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La fille qui pâtisse - 2.


— Arrêtez d’imaginer, Blanche, et approchez…

— Je contrôle à quoi ressemblent mes blancs et j’arrive.

Quand je me suis retournée après ma vérification, il était toujours assis. Ses jambes étaient entrouvertes et ses yeux mi-clos. Il semblait n’attendre que moi.

Je m’approchai de lui sans bruit. Avec rapidité, je défis sa ceinture.

— Ne bougez pas, soupirai-je. Nous avons encore cinq grosses minutes avant que les blancs soient au top.

Il souriait. J’aime quand son visage s’illumine de cette manière. Ce côté enfantin.

— Et défense de toucher, continuai-je. Gardez vos mains derrière votre dos.

Il fronça les sourcils. J’aime aussi ça, son air un peu contrarié. Peut-être parce que j’apprécie de le déranger dans ce qu’il imagine de moi : que je vais toujours me conformer à ce dont il a envie…

J’étais sur lui, à califourchon. J’ondulais. De temps en temps, je m’arrêtais, l’embrassais sur les joues, dans le cou. J’y allais lentement. Je savourais son érection. J’anticipais, ô combien j’anticipais le moment où je serais en face de lui, de l’autre côté de la table et que je lui donnerais chaud….

— Bon, déclarai-je. Je pense qu’à présent, mes blancs ont assez monté.

Il avait toujours les mains dans son dos. Je me levai précipitamment.

— Il va falloir que vous changiez de place.

— Oui ?

— Ou alors, vous vous retournez pour me regarder….

J’avais le bol à mixer de mon robot en main. J’attendais qu’il se décide et me dise comment les choses allaient se poursuivre.

— Je change de place… Je me mets là ? proposa mon ami en me désignant une chaise contre la vitre de la véranda.

J’acquiesçai et allai récupérer le saladier dans lequel je devais verser mes blancs en trois fois et mélanger enfin tous les ingrédients… Je revins à la table et très sûre de moi, je le regardai avec insolence comme pour lui dire « vous allez voir ce que vous allez voir, Joachim ! ».

— Inutile de garder vos mains derrière le dos, dis-je.

Je savais qu’il était bien trop loin pour atteindre quoi que ce soit de moi….

Bol et saladier étaient à présent sur la table. Lentement, je fis tomber une partie des blancs en neige dans le mélange chocolat – ruban – chantilly en passant la langue. J’étais attentive à bien viser… J’empoignai mon fouet et commençai d’incorporer les blancs au reste. Lentement. Lentement. Puis, deux autres fois. Mêmes manœuvres très lentes. Et puis, pour relancer la machine, si je peux dire, je me mis à mélanger, mélanger et mélanger de plus en plus rapidement. Je sentais mes seins balloter. Ils débordaient du tablier. Leur mouvement avait l’air d’hypnotiser l’homme. Il avait les yeux fixés sur mon buste.

— ôtez ce que vous portez, mon amie…

Je fis passer l’habit par-dessus ma tête. J’étais à présent nue comme un ver. Et je mélangeais toujours vigoureusement. Ma poitrine bougeait en rythme. Elle était lourde mais libre. Il avait l’air d’apprécier. Après avoir gardé son calme, je le voyais maintenant s’agiter un peu sur sa chaise.

— C’est presque fini, dis-je en replongeant le nez dans mon plat.

— Vous m’offrez un spectacle des plus intéressants…

— Mais j’y compte bien…

Je suis certaine que si je lui avais dit de faire ce que bon lui semblait, il se serait levé, se serait approché de moi, aurait saisi mes seins et leur aurait prodigué un traitement un peu musclé mais très agréable…. Je me penchai sur lui, je savais qu’il ne pourrait pas résister.

Je pense que de tous les hommes que j’avais déjà autorisés à me toucher la poitrine, c’était ses palpations et ses caresses qui m’avaient plu le plus. Il me massait les seins, puis les pressait. Cette fois, il mit même son nez dans le sillon les séparant, me huma et me fit signe qu’il aimait cela, que ma sueur, même si elle n’était pas abondante, avait un parfum délicieux. Il les écarta davantage et en choya un avec application, puis l’autre, tout aussi tendrement. Il alla même jusqu’à m’attraper un téton pour le lécher et le suçoter.

Bon dieu, ce que c’était bon….Je l’encourageai avec quelques petits gémissements puis lui demandai si je pouvais retourner sur ses genoux…

— Avec plaisir, me dit-il en lâchant la pointe du sein duquel il s’occupait.

Puis, aussitôt après, il le reprit en bouche. Ses mains étaient douces et sa langue, sa langue… Parfois, je me disais qu’une langue pareille contre ma chatte, ça m’aurait fait grimper au plafond…

J’étais à nouveau sur ses genoux. Je sentais très bien sa bandaison et ça me chauffait de l’intérieur. Ses mains étaient dans mon dos. Il me faisait bouger lascivement, comme pour que je puisse profiter de son érection. Il savait que j’aime ça, sentir un homme de cette manière, que cela m’excite.

J’aurais pu, nous aurions pu, encore passer du temps comme ça, avec appétit mais langueur…

— Vous savez ce qu’il me reste à faire, demandai-je après une dizaine de minutes de ces délices ?

Nouveau relevé de sourcil interrogateur.

— Mettre la mousse dans des verrines. Vous savez que ce sera bien meilleur si elles passent un peu de temps au frigo ?

— Fates donc, chère amie. Mais il faut que vous me permettiez de m’occuper à nouveau de vos nichons…

Tiens, me dis-je : c’est la première fois qu’il emploie ce mot aujourd’hui !

Je l’autorisai, bien évidemment, à cela et c’est très, très concentrée que je répartis le dessert-goûter et mis le tout au frigo.

Il nous restait une bonne heure avant que nous goûtions mes réalisations…

Le divan nous attendait. Moi nue. Lui que j’allais déshabiller totalement.

Les rideaux de toutes les fenêtres étaient fermés. La tarte aux pommes refroidissait lentement. La mousse serait parfaite après un passage au frigo.

Quant à nous, nous étions chauds, terriblement chauds. Je ne doutais pas que nous serions gourmands l’un de l’autre. Nous mettrions ce temps à profit pour nous mélanger, nous déguster… Surtout moi !



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