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La fille qui pâtisse - 1.


Un mardi comme les autres. Enfin, non, pas vraiment. Plutôt un jour où, habituellement seule à la maison, je l’avais invité à prendre le dessert.

Les choses avaient été fixées depuis le samedi précédent, histoire que je sache ce qu’il préférait manger. Son choix s’était porté sur une mousse au chocolat et une part de tarte aux pommes avec de la glace. J’avoue que la glace, je ne comptais pas la préparer : cela demande du temps et puis, je ne suis pas sûre de moi. J’avais donc vérifié mes stocks de chocolat, de sucre, de farine, de pommes et de glace. Rien ne manquait. J’ai juste acheté une bombe de crème fraîche, pas pour mettre dans la mousse, simplement pour accompagner la tarte…

Il m’avait avertie

— Je vous veux nue, du début à la fin. Je ne tolèrerai qu’un tablier… que vous ôterez quand nous passerons à table…

Et je vous promets que j’avais envie de respecter la consigne en tous points.

Il est arrivé, quelques minutes avant quatorze heures. Pour un dessert, c’était un peu tard. Pour un goûter, juste trop tôt. Mais finalement, comme il voulait me voir à l’œuvre, c’était parfait !

Je lui avais proposé d’entrer par la véranda : cela m’évitait d’aller lui ouvrir la porte d’entrée en petite tenue ou… nue.

J’étais donc dans la cuisine. J’ai entendu la porte d’une voiture claquer et puis deux petits Toc contre la vitre de la porte-fenêtre du salon. Je frétillais : il était arrivé.

Combien avais-je envie de me précipiter sur lui, pour le dévorer de baisers comme j’aime tant le faire.

— Entrez ! Asseyez-vous là. Vous voulez boire quelque chose ?

— Un café…

— Serré ? Allongé ?

— Plutôt serré mais pas trop : envie d’avoir le temps de le boire en vous regardant… Je remarque d’ailleurs que vous avez respecté mon souhait de cuisiner presque nue… Je suppose que vous avez une idée de la raison pour laquelle…

Il ne termina pas sa phrase. Le café était bouillant dans la tasse que je lui tendais et avant que je comprenne ce qui se passait, il m’empoigna la fesse et la pétrit généreusement.

— Hé…. Votre café…

— Déposez-le sur la table… que je profite un peu de…

J’avais envie de lui dire que non, que je n’aimerais jamais qu’il parle de mes capitons, de ces kilos que lui semblait aimer mais qui, à moi, déplaisaient tellement.

La tasse était sur la table. J’étais debout, en face de lui. Sa main malaxait et fessait alternativement. Des petits claques au final très agréables. Il ponctuait la chose de baisers.

— Avez-vous terminé de préparer tout ce que vous vouliez ?

— Mais non, dis-je, en m’échappant de ses étreintes. Question tarte, c’est bon. D’ailleurs, vous devez sentir qu’elle est presque cuite, dis-je en jetant un coup d’œil au four. Quant à la mousse…

J’étais un peu gênée. Je n’avais pas encore vraiment commencé. Juste fait fondre le chocolat…

— Que vous reste-t-il à faire ? me lança-t-il en relevant les sourcils.

— Monter la crème en chantilly et les blancs d’œufs en neige et… mélanger….

— Alors, j’arrive au bon moment.

Il souriait franchement. Je devais avoir de la farine sur le bout du nez ou un truc du genre.

— Vous ne savez pas pourquoi cela me plait autant de vous voir à l’œuvre ?

J’avais beau réfléchir. Je me souvenais de la manière dont il se comportait quand nous nous retrouvions mais cela ne me donnait pas vraiment d’indice. J’étais presque nue, oui. Je portais juste un tablier avec une bavette comme celles des salopettes. Il y avait un lapin dessus et il était en toile un peu cirée. Il y avait des liens bleus clairs noués dans le dos et un ruban de la même couleur qui passait derrière le cou.

Bon, je n’allais pas m’appesantir sur la question. Je me mis au travail après m’être assurée qu’il était bien installé et qu’il avait pleine vue sur moi. Les rideaux de la véranda étaient fermés : c’était plus prudent compte tenu de ce que je portais… ou plutôt ne portais pas.

Il fallait d’abord que je mélange les jaunes d’œufs au sucre. Les ingrédients étaient déjà dans un plat transparent. J’empoignai une fourchette et commençai de battre œufs et sucre vigoureusement : il fallait que cela fasse un ruban. Je sentais mes seins bouger sous le tablier. Gauche, droite. Mon ami ne voyait que mon dos mais je me doutais que cela ne constituait pas un problème en soi.

Alors, je compris.

— Vous voulez les voir balloter, c’est ça ? dis-je sans m’interrompre.

— Ah, vous n’aviez pas saisi ?

— Si, mentis-je effrontément… D’ailleurs, ajoutai-je, quand la crème et les blancs seront montés, je changerai de place…

— D’accord…

J’imaginais ses yeux briller. Je me disais que je lui en mettrais plein la vue et je sentis le désir dans le bas de mon ventre. Pour le moment, il voyait juste mon dos, mes fesses et mes jambes. Mais moi, je sentais l’envers du tablier effleurer ma toison et c’était particulièrement délicieux.

Je versai le chocolat fondu dans mon saladier, léchai la spatule avec laquelle j’avais raclé le chocolat et repris mon mélange moins énergiquement. J’ajoutai la crème montée en chantilly puis mis mon robot en route : il fallait que les blancs se transforment en neige bien compacte.

— J’ai presque fini, dis-je. Je viens vous rejoindre….

J’empoignai mon saladier, le déposai sur la table et lui demandai s’il désirait ma compagnie pendant que le robot travaillait.

— Si je peux encore un peu vous toucher les fesses, avec plaisir, me répondit-il.

Je vous avoue que ce que j’aurais aimé, c’est m’asseoir sur ses genoux, histoire de sentir son excitation. J’étais cul et chatte nus et j’étais certaine que je serais bien plus sensible que si j’avais porté une jupe ou un pantalon. Ma peau contre son froc… Hmmmmm…. Parfois, une tirette, ça blesse, mais là, j’avais dans l’idée de défaire sa ceinture en cuir, d’ouvrir le bouton et la tirette et hop, être juste contre le tissu de son sous-vêtement. J’adorais ça. Et puis, je me frotterais contre son sexe.

— Arrêtez d’imaginer, Blanche, et approchez…

— Je contrôle à quoi ressemblent mes blancs et j’arrive.


A suivre...

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