4.2: Confessez vos péchés les uns aux autres et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière du juste a une grande efficacité
- Von_Erato

- 26 juin
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Dernière mise à jour : 27 juin
Elle n'en put plus.
D'un bond elle se leva pour verrouiller la porte de sa classe et fermer les volets. Éclairée par son écran, elle se mit en navigation privée et alla sans réfléchir sur un site porno qu'elle connaissait bien. C'était le même cheminement au point qu'elle connaissait par cœur la vidéo, jusqu'au nom des acteurs. Cette même boite de production spécialisée dans les gang bangs où une femme, jeune ou mûre, devenait la proie d'hommes assoiffés de sexe.
D'abord, une femme en tailleur apparaît à l'écran au milieu d'un décor de chantier. Dans un anglais fortement teinté d'un accent américain, elle se plaint que ça n'avance pas. Dès lors, six hommes à la peau sombre comme l'ébène arrivent en hors champ pour s'expliquer. La discussion clichée s'envenime en quelques secondes dans un jeu d'acteur minable et ils se jettent sur la femme qui se débat sans réelle conviction. L'un d'eux lui ouvre son chemisier, faisant voler les boutons sur le sol, dévoilant une lingerie en dentelle rose pétard. Deux autres lui relèvent sa jupe crayon pour dévoiler le string fragile assorti qui n'offre aucune protection face à leurs mains qui plongent entre ses lèvres rasées et ses fesses bombées.
Elle est mise à genoux avec force face à leurs membres disproportionnés, davantage instruments de domination que de réel plaisir, seule raison pour laquelle l’industrie du X les a engagés. Ça et la capacité à se dévoiler devant une caméra et des milliers d'internautes.
Cette scène d'une brutalité crasse rendait Catherine dans tous ses états. Sa respiration manquait de se faire éclater son chemisier sage comme dans la vidéo. Elle avait d'ailleurs ouvert quelques boutons pour se malaxer le sein lourd d'une main fébrile. Elle se pinçait le téton sans ménagement, jusqu'à se faire gémir. Ses pieds nus relevés et écartés sur le bord de son bureau dévoilaient sa culotte couleur chair où une tache plus sombre s'élargissait.
Sa main libre attrapa un stylo et se le frotta nerveusement u niveau de son bouton de chair, à travers le sous vêtement.
Malgré le son bas, les cris et les grossièretés des acteurs pénétraient violemment les oreilles de la directrice qui continuait de se masturber en s'imaginant à la place de l'actrice au milieu des maçons de la cour.
A des années lumières de sa vie conjugale qui avait la même saveur que son plat de midi. Banal, lourd, et sans surprise.
Elle les voulait pour son plaisir.
Non ! Leur plaisir !
Elle ne voulait pas dominer. Elle voulait être soumise. Elle voulait des maitres, des brutes, des monstres. Elle voulait voir ses vêtements chics être souillés de leurs fluides et de la saleté du sol. Elle imaginait leurs membres longs, épais et durs.
L'un dans sa bouche en lui écartant ses lèvres entourées de fines rides. Sa peau douce caressant sa langue baveuse, son gland appétissant s'enfonçant jusqu'à taper sa gorge. Lui provoquant des haut le cœur qui faisaient couler sa salive jusque dans son cou et ses seins nus, lourds, aux pointes dures malmenées par leurs mains caleuses et leurs bouches affamées. Une de ces queues s'y glisserait, lubrifiée par sa salive.
Son con trempé semblait pomper son propre vide comme une bouche vorace. Elle écarta son sous vêtement pour remplacer le crayon par ses doigts. S'imaginant une autre queue la prendre sauvagement sans le moindre respect. L'un entre ses lèvres basses et sensibles, un autre dans son cul qu'elle malmenait avec son crayon.
Et une dans chaque main qu’elle masturberait avec vice.
Elle les imaginait. Elle les voyait. Elle les entendait.
Des gémissements rauques, des insultes en espagnol, devenues des grognements d’animaux. Et elle, trop étouffée par la queue de l’un d’eux pour parler, ne pouvait que gémir. Comme une truie.
Un râle lui échappa, sec, aigu. Son corps se cambra sur la chaise, sa main encore à l’intérieur d’elle. Une chaleur moite l’envahit. Son chemisier se froissait, collait à sa peau. Son sexe palpitait encore, épuisé.
Puis le silence.



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