En arrivant au château, ils firent un arrêt après avoir franchi le portail de l'entrée du parc qu'il fallait traverser pour y accéder.
— C'est la pause-pipi, pensa Igor le chauffeur en s'arrêtant sur le chemin bordé d'arbres bien alignés.
Il semblait avoir l'habitude. Le Marquis vint s'asseoir à côté de lui, place du passager, et la belle brune qui l'accompagnait apparut dans la lumière des phares. Entièrement nue, elle avançait vers le capot, et, telle une panthère indomptable bondit sur la tôle encore chaude. Elle se redressa lentement, face au pare-brise, ondulant du bassin. Le long jet qui jaillit d'entre ses cuisses vint inonder la paroi transparente qui la séparait des deux spectateurs assis aux premières loges.
Ils se régalaient de ce corps impudique qui se plaisait à être regardé. Le Marquis était fasciné par la source de cette fontaine chaude qui émanait de façon si indécente et si naturelle.
La belle était maintenant accroupie.
Le chauffeur se saisit d'une boîte de lingettes. Le Marquis l'arrêta :
— La langue Igor, ta langue.
— Bien Monsieur le Marquis.
La belle l'attendait debout, les fesses appuyées sur l'avant de la berline, cuisses écartées.
Elle ne prêta aucune attention aux coups de langue du lécheur appliqué, lui tourna le dos et regagna sa place à l'arrière de la voiture.
Elle ne fut qu'à demi surprise de trouver sur le siège, une boîte prometteuse de jeux osés à venir.
Amusée, elle ouvrit le paquet et se saisit du gode que renfermait l'emballage soyeux .
— Ne vous précipitez pas, on se chargera de vous l'enfiler à notre arrivée, chuchota l'homme en smoking d'un ton neutre.
En effet, malgré l'heure tardive, les domestiques étaient là pour les accueillir.
Le personnel était exclusivement féminin... et le Marquis avait du goût.
La majordome s'avança. Sous la lueur de la lune et des lanternes qui décoraient la porte sculptée, ses cheveux blonds tirés en arrière lui donnaient un air sévère. Le bustier noir qui épousait ses hanches, relié à des bas de même nuance, mettait en valeur la beauté de ses courbes. Sa cambrure était accentuée par les talons de ses bottes qui lui montaient jusqu'aux genoux. Mais son regard était attiré par la croupe provocante qui attendait d'être prise en main.
— Bonsoir Monsieur le Marquis. Bienvenue au château.
Elle avait du mal à contenir sa joie. Elle lui était toute dévouée et le retour de son maître la remplissait de bonheur. Elle était fascinée par son charisme.
— Bonsoir Marie-Florence. Merci. Vous êtes ravissante, comme à l'accoutumée.
Désignant la jolie soumise :
— Occupez-vous d'elle. Puis conduisez-la au salon où je l'attendrai... Ah, n'oubliez pas la boite.
Il s'éloigna lentement, fidèle à son flegme habituel.
La pièce était éclairée par un feu de cheminée et quelques chandeliers savamment disposés.
Le Marquis était confortablement installé dans l'un des deux fauteuils marquise style Louis XV, qui se faisaient face. Sur le côté, une petite table basse et un seau à champagne orné de pierreries, empli de glaçons parmi lesquels une bouteille d'une très bonne cuvée prenait le frais.
La porte s'ouvrit et la majordome apparut, accompagnée de la femme qu'elle tenait en laisse.
Cette dernière était vêtue d'une combinaison noire qui épousait ses formes de parfaite manière. Une texture proche du latex la recouvrait jusqu'au cou. Les seules ouvertures pratiquées à bon escient dans ce costume laissaient apparaitre seins, cul, et sexe.
— Approchez-vous, fit le Marquis.
La majordome s'avança, entraînant la belle.
— Merci Marie-Florence, laissez-nous.
— Bon amusement Monsieur le Marquis, répondit-elle en quittant la pièce.
Il y avait dans sa voix, comme une pointe de regret de ne pas être invitée à rester plus longtemps.
Le silence qui s'ensuivit fut vite rompu par le bouchon de la bouteille de champagne qui avait accepté, sous la poigne du Marquis, de prendre le large.
— Ce costume vous sied à merveille. Vous êtes très excitante, dit le Marquis en lui tendant une coupe.
Elle n'était plus nue. Elle était plus que nue. Cet habit souple qui moulait son corps n'existait que pour la rendre encore plus désirable.
— Qu'en est-il de la boîte ?
— Son contenu est à sa place, Monsieur le Marquis.
— Bien. Montrez-moi, ordonna-t-il.
Elle lui tourna le dos, se pencha légèrement de manière à présenter son oeillet envahi par le cadeau qu'elle avait reçu quelques heures plus tôt.
Le Marquis contemplait l'anus pénétré par le gode de taille et de forme adaptées. Les lèvres intimes, juste en-dessous, étaient ouvertes. Épanouies. Mouillées.
— Montrez-moi, mieux que ça, insista-t-il.
Elle se cambra et, prenant appui d'une main sur le second fauteuil, se saisit de l'objet de plaisir et le fit coulisser doucement entre ses fesses accueillantes.
Le Marquis ne ratait rien de chaque gémissement, de chaque soubresaut, de chaque regard qu'elle jetait en arrière afin de s'assurer du désir qu'elle suscitait dans les yeux qui la dévoraient d'envie. Elle se plaisait à ces jeux. Lui était sensible à sa dévotion.
C'est cet instant que la majordome choisit pour entrer et murmurer quelques mots à l'oreille du Marquis. Elle jeta un œil gourmand à la femme qui n'avait pas cessé son jeu de va-et-vient. Provocante en diable.
— Cela suffit belle amie. Le repas est prêt, dit le Marquis en se levant. Et la Marquise n'aime pas attendre, ajouta-t-il en se dirigeant vers la salle attenante.
Les deux femmes le suivirent. La démarche du Maître faisait montre d'une noblesse nonchalante, un peu chaloupée. Elle était due à l'énorme érection qui tendait le tissu de son pantalon.
A suivre !
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