top of page
Rio Kurtz

Parking - 4. Au couvent

— Allez rejoindre l'Office des Laudes, je vous verrai après, enjoignit la Prieure du Couvent du Carmel à la belle novice qui s'empressa d'obéir.

Elle disparut, la laissant seule avec Igor le chauffeur qui l'avait raccompagnée après sa nuit au château.

Dans la salle qui servait de sas pour accueillir les visiteurs non-autorisés à entrer dans les lieux, la Prieure l'invita :

­— Asseyez-vous quelques instants avant de repartir, dit-elle en prenant place sur un canapé assez ancien et parfaitement restauré.

La petite pièce était meublée sobrement et les deux personnages étaient assis côte à côte. La religieuse formula la question qui lui brûlait les lèvres :

— Comment se porte Monsieur le Marquis ? Il ne s'est pas déplacé cette fois-ci, regrettait-elle.

— Non, répondit l'homme, il était très occupé avec Madame la Marquise.

Igor était tout dévoué à son Maître. Il descendait d'un ancien grand-duc russe reconverti en chauffeur de taxi à Paris et se comportait avec respect et loyauté.

— Il viendra la prochaine fois, ajouta-t-il pour la consoler, car il savait bien que la Prieure était éprise du Marquis.

Elle était grande et sensuelle, bougeait avec une grâce naturelle. Son scapulaire laissait deviner de belles formes hélas trop peu sollicitées.

Elle se leva, visiblement troublée à l'évocation du séduisant aristocrate, et s'assit à la table de bois située au centre de la pièce. Elle murmurait des mots inaudibles à consonnance latine, tête baissée, mains jointes sur sa poitrine...

Igor s'approcha et lui tendit un papier épais :

— Monsieur le Marquis m'a chargé de vous remettre ce pli.

La Prieure releva la tête, n'hésita pas un instant, et se saisit de la feuille marquée d'un cachet de cire rouge :

"Chère pécheresse,

Vous l'avez constaté, je ne suis pas auprès de vous. Cependant vous suivrez au fur et à mesure que vous les lirez, les instructions que contient cette lettre."

Elle ferma les yeux un instant. Son sang battait dans ses tempes. Elle prit une longue respiration, un peu comme font les plongeurs avant de se jeter en apnée dans les mystères des abysses qui les attirent.

"C'est moi que vous attendiez. Je présume que sous votre scapulaire vous n'avez gardé que la bande de tissu blanc qui sert à dissimuler la rondeur de vos seins et que vous impose votre voeu de chasteté..."

La nonne marqua une pause. Effectivement, elle s'était préparée pour être son Amante-religieuse. Ses jambes étaient gainées de soie noire. Sa poitrine était comprimée sous la bande de toile qui faisait le tour de son buste. Ses tétons pointaient pourtant.

Elle reprit sa lecture :

"Placez-vous face à Igor et soyez aguicheuse... Retroussez votre habit jusqu'en haut de vos cuisses... Devenez indécente, belle pécheresse. Montrez-vous à quatre pattes sur le tapis et continuez votre lecture après avoir dénudé vos fesses."

Elle s'exécuta, prenant soin de se placer bien en vue du chauffeur et commença à se caresser, cul relevé. Ses doigts se promenaient entre ses cuisses ouvertes. Elle était très excitée et laissait échapper gémissements et soupirs languissants.

"Lisez les phrases qui suivent à voix haute."

La religieuse commença, haletante :

"Igor, vous bandez comme un taureau... à la vue de mon cul... Prenez votre queue en main et...  branlez-vous..."

Elle marqua une pause avant de reprendre d'un trait :

"Ne me touchez pas. Restez un pas en arrière. C'est votre semence seule qui, lorsqu'elle jaillira, fouettera mon oeillet doux..."

Le chauffeur arborait en effet une érection monumentale !

La Prieure enchaînait les mots comme une litanie. Elle ne lisait plus la lettre, elle laissait sa propre parole se défaire de toute censure.

— Regardez-moi me toucher... Entendez-moi gémir... Ohhhh... Désirez-vous jouir ?... Attendez encore...

Elle prit l'une des bougies qui éclairaient la pièce et souffla sur les autres. Ils se retrouvèrent dans une pénombre propice à se sentir libres de toute retenue. La religieuse implorait qu'on la touche tout en frottant la bougie sur sa fente trempée :

"Prenez-moi, dévastez-moi, faites de moi votre chose, possédez-moi".

Et ses mots s'adressaient au Marquis comme s'il était présent dans les ténèbres de la pièce.

Incube désiré chaque nuit...

— Oh mon beau Marquis, mon précieux... si précieux... c'est pour vous que je me damne ! Faites de moi votre fille de joie... Votre putain dévouée... !

Igor avait rallumé une bougie. Il lui était interdit de toucher la nonne. Celle-ci sursauta lorsqu'elle sentit la première goutte de cire piquer sa fesse nue.

— Oh oui ! Punissez-moi !

Le chauffeur s'appliqua et fit couler plusieurs gouttes à intervalles variés. Chacune d'elles engendrait un feulement de douce-douleur. Son cul fut peu à peu parsemé de fines tâches de cire rouge... et chaude. Elle se tortillait avec délectation, révélant une sensualité diabolique... prenant ce délice inavouable comme supplice expiatoire.

Igor avait saisi son sexe turgescent et noueux, le masturbant vivement. Il était pressé d'en finir avec les élucubrations de la nonne en transe. Celle-ci était proche de la jouissance, et la bougie dont elle avait empli son sexe provoqua des spasmes qui l'emportèrent encore plus loin dans sa dimension fantasmagorique.

Au même moment, l'homme lâcha sa semence à distance en plusieurs jets puissants. Ceux-ci inondèrent l'anus de la religieuse qui, au contact des longs jets chauds, se cambra davantage pour recueillir cette sève entre ses fesses ouvertes. Une longue plainte d'extase franchit sa bouche tremblante.

Elle s'écroula de tout son long sur le sol, à plat ventre, bras en croix et murmura dans le silence obséquieux qui suivit :

— Que votre volonté soit faite.

21 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Parking

Elle l'avait rejoint dans l'ascenseur. Placée face au miroir du fond, elle ôta un à un les boutons de son chemisier. Sa poitrine était...

Parking - 2 : Au château

Ils se régalaient de ce corps impudique qui se plaisait à être regardé. Le Marquis était fasciné par la source de cette fontaine chaude ...

Parking - 3. Au château (2)

— J'ai soif ! Trempons nos lèvres ! dit l'aristocrate, saisissant les cheveux noirs de la soumise et plaquant sa bouche contre son sexe.

Comentários


bottom of page