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Parking 7. - Au chalet (1)

Rio Kurtz

La cheminée éclairait la pièce et la Marquise, debout face au feu, ouvrit son kimono de soie rouge orné de fleurs blanches disséminées çà et là. Elle était nue dessous et sentait la chaleur envahir son corps. Ses seins dont les pointes se dressaient sous ses doigts légers aimaient cette douceur envoûtante.

-- Oh comme c'est agréable, soupira-t-elle.

Le Marquis lui tendit une coupe de Champagne.

Comme chaque année, à l'approche de Noël, ils avaient rejoint le chalet qu'ils possédaient au pied du Mont-Blanc. C'est là qu'ils allaient skier quand la neige s'étendait, vierge chaque matin.

Ils étaient partis l'après-midi, en ski de fond pour une balade. L'enneigement permettait un départ skis aux pieds et ils empruntèrent les voies qui menaient à une forêt proche.

La Marquise avait emporté son appareil photo, elle aimait cette nature paisible et voulait capturer cette lumière particulière, s'en imprégner. Elle avait besoin de respirer la pureté, de se ressourcer.

Derrière eux, seules leurs traces dessinaient une saignée indécente dans cette étendue immaculée.

À l'entrée du bois, le Marquis déchaussa les skis et alla se placer entre deux arbres :

-- Venez à moi belle Donatienne...

À ce moment précis, un jeune chamois, surgi de nulle part, s'immobilisa sur le sentier voisin, comme tétanisé.

La Marquise prit son appareil photo et eut à peine le temps d'appuyer sur le déclencheur que le bel animal avait déjà bondi hors de portée.

Elle utilisait l'argentique pour ses photos d'art. Elle exposait parfois dans une galerie parisienne de renom et jouissait d'une certaine notoriété auprès de ses pairs.

-- Joli cliché !

-- Merci cher époux... mais ce n'est qu'un début. Mettez-vous là contre cet arbre... Face à lui... Cette combinaison de ski deux-pièces moule vos fesses à la perfection... Et vous savez que j'aime votre cul autant que vous aimez le mien...

-- Vous m'ôtez les mots de la bouche mon aimée, j'allais vous dire la même chose à propos de votre combinaison, répondit le Marquis en souriant, elle vous sied à merveille.

Tout en parlant, il s'était positionné et la photographe avait pris quelques vues avant d'avancer la main pour toucher ces fesses musclées qu'elle aimait tant.

-- Ne vous avisez pas de les dénuder, le fond de l'air est frais...

-- Oooh, pour l'amour de l'Art ! dit la Marquise en baissant ce qui recouvrait les fesses convoitées.

L'homme contracta ses muscles sous cette soudaine arrivée du froid, ce qui eut pour effet de mieux marquer les deux fossettes, une sur chaque fesse, qui mettaient la Marquise en émoi.

Quelques clic-clacs plus tard, le Marquis se retourna, saisit la femme par la taille et la ramena contre lui :

-- Comment comptez-vous me réchauffer ?

-- Ma bouche saura le faire, murmura la femme.

-- Sans aucun doute !... Eh bien ne tardez pas à faire fondre cette stalagmite de chair entre vos lèvres de feu.

La Marquise abaissa ses lunettes noires sur ses yeux et se mit à l'ouvrage avec fougue. Elle aimait le tenir entre ses dents comme une louve retient sa proie. Elle le pompait avec délectation et énergie, le prenant loin en sa bouche gourmande. Joues creusées à chaque succion, ne se préoccupant aucunement de la salive qui coulait au coin de ses lèvres et dont elle se servait pour mieux glisser le long du sexe érigé.

Elle accéléra encore son rythme. Elle voulait boire sa jouissance. Le bienheureux bénéficiaire de ces voluptueuses caresses, n'y tenant plus, attrapa la tête aux cheveux noirs. Il s'immobilisa au fond de la gorge accueillante pour éjaculer sa joie éclatante. La Marquise ne bougeait pas, retenait son souffle. Elle sentait la queue se contracter intensément sur sa langue à chaque jet de

foutre. Elle aimait cette sensation. Elle aimait le posséder de cette façon irrésistible. Par ce toucher intime.

Quelques frissons (de froid) plus tard :

-- Il est temps de rentrer, la nuit tombe vite à la montagne et un bon feu de cheminée nous fera le plus grand bien.

-- J'ai mis le champagne au frais avant de partir. Il n'attend plus que nous, lança la Marquise en s'élançant sur la piste.

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