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Collègue 2 - 8.

Il est très possible que, malgré le soin que j’y ai mis, il reste des indices de ce qui s’est passé avec Sabrina dans la salle de réunion et j’imagine déjà les ragots qui ne manqueront pas de courir sur elle. C’est une jeune femme qui sait ce qu’elle veut et comment l’obtenir, je le mesure chaque jour un peu plus, ce qui peut plaire chez une cadre mais sous réserve qu’elle ne prête le flanc à aucune atteinte sur sa vie personnelle. Je suis hélas persuadé que la salle sent encore la baise, ce que ne manqueront pas de remarquer nos successeurs, et j’ai bien peur que c’en soit fini de sa tranquillité.

C’est pour cela que, à peine rentré à mon bureau, je me jette sur leur planning , pour savoir à qui nous aurons affaire. Il y a quelque chose de miraculeux dans le fait qu’elle soit encore libre pour tout l’après-midi et je ne veux pas trop tenter le diable. Je la réserve donc jusqu’à la sortie des bureaux et je n’aurai qu’à prétexter une visioconférence confidentielle si on me demande pourquoi je déserte mon poste si longtemps, ce sont des choses qui arrivent, notamment à cause de certains projets en cours.

Je suis saisi par l’odeur fauve qui règne dans la pièce lorsque j’y pénètre à nouveau. Et cela réveille des souvenirs délicieux que je veux partager avec elle. Je la vois en ligne et lui adresse un bref message chat

Guess where ?

La réponse ne tarde pas

L’assassin revient toujours sur les lieux de son crime. Tu y es pour longtemps ?

Je lui dis que la seule personne qui passera après moi sera la personne chargée de l’entretien.

Je suppose qu’il reste de quoi faire travailler son imagination 😏 Sans compter que, au besoin, tu peux y mettre de nouveau un peu de toi. J’ai un peu de temps devant moi, tu te sens prêt à jouer les camboys ?

J’étais loin de m’attendre à cela mais cette perspective embrase mon esprit et, après avoir vérifié que la porte était bien verrouillée, je quitte ma chemise et viens m’asseoir torse nu devant l’écran.

C’est elle qui lance la visio, me prenant presque au dépourvu. Je la rejoins le rouge au front

— Quel joli spectacle ! J’aime voir un collaborateur au naturel. Je me permets toutefois une petite question : que se passe-t-il sous le bureau ?

Je lui avoue n’être qu’à demi nu, ce qui semble la chagriner.

— Tu ne fais donc pas les choses jusqu’au bout ? C’est un peu dommage, non ?

Il y a plus d’ironie que de regrets dans cette dernière phrase, ce qui me pique au vif. Exit donc chaussures, boxer et pantalon, je me retrouve face à la webcam dans le plus simple appareil.

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