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Parking

Rio Kurtz

Elle l'avait rejoint dans l'ascenseur.

Placée face au miroir du fond, elle ôta un à un les boutons de son chemisier. Sa poitrine était nue sous le fin tissu blanc.

Elle avait obéi à sa demande.

Elle fit descendre sa culotte le long de ses bas noirs et la glissa dans une des poches du smoking de son complice.

Il avança la main et remonta doucement par derrière, sous sa jupe, le long des cuisses soyeuses, jusqu'à son cul dénudé. La belle brune frissonna lorsque celle-ci se plaqua tout contre sa douceur accueillante, et fit danser lascivement son bassin enchanteur.

La légère secousse qui marqua l'arrêt de l'ascenseur les poussa un instant l'un contre l'autre. La porte coulissante s'ouvrit comme s'ouvre le rideau rouge d'une scène de théâtre après les trois coups.

Il caressait ses seins, faisant durcir encore plus les tétons. Ceux-ci étaient pourtant déjà prêts à accueillir les pinces que reliait une fine chaîne dorée. Pinces qui mordirent doucement les bouts magnifiques au moment de leur mise en place.

Elle gémissait.

 

Ils étaient arrivés au sous-sol.

Saisissant la chaîne entre les deux mamelons, il l'entraîna dans le parking souterrain. Docile, elle le suivait, seins pointés vers l'avant. Ils accordaient leurs pas. Ses talons résonnaient dans ce lieu peu éclairé peuplé de voitures de luxe et de leurs propres ombres, gigantesques et mouvantes.

Il s'arrêta à hauteur de la Bentley d'un noir rutilant qui semblait les attendre, et poussa la femme contre le capot, l'obligeant à se pencher en avant.

Il retroussa sa jupe et la laissa le cul à l'air libre. Il adorait le regarder. Ses fesses rondes l'excitaient. Il avait envie de les toucher, de les claquer, de les embrasser aussi...

Sensuelle indécence...

Il les délaissa un instant pour aller ouvrir le coffre de la voiture et en revenir avec un martinet. Il fit tournoyer les lanières légères à l'approche du cul sublime... Celles-ci l'effleuraient, le touchaient, le caressaient, parfois le cinglaient. Cette dernière morsure n'était pas surprenante, mais attendue. La femme s'offrait, authentique dans sa dévotion et appréciait pleinement  leurs jeux de nuit.

D'un geste ferme il écarta un peu plus les jambes de la belle soumise. Il voulait avoir pleinement accès à son intimité pour y porter quelques caresses de cuir, toujours en douceur... parfois plus affirmées... à l'écoute des sensations qu'elles suscitaient...

La femme aux cheveux noirs était tellement désirable, si belle ainsi présentée, mais il voulait sa bouche sur sa queue. Et sa chatte sur sa bouche.

Ils entrèrent dans la voiture. Lui s'allongea sur le cuir spacieux de la banquette arrière. Aussitôt leurs bouches goûtèrent leurs sexes.

Langues lécheuses !

Lèvres gobeuses !

Bouches joueuses !

Chatte brûlante !

Queue tendue !

Oh la douceur des lèvres intimes ! Sucs divins, saveurs inédites. Il aimait tant en recueillir les vibrations, les mêler aux siennes. Les faire siennes.

Verge érigée, prisonnière des dents d'une femme-louve jouant de sa proie, c'est elle qui le dominait de sa bouche. Elle avait pris le pouvoir à son tour. C'est elle qui le caressait de ses griffes.

Il ne voulait pas jouir, pas encore.

Il ne voulait pas non plus qu'elle jouisse, pas encore.

C'est en elle qu'il voulait répandre sa joie et recevoir la sienne. En sa douceur-sauvage.

Elle lui fit face, guida vers son sexe la queue pressée de la pénétrer et la danse voluptueuse qui s'ensuivit les plongea dans une fusion intense.

Déesse-Reine enfourchant le Centaure au sexe monumental !

Elle caressait ses seins tentateurs, mit la chaîne dorée entre ses dents et fit pointer ses tétons vers le ciel.

Il la saisit pour la tirer tout contre lui, elle se retrouva plaquée sur son torse, clitoris écrasé sur son pubis. Leurs bouches se touchèrent et leurs langues se mêlèrent. Leurs respirations saccadées et leurs mouvements, dans un accord parfait, les menèrent vers l'orgasme : celui qui fait crier, trembler, celui qui unit les âmes ivres de volupté dans un moment d'extase divine.


Quelques minutes plus tard :

— Que diriez-vous d'une coupe de Champagne, belle catin ?

Il fit signe à son chauffeur à travers la vitre qui les séparait. Assis au volant de la Bentley, ce dernier avait été présent pendant toute la scène.

— Au château ! lança l'homme en smoking d'un ton noble.

— Bien Monsieur le Marquis, répondit le chauffeur et il démarra en pensant que la soirée ne faisait que commencer.


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