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  • Marie

Ma première séance photo libertine

La grande hauteur de la porte et sa peinture d'un jaune trop intense faisaient penser à quelque tableau intimiste du 18ème siècle. Je l’entrouvre, passe une épaule et engage le visage. Je n’ai plus rien dessus en haut, ayant roulé mon maigre vêtement sur la taille. Je regarde intensément dans la pièce, mon air narquois cache, je l’espère, mon appréhension.

C’est la première fois que je pose pour un quasi inconnu. Nous sommes en 2009 pour un photographe alors voisin. Il me voyait passer presque tous les jours devant sa boutique. Bonjour, bonsoir, rien de plus. Je voyais bien qu'il jetait un regard appréciateur et malicieux sur mes tenues toujours très courtes -encore maintenant d'ailleurs !

Il a fini par m'aborder un soir pour demander si je voulais lui servir de modèle photo avec d'autres femmes de la ville, de tous âges et de tous physiques. Je ne fus pas particulièrement choquée, pensant à ce moment à des portraits. J'avais servi de modèle à mon mari pour des poses plus audacieuses mais dans le cadre strictement intime de notre couple.

Pensez qu'avant, mais ce n'est pas si vieux, on allait chercher ses tirages chez le photographe qui les sortaient de leur pochette devant vous !

Il voulait des femmes ordinaires, dans toute la vérité de la nature, comme dirait Rousseau. C'est d'ailleurs ce qu'il a fait, son album est paru et a rencontré un certain succès. Il y en a eu deux autres ensuite.

Je n'ai pas voulu me dégonfler, j'ai accepté. La séance se déroule dans une grande pièce nue et bien éclairée. On voit la rue par les fenêtres. Un sofa, un escabeau. Je pose nue tout de suite. Il est aimable et je me détends rapidement. Quelques indications précises pour me mettre en valeur mais pas trop pour éviter les poses trop formatées des magazines. Sur le sofa. Par terre.

Puis sur l'escabeau. Je grimpe deux marches, je cambre les reins. J'expose ainsi mon sexe et mon anus qu'il prend en gros plan. Mes seins reposent comiquement entre deux marches. Comme ils sont petits, il me demande d'en titiller les tétons. Ce n'est pas facile en équilibre. Alors, il les prend lui-même entre ses doigts, les pince légèrement et les étire. Je rougis comme une jeune fille mais je n'ai aucun mouvement de recul.

Il dit : "Ils sont superbes ainsi !"

- Et maintenant, tu passes derrière le canapé, tu te penches, voilà, encore plus, écarte bien les cuisses, tu te cambres.

Je suis donc complètement cassée en deux, le visage contre l’assise. J’entends le déclencheur en rafales. Le photographe tourne autour de moi. Il s’agenouille sur le canapé.

- Maintenant, je vais prendre des gros plans rasants, mets une main sur tes fesses, voilà écarte un peu les lèvres de ton sexe. Un doigt à l’intérieur ?

Je m’exécute sans réfléchir, j’ai perdu toute pudeur. Dans cette position, je vois, (même sans mes lunettes !) une bosse sous son pantalon léger. Il se rapproche, se pousse contre mon visage et ce n’est pas involontaire. Je laisse faire pendant un moment. Il prend ma main et la dirige vers sa braguette.

- Tu m’excites, caresse-moi ! Plus fort.

Il sort son sexe et me l’introduit d’autorité dans la bouche. Je renonce à protester. C’est un bel homme et il me plaisait déjà bien avant. Il continue à photographier pendant qu’il grossit et durcit en moi. Il lâche d’une main son appareil, me masse les fesses puis mon sexe qui fait un clapotis très bruyant.

Sans prévenir, il fait le tour du canapé et vient me pénétrer d’un coup. Je sens son sexe profondément enfoncé qui commence à me marteler violemment. Il prend toujours des photos…

Et j’oublie les photos. Son membre emplit et frotte les parois rapprochées de mon vagin dans cette position. Je le sens comme s’il s’agissait d’un gode à la fois dur, souple et chaud. Je sens un liquide qui dégouline le long de mes cuisses, je n’ai jamais mouillé autant.

Comme il s’enfonce toujours de plus en plus loin et fort, je m’entends gémir puis crier, moi qui suis si discrète d’habitude. Cela l’excite. Ses mains empoignent mon cul en le malaxant, il commence à écarter mon anus avec ses pouces. J’ai un mouvement de recul.

-Ne t’inquiète pas, je ne vais pas t’enculer, juste mes doigts.

Et il enfonce ses deux pouces légèrement, juste pour que je sente mieux frotter son sexe et le mien. J’ai l’impression d’être prise en double alors que je ne l’ai jamais fait. J’entends son souffle dans mon dos, il a évidemment lâché son appareil.

- Maintenant va t’allonger, sur le dos, écarte bien les cuisses, je vais prendre ton sexe mouillé.

J’obéis, sur un nuage.

- Ecarte tes lèvres, oui, enfonce un doigt, deux maintenant.

Le flash crépite.

- Je vais te finir.

Il vient sur moi. Spontanément, j’écarte encore plus les cuisses. Il me pénètre rapidement et violemment, on entend distinctement les chocs contre mon bassin et mon sexe. Je sens un doigt s’immiscer dans mon anus. Il jouit rapidement en moi.

La suite dans le brouillard. Je rentre chez moi sans culotte, il s’en est servi pour nettoyer le cuir du canapé et l’a empochée comme un trophée. Je sens encore couler du sperme dans mes collants, j’ai l’impression d’empester la mer du Nord à marée basse.

Je me souviens juste de lui avoir demandé de ne pas figurer dans l’album car j’étais assez connue dans ma petite ville. Imaginez un peu une prof avec des élèves adolescents qui l’auraient vue nue !

Il y a quand même eu une exposition privée. Il m’a accueilli avec un sourire malicieux tout en touchant rapidement mon sexe sur le collant. Il a sorti rapidement comme un mouchoir ma culotte de sa poche. Les choses en sont restées là.

Bien plus tard, j’ai reçu par courrier et sur papier, de façon aléatoire, des photos sans équivoque.

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