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Les jeux dorés de Dorothée - 3.

Son « chez elle », c’est un petit appartement très cosy avec toit-terrasse donnant sur la vielle ville. Pierres apparentes et tentures en tissus épais sur les murs, une déco sobre et soignée et au centre du salon, un canapé large couvert de coussins. Un paravent de bois ajouré masque le lit disposé dans une alcôve, et une porte coulissante en verre donne accès à la salle de bains.

Dorothée m’invite à m’asseoir au creux du sofa et me propose à boire :

—  Bière ou champagne, tu préfères quoi ?

—  On continue à la bière, ça serait bien.

—  Tu as raison, ce sera mieux.

Je note le futur de sa phrase qu’elle laisse en suspens. Malgré le fait que nous ayons déjà fait l’amour la veille, je sens que ce soir sera différent.

Dorothée revient avec verres et bouteille posés sur un plateau. Elle s’installe sur un pouf face à moi, puis elle éclate de rire devant mon jean taché aux genoux et me demande si je ne serai pas plus à l’aise sans mon pantalon souillé. Elle ne dit pas mouillé. Non. Elle dit souillé :

—  Allez, laisse-toi faire, me dit-elle en s’emparant de ma braguette.

Je n’ai bien sûr aucune envie de protester. Tout au contraire, je suis en train de découvrir combien j’aime que Dorothée me guide. Un sourire partagé débordant d’une complicité intense nous unit tandis que je m’abandonne à ses caresses.

Ses doigts se baladent sur la bosse qui se forme sous mon boxer, agaçant ma verge tendue du bout de ses ongles. Taquine, elle s’arrête et me présente une flûte pleine de bulles. Nous trinquons, plusieurs fois. Je sens venir le moment des confessions. À la moitié de la bouteille, elle se lance :

—  Je vais t’avouer un truc. Tu n’es pas le premier devant qui je pisse. Mais tu es le seul à le prendre avec autant de gourmandise. D’habitude, c’est au mieux de la curiosité polie. Au pire du dégoût et du rejet. Plus souvent de la répulsion que de l’attirance, je dois le reconnaître. Mais toi, hier soir, j’ai vu ton regard. Et tout à l’heure, j’ai senti ta langue. Tu n’as pas idée du plaisir que tu m’as donné. Tu sais, j’ai toujours adoré ça, pisser à l’air libre. Que ce soit dans la nature, un coin de jardin ou un buisson dans la forêt, ou bien en ville entre deux voitures. Laisser le vent me caresser la chatte, faire vibrer ce drôle de petit animal qui vit entre mes cuisses, avec le risque d’être surprise et l’excitation que cela procure. Souvent, je bois beaucoup tout au long de la journée. Du thé, de l’eau, peu importe. C’est avant tout histoire de bien remplir ma vessie jusqu’au point où la pression devient intolérable. J’aime avoir le ventre lourd. La sensation de soulagement lorsque je peux enfin me libérer, tu ne peux pas savoir combien j’adore. Faute de partenaire, ce plaisir est toujours resté solitaire. Mais là, vois-tu, avec toi, j’ai d’autres idées qui me viennent et je les sais possibles. Du genre pisser sur toi. Volontairement, délibérément. Et puis que tu m’arroses à ton tour. Que l’on se fasse des concours à qui se retiendra le plus longtemps. Ah, tu souris, je m’en doutais ! Suis-moi, j’ai trop envie encore.

Dorothée me saisit par la main et comme dans un rêve elle m’entraîne dans sa salle de bains. Elle m’invite à m’allonger sur le carrelage de sa douche à l’italienne. Je me laisse faire bien sûr, et je l’aide à ôter mon caleçon pendant qu’elle défait sa jupe et s’accroupit au-dessus de mon ventre. D’un doigt elle se caresse la fente tout en se pinçant mollement les lèvres, guettant le moment où elle se lâchera sur moi. Le gland en surchauffe, je me branle désormais sans vergogne en attendant qu’elle m’inonde.

Et puis son jet fuse d’un coup, m’éclaboussant le buste avant mon sexe qu’elle s’applique à viser en orientant son bassin au mieux, le visage joyeusement concentré. Je vois distinctement l’orifice dilaté de son méat tapi au creux de ses chairs roses. Un arc d’or liquide en jaillit et sa fontaine coule sur moi, inépuisable, m’enveloppant de sa chaleur intime. Quand son flot se tarit enfin, mon sperme se mêle aux dernières gouttes de son urine puis elle frotte sa fourche contre mon membre qui se dégonfle doucement.

—  À ton tour maintenant. J’ai envie de te sentir couler sur moi. Ces jeux dorés, c’est mieux de les partager, tu ne crois pas ?

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