La fille qui aimerait apprendre à son amant comment faire pour lui donner du plaisir avec sa… bouche…
- Bleue 
- 27 juin
- 2 min de lecture
Elle lui avait demandé si elle pouvait lui faire une proposition… La suite de leur échange aurait pu être :
— Vous vous souvenez de l’exposé que vous m’aviez fait de votre verge ? Comment m’en occuper pour que vous ayez un maximum de plaisir ?
Bien sûr, il devait s’en souvenir. Cela n’avait pas pris longtemps. Il lui avait montré comment tirer sur le prépuce, caresser – même si elle s’y prenait très bien en « tripotages » et le faisait jouir toujours de cette manière : une fellation et puis une masturbation rapide. Il avait parlé de ses bourses, aussi. À attraper délicatement et puis à presser.
Ce qu’elle aurait aimé, c’est lui parler de sa bouche à lui. Quand il l’avait léchée, elle avait été très surprise. En cherchant bien, elle ne se rappelait pas qu’il se soit adonné à cette pratique depuis qu’ils se connaissaient.
Elle voulait lui parler du plaisir qu’elle avait ressenti avec un de ses amants passés. Il l’avait pratiquement fait jouir uniquement avec sa bouche contre sa chatte. Coups de langue, suçotements, effleurements des lèvres…
Ce midi-là, il avait débarqué, cet amant. Très simplement, très gentiment. Après quelques baisers plutôt appuyés, ils étaient montés dans la chambre d’amis. Elle ne se souvenait pas de comment ils s’étaient retrouvés nus, elle, la queue de l’homme en bouche, lui , la langue contre puis entre ses lèvres intimes. Elle s’était sentie soulevée par la jouissance…
Longtemps, elle avait gardé le souvenir de ce plaisir entre ses jambes. Personne ne s’était jamais occupée d’elle de cette manière. Il fallait que son amant actuel prenne le relais, même s’il y avait des années entre cette rencontre et aujourd’hui. Elle voulait retrouver un orgasme aussi fabuleux.
— Ne verriez-vous pas mal le fait que je vous… instruise ? Que je fasse de vous un parfait lécheur ? Il m’est arrivé de fantasmer à un homme dont j’aurais eu le visage entre les cuisses… Et si c’était vous ? Vous, la langue habile, les doigts précis…
Elle ne voulait à aucun prix qu’il se sente maladroit, ou trop timoré, ou carrément incapable. Il accepta de bonne grâce.
— Ne m’expliquez rien par ici, au chat. Nous aurons le temps lors de notre prochain rendez-vous.
— Après mes vacances ?
— Voilà. Vous tiendrez bien jusque là ?
— Bien sûr…
(à suivre)



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