de vin qui nous attendait. J’avais signalé dans ma demande à Flore celui que je préférais, en me disant que vous aussi, vous l’aimeriez. Et c’est bien du Saint-Julien qui nous attendait. Elle avait vraiment respecté mes souhaits. Je me suis dit : « c’est une perle. Le commentaire que je ferai sur la réalisation de ce fantasme sera vraiment cinq étoiles ! »

Je pense que, dans votre esprit, nous avions simplement changé de lieu, que comme c’était moi qui avais envie de vous faire une surprise, c’était moi qui avais pris tous les arrangements nécessaires.

Nous avons commencé par papoter, comme d’habitude, en buvant un verre de vin, l’un en face de l’autre, sauf que, cette fois, nous étions assis à une table. J’avais envie que vous me touchiez mais vous teniez le pied de ce verre en cristal obstinément du bout des doigts. Vous me regardiez en souriant. J’aimais retrouver l’éclat pétillant de vos prunelles...

Puis, j’ai posé mon verre sur la petite table et me suis levée. Sans dire un mot, j’ai ôté mes collants et mon string. Pareil pour mon soutien-gorge. J’étais face au miroir et vous vous êtes levé, m’avez rejointe, et avez empoigné mes seins au travers de ma robe en nous regardant dans le miroir… J’aime observer vos yeux quand vous me tripotez de cette manière mais c’était si bon que je me suis laissée aller contre vous et qu’il m’était alors impossible de savoir si vous souriiez, y trouviez du plaisir ou quoi que ce soit d’autre. Moi, en tous cas, j’aimais ça…

Et puis, nous avons rejoint le lit. J’étais si excitée par le projet de mon cadeau que je ne savais pas vraiment comment me comporter.

Comment les choses allaient-elles se passer ? Qu’est-ce qui vous ferait le plus plaisir ? Le fait d’être pris en photo en « charmante compagnie », celui de pouvoir regarder le résultat de la séance, celui d’être guidé  par une professionnelle qui nous aurait fait prendre des poses de plus en plus chaudes ? Je me posais toutes ces questions et vous avez dû vous rendre compte que j’étais impatiente et un peu anxieuse. Tout cela sans savoir pourquoi.

C’est vrai : la chambre était magnifique. Il y avait des boiseries qui sentaient bon la cire. De grands miroirs. Une salle de bain carrelée dont j’avais lu que l’eau de la douche était toujours à la température idéale. Pouvait-on s’y mettre à deux, dans cette douche, d’ailleurs ?

Alors, j’ai foncé….

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