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Sexgame

Alors que je pose la dernière brique, je le regarde s’installer face à moi. Ses yeux ne peuvent lutter et s’enivrent de mes cuisses ouvertes. Je sais que mon intimité, alors cachée par cette tour de bois, obsède son esprit. Je me délecte de son attention.

Quand ses yeux rencontrent les miens, ses lèvres façonnent un rictus maladroit. J’esquisse un léger sourire pour le rassurer. Je lui demande alors si il est au fait des règles. Il acquiesce de la tête. Je ne dis mot et commence alors à retirer un premier bloc de bois que je lèche sensuellement.

Il ne se laisse pas distraire et se lève pour observer le jeu. Le nouvel angle de vue qui lui est offert lui montre la peau douce de mon entrejambe où se dessine le monticule charnue de mes lèvres intimes. Je le vois déglutir et se concentrer à nouveau sur le jeu.

Suivant scrupuleusement cette adaptation des règles du Jenga, je reste parfaitement immobile, la tour restant entre mes jambes. Sa main se faufile entre le jeu et mon intimité. Il veille à ne pas toucher ma peau, mais l’espace entre la tour et mon corps étant restreint, il m’effleure âr inadvertance. Il se bloque littéralement et alors qu’il ouvre la bouche pour s’excuser, je lui dis de continuer à jouer.

Il pousse alors une brique la récupérant de l’autre côté. Puis c’est de nouveau mon tour, je me joue de lui en retirant une autre brique et en jouant de mon haut, exposant subrepticement ma poitrine. Il cache maladroitement son entrejambe gonflé alors qu’il s’empare d’une autre brique, tout en profitant de ce moment pour se délecter de la vue de mon sexe offert.

Les tours s’enchainent alors, je joue à chaque fois de mon charme et de mes attributs dans une chorégraphie lascive. Je m’étonne de son sang froid alors que la tour devient de plus en plus branlante. Les effleurements involontaires du début s’étaient mués en caresses assumées. Je m’efforce de rester complètement immobile, mais les frissons me gagnent involontairement à chaque contact de sa peau. Mon excitation grandissante a pour conséquence d’inonder les fondations de cet édifice instable.

À l’image de la tour, nous sommes lui comme moi au bord de l’effondrement. J’aimerai me laisser aller et accepter volontiers ma défaite pour qu’il puisse jouir du trophée que je deviendrai. Mais le frisson du jeu l’emporte et je me concentre pour ne pas lâcher la victoire.

Puis le jeu s’effondre enfin. Le bloc fautif reste dans ses mains, je ne peux que sourire alors que je pousse les blocs au sol et que je ferme mes cuisses. Je sens sa déception dans son regard, mais bon joueur, il me félicite puis quitte la pièce en silence. La gratification de la victoire est ternie par mon désir non assouvie. Mais ce mélange contradictoire d’émotions nourrit mon excitation, faisant tout le charme de ce jeu. Il est temps pour moi de choisir mon prochain adversaire.


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