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Admin
10 oct.
3 min de lecture

Il y a quelques années, les sites de podcasts ont commencé à fleurir.

Il y en avait pour tous les goûts :du développement personnel à l'histoire des groupes rock en passant par... la sexualité.

Quand je dis "sexualité", là aussi, c'est vaste et varié : des histoires, des mises en situation "Plaisirs solitaires et JOI (Jerk Off Instructions)", de véritables débats, de l'information. J'en passe et des meilleurs mais je suis certaine que vous avez compris !

J'ai déjà écouté pas mal de choses. Je vous file les liens en bas d'article.

J'aurais voulu vous parler plus précisément d'un nouveau site de podcasts. Il s'agit d'Extralabial.e.

D'abord : comment j'ai été informée de l'existence de ce podcast.

Adnane, le créateur d'IntyEssentials,e est en perpétuel questionnement au sujet de l'intimité. Le bien-être intime est le but recherché. Ce monsieur, je le connais depuis un moment. J'ai participé il y a cinq ans et demi à un festival où il présentait les produits de son Lovely Sins Love Shop, un magasin très chic situé dans une petite rue namuroise. Il y propose des sex-toys, de la lingerie, des produits tels que gels intimes, lubrifiants, bougies, huiles de massage...

Adnane s'est prêté au jeu des questions-réponses avec plaisir !

Comment as-tu eu l'idée du podcast ?

L’idée du podcast Extralabial·e a été une suggestion de l’agence de communication qui nous a accompagné pour Inty Essentials. Mais c’est aussi, né d’une envie ancienne : celle de raconter la sexualité autrement, loin des clichés et des injonctions, à travers la parole et la nuance. J’avais envie d’un espace où l’on puisse parler du désir, de l’intimité et des corps sans les réduire à des fonctions ou à des fantasmes normatifs. Et de surtout, comme la baseline du podcast le rappelle : parler d’intimité à lèvres déliées. C’est un laboratoire de pensée et un espace militant, un lieu où les voix se déploient — qu’elles soient expertes, militantes, créatives ou tout simplement curieuses.

Qui penserais-tu inviter pour les podcasts futurs ?

Concernant les invité·e·s, j’aimerais varier les regards et les disciplines : des sexologues, des artistes, des chercheur·euses, mais aussi des personnes qui interrogent les normes du genre, du plaisir ou des inégalités en la matière. Je pense notamment à des profils comme Marion Seclin, Alix Garin, Maïa Mazaurette, François Kraus de l’IFOP, Élodie Font, Victoire Tuaillon, Flore Cherry, Julia Pietri, Louise Auberry ou encore Ivo Da Silva, mais aussi à des voix moins médiatisées, issues du terrain, qui apportent des perspectives sensibles et incarnées.

Quelle serait la fréquence de la mise en ligne des épisodes ?

La fréquence sera mensuelle au départ, avec des épisodes plus denses et travaillés, presque documentaires dans leur construction. Je préfère miser sur la qualité et la cohérence éditoriale plutôt que sur un rythme trop soutenu qui banaliserait le propos.

Comptes-tu inviter des intervenants masculins ou juste des femmes ?

La mixité des invité·e·s, me semble essentielle. Le podcast n’a pas vocation à être un espace genré, mais un espace de dialogue. Il y aura donc aussi bien des intervenantes que des intervenants, à condition qu’ils partagent cette posture réflexive et respectueuse autour du corps et de l’intimité.

Participes-tu au Salon de la Littérature Erotique à Paris ?

Je ne suis pas encore certain d’y participer cette année, mais je suis le travail de l’équipe avec beaucoup d’intérêt. Si ma présence se confirme, ce serait en tant qu’observateur et passionné des écritures du désir plus qu’en exposant.

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