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Rio Kurtz

Une bougie - 3.

Envie pressante (1)


Dans la sacristie, bien installés sur le fauteuil réservé au représentant de l'évêque quand on célébrait la Vierge Marie chaque 15 août, Rose-Marie enfourchait Don Fiore comme la hussarde sur le hussard.

Elle, trempée de salive et de mouille...

Lui, queue érigée par la bouche rouge, suceuse, lécheuse, avaleuse, croqueuse.

Elle le montait avec fougue, celle de leurs corps qui se touchent, comme pour offrir à leurs âmes ce qu'elles leur réclament.


Cul sublime...

Infinie douceur...

Seins...

Regards...

Bouches...


Elle l'avait rejoint dans la sacristie après la messe de onze heures et l'avait trouvé agenouillé au pied de la statue de la Vierge.

Torse nu, il récitait le Mea Culpa, tout en se flagellant avec des verges faites de fines branches de noisetier liées entre elles.

Rose-Marie ressentit un léger picotement au bas de son dos. Elle connaissait ce fouet fait de verges. Ses fesses rondes en avaient déjà goûté la morsure.

Elle resta immobile derrière lui.

L'observant se repentir d'avoir fauté. Fascinée.

Le regardant s'infliger une flagellation qu'elle ne s'étonna pas de trouver troublante. En effet, quelques frémissements parcouraient sa peau.

Elle passa ses doigts sur ses tétons, les pinça, caressa ses seins qui trônaient au-dessus du corset écarlate qui lui serrait la taille. Son autre main, glissée dans sa culotte, faisait bouger le léger tissu qui recouvrait son sexe excité.

Don Fiore, occupé à battre sa coulpe, ne l'avait pas entendue entrer.

— Mea culpa !!!... Mea maxima culpa !!!... répétait-il avec insistance, et chaque coup de verges faisait écho à ses lamentations.

Rose-Marie s'avança silencieusement jusqu'au prêtre repentant et lui prit le fouet des mains :

— Laissez-moi vous aider mon Père.

Et elle s'amusa à promener les verges sur les épaules de Don Fiore, sur sa nuque, avec douceur. Effleurant les muscles de ses bras, caressant son torse, créant un trouble grandissant chez la victime de ce délicieux supplice.

Elle se mit à quatre pattes et commença à tourner autour de lui qui était toujours à genoux, se frottant à sa peau nue, telle une femme-féline en rut. Ses seins magnifiques dansaient sous elle.

Elle s'arrêta, dos tourné, cul relevé, cul demandeur, resta ainsi un long moment. Ses ongles rouges, sur chaque fesse, mettaient en valeur son petit trou, devenu centre d'attention du regard plein de désir de Don Fiore.

Elle se retourna.

Face à lui, elle caressait ses seins sous le regard mi-amusé mi-agacé du Révérend Père.

Elle frottait sa poitrine contre son buste, embrassait ses lèvres, couvrait le torse de l'homme de baisers langoureux.

Et naturellement, sa bouche rouge vif descendit jusqu'à la verge, celle faite de chair dure et tendue sous l'étole en désordre.

Rose-Marie suçait le sexe découvert. Elle s'activait ardemment, faisant glisser ses lèvres serrées le long de la queue de plus en plus raide. Il aimait qu'elle le gobe jusqu'à la base et qu'elle remonte lentement. Il aimait quand elle promenait sa langue agile sur ses bourses, et qu'elle léchait sa queue jusqu'au gland dont elle titillait le bout.

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