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Les carnets du Piémont - 1.

Nous étions venus passer quelques jours dans le Piémont, invités par Alessandro.

Un Italien comme dans les romans – affable, solaire, charmeur sans excès. Une première rencontre lors d’un déplacement professionnel, un échange de regards, de sourires, puis de mots. Christelle avait tout de suite accroché. Le courant était passé. Nous lui avions fait découvrir notre région, et aujourd’hui, c’était à notre tour d’explorer la sienne.

Nous sommes arrivés en fin de matinée, juste à temps pour partager un déjeuner léger. L’après-midi s’est étiré lentement, brûlant. Les ruelles de la vieille ville vibraient de chaleur. Le moindre souffle d’air était un mirage. Après un dîner tout en fraîcheur – melon, mozzarella, vin blanc – nous sommes rentrés, lessivés par le soleil.

Alessandro loue un petit appartement, en bordure du centre historique. Charmant, compact. Il nous avait installés dans le salon, sur le canapé-lit. Il faisait trop chaud pour dormir autrement que nus. Sans drap. Peau contre tissu. Peau contre rien.

Le matin, je me suis réveillé avant toi.

Tu étais allongée sur le côté, me tournant le dos. Ton dos. Cette ligne fragile que j’avais envie de suivre du bout des doigts. Une tentation simple. Une envie douce, lente. Descendre de ta nuque jusqu’au creux de tes reins, sans jamais te réveiller. Mais je n’ai rien fait. Je me suis contenté de regarder.

Et de bander.

C’est à ce moment-là que j’ai remarqué une ombre derrière la porte en verre dépoli. Floue, mais là. Alessandro. Immobile.

Il ne frappe pas. Il regarde. Il sait. Et ce qu’il voit lui plaît.

Je me glisse contre toi.

« Good morning, Dearie… n’ouvre pas les yeux. »

Un souffle. Tu es bien réveillée.

« Tu te souviens ? Tu m’avais dit qu’Alessandro était plutôt à ton goût. »

Un léger hochement de tête.

« Eh bien… je crois que l’attirance est réciproque. Il est là, derrière la porte. Il te regarde. »

Ton corps se tend à peine. Ce frisson, je le connais. Ce n’est pas la peur. C’est l’excitation.

Déjà, ton souffle se fait plus profond. Ma main glisse lentement jusqu’à ton ventre. Tu ne la repousses pas. Tu t’ouvres. Littéralement. Je découvre ton sexe, chaud, déjà humide.

De mon œil, je surveille la silhouette à travers le verre. Toujours là. Fascinée.

Je commence à te caresser. Doucement. Un doigt entre tes lèvres, un autre sur ton clitoris. En cadence. En écho à ton souffle, de plus en plus haletant. Tu réagis à chaque mouvement. Tu t’abandonnes.

Et lui…

De l’autre côté, Alessandro bouge à peine, mais ses hanches trahissent son plaisir. Lui aussi se touche. Lui aussi s’offre ce spectacle.

Je te murmure à l’oreille ce qu’il fait.

Tu gémis doucement. Tes cuisses s’ouvrent un peu plus. Ton corps ondule contre le mien. Je te tiens, te suis, t’accompagne. Jusqu’à ce que ton corps se contracte, se tende, puis se relâche entièrement.

Nous restons ainsi, un instant suspendu. Électrique.

Puis, comme si de rien n’était, nous faisons semblant de nous réveiller.

Alessandro s’éclipse discrètement.

Nous sortons du salon. Le jour peut commencer.

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