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Collègue 2 -11.

Il est temps de remballer et, si je me suis rendu compte après coup du fait que je m’étais montré efficace dans mon nettoyage tout à l’heure, je viens de remettre pas mal de traces suspectes dans la pièce et l’odeur de sexe ne s’y est pas arrangée, bien au contraire, et je me demande bien comment y remédier. Je m’essuie sommairement avec une feuille du paperboard qui se trouve là, me rhabille rapidement et sors en direction des toilettes qui se trouvent non loin. Par chance, j’y trouve une bombe de désodorisant. Ce sera sans doute dommage pour les fantasmes du prestataire chargé de l’entretien des locaux mais c’est beaucoup plus confortable pour ma culpabilité. Je prends également quelques feuilles d’essuie-tout sur lesquelles j’ai pris soin de faire couler un peu d’eau et de savon liquide pour parachever mon travail de nettoyage. Ce n’est pas drôle mais c’est le prix de ma tranquillité.

J’ai abondamment pshitté les lieux et je suis en train de frotter un peu partout lorsque j’entends quelqu’un taper à la porte. Je m’immobilise et toutes sortes d’idées plus effrayantes les unes que les autres me viennent à l’esprit. On s’est rendu compte de mon inactivité sur mon PC, on vient vérifier qu’il ne se passe rien et ma situation est plus qu’inconfortable. Pire encore, mon exhibition a eu d’autres spectateurs que Sabrina et mon cas est désespéré. Je n’ai pas le temps d’imaginer autre chose. La poignée tourne et, comme je n’ai pas verrouillé, une personne entre.

— Un homme qui nettoie après avoir fait des cochonneries, comme c’est attentionné ! Bon, on a l’impression d’être dans un champ de violettes synthétiques, et ce n’est pas ce que je t’avais demandé, mais je ne t’en tiens pas rigueur. Je comprends ton besoin de discrétion et ne chercherai pas à t’en détourner. Pour le moment

C’est elle et mon coeur, qui avait failli cesser de battre pendant quelques secondes, reprend petit à petit un rythme normal.

— Je dois filer, je suis attendue, mais je tenais à venir te féliciter en personne pour ce que tu m’as offert cet après-midi. Je suis vraiment contente de tes initiatives, celle de finir le travail comme tu le fais maintenant en fait partie.

— Je suis ravi que cela vous convienne Madame

— Je me dis donc que, toute peine méritant salaire, tu as droit à un petit quelque chose en plus de ce que je t’ai offert ce matin.

Sans dire un mot de plus, elle se saisit de mes fesses à pleines mains, m’attire à elle et vient coller sa langue au fond de ma bouche. Ce baiser, nettement plus sauvage qu’affectueux, est d’une intensité inouïe et je le prends comme la récompense qu’elle vient de me promettre.

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