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Collègue 2- 13.

Je me retrouve de nouveau seul dans la pièce, pensif, et c’est le poids de ce que j’ai dans les mains qui me ramène à la réalité. Je baisse les yeux vers ce nouvel objet de plaisir qu’elle m’a confié. Il est de couleur chair, légèrement veiné sur sa hampe et coiffé d’un gland qu’il ne doit pas être facile de faire pénétrer tant il paraît énorme. Une brève réflexion me permet pourtant de la ramener à de plus raisonnables proportions. C’est le fait qu’il se trouve au sommet d’une tige qui le fait paraître si gros. En le prenant au creux de ma paume, je juge que sa circonférence est même probablement inférieure à celle du plug que j’ai reçu ce matin, ce qui promet un essayage plus facile au final.

Ces considérations passées, je dois à présent songer à comment le ramener chez moi. J’ai certes mon sac à dos mais il est resté à mon bureau et la perspective de me balader dans les couloirs avec un godemiché sous le bras n’est pas pour me réjouir outre mesure. Je me trouve aussitôt très bête : du temps s’est écoulé, personne ne s’est préoccupé de mon absence et il me suffit d’aller chercher mes affaires, de tout ramener ici, en ayant bien sûr pris la peine de verrouiller derrière moi, et le tour sera joué. Mon comportement, pour bizarre qu’il puisse paraître de faire un aller retour inutile, n’aura pas de témoins.

Il ne me faut que peu de temps pour cela et, tranquillement, je range le jouet dans une des poches internes de mon bagage. Ce faisant , je ressens un léger trouble. Je n’y avais pas fait attention auparavant mais sa texture, très douce, ressemble à s’y méprendre à celle de la peau d’un sexe de chair, la chaleur en moins, et je me prends à me demander, non seulement quelles sont les sensations qu’il doit procurer une fois à l’intérieur de mon corps,mais également celles d’une queue d’homme. Ce doit être tellement intense…

Je sais que je n’aurai ce soir de réponse qu’à une partie de ces questions, et ce seulement lorsque je me déciderai à goûter à ce fruit défendu qu’elle m’a remis, mais l’envie est présente. Il suffit juste que l’idée finisse de faire son chemin et les jeux de cet après-midi l’ont bien dégagé. Les probabilités sont donc fort grandes que Sabrina ait droit à un joli spectacle en entracte de sa soirée. C’est donc avec la sensation que mon cul réclame déjà son dû que je franchis la porte du bâtiment et je me dis qu’une bonne douche me fera le plus grand bien, pour calmer mes ardeurs ou, encore mieux, pour les exacerber.

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