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  • Photo du rédacteurElleM

Tes mains - 4.


Tu sens mon entrée plus serrée, la progression du gode moins aisée… tu comprends que je suis prête à jouir…. Mon souffle anarchique, mes vibrations animales…

Tu retires d’un coup le gode qui manque de me faire jouir. Il laisse derrière lui mon vagin resserré, avide, qui ne va pas tarder à embrasser et épouser tous les reliefs de ta queue que tu t’apprêtes à me mettre. Je suis toujours sur le ventre, tu as relevé mes hanches que tu maintiens et fais claquer sur les tiennes :

- Tu vas jouir sur ma queue.

Pendant que tu m’assènes quelques coups de reins, je sens ton torse s’étendre au-dessus de moi, ton souffle chaud rejoint mon cou, tes doigts forcent à nouveau ma bouche, je les suce frénétiquement. Je te veux encore et encore, que tu n’arrêtes pas, que tu penses encore pour moi, que tu ne cesses de me dire, que tu me baises à l’infini…

Je ne suis plus que des sons, des cris, des spasmes qui m’agitent et me vrillent… tu me vois dédiée à tes envies, prête à assouvir sur le champ tes caprices… avide de jouir de toi…. J’halète et te gémis.

Rien d’autre ne me vient que toi.

Sans savoir pourquoi, tu défais mes liens et retires mon bandeau.

Tu m’éveilles à nouveau : je retrouve la vue sur toi et sur ta queue qui me pénètre. Tu m’as retournée, tu m’invites à m’assoir face à toi : cuisses largement écartées, en appui sur mes mains à l’arrière, tu t’installes de la même manière face à moi et glisse tes cuisses ouvertes sous les miennes : tu vois à quel point tu me pénètres depuis le sommet de ton gland jusqu’à la base de ta queue que je mouille. Je te sens profondément en moi.

Mes gémissements, mes cris, tu ne sais pas s’ils te supplient, te réclament, t’emportent avec moi… tu entends seulement que j’aime démesurément, éperdument, tu entends le ravage que tu fais et qui progresse en moi… ; tu me baises d’un rythme toujours soutenu, tu me pénètres et m’atteins… je t’accueille plus encore, ivre de t’offrir tout ce que je n’ai pas…

Tu ne cesses d’aller et venir, je sens ta queue inexorable, toujours aussi raide, ta toute-puissance est en train de me faire jouir.

Je saisis ta main que j’embrasse, tu m’offres tes doigts que je lèche, embrasse encore… tu poses et resserres une de tes mains puissantes sur mon cou… tu le sens se tendre, vibrer sous mes cris de plaisir.


En même temps que je vibre, que des spasmes désorganisés me violentent, des sons lancinants progressent et se prononcent de plus en plus, je gémis ton prénom et te pousse avec moi…. je te dis mon absence… tu entends que je vais là où tu m’emmènes à chaque fois et où je ne vais qu’avec toi. Tu sens la violence inédite de mon extase dans le son de ma voix, dans les vibrations qui retentissent sur ta queue… tu entends ce que je sens, ce que j’atteins… grâce à toi.

Tes mains sont quelque part sur moi… je sais seulement que tu es encore en moi, ton membre me quitte et me défait : je perds presque tout, je ne suis plus que ce qui reste de cet orgasme foudroyant…

Peu à peu je m’éteins, retombe… Tu observes l’abandon que je fais, la fatigue qui m’assomme…. Mon regard rencontre à nouveau le tien, te traverse plus qu’il ne te trouve… je suis absente, mes yeux se ferment à nouveau, seuls les liens et tes mains me parcourent alors que je m’évapore et flotte encore…

Les cordelettes se desserrent un peu plus, avant que mes membres ne retombent totalement, je me colle à toi, nous sommes étendus quelque part.

Je suis sous tes mains.

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