Ma bouche a le goût de mon sexe. Et il aime ça. Il avait prévu de me faire jouir deux fois tout en sachant que je ne le supporte pas. Il a diminué mon plaisir après l’orgasme pour m’envoyer une seconde fois au Paradis. Non, ce n’est pas un salaud. Un diable, tout au plus.
Cette fois, je pousse mon sexe en avant pour lui faciliter l’entrée. J’écarte les pieds comme je le peux pour le laisser entrer. Nos langues s’affolent, je sens qu’il se retient de gémir, il ne veut pas arrêter ce baiser. Magique. Faire l’amour à quelqu’un qu’on aime a quelque chose de magique. Ce goût qui me dérangeait, qui a fait tomber mon excitation ne me dérange plus. Il fait monter son excitation. Et la mienne suit la sienne. Dépasse la sienne. Mes seins partent en avant pour augmenter, si c’est possible, le contact avec l’amour de ma vie. Je les sens pointer dans mon soutien-gorge, je les sens comme s’ils étaient nus contre sa peau. Je gémis, je plane, je jouis une deuxième fois en moins d’une minute. Ses doigts me pénètrent une nouvelle fois. Je suis prête. La bouche entrouverte, je les attends ces doigts. Je n’aime pas ni leur goût nie leur odeur. Je suis prête. - … Suce. Ses mains sont sur mes épaules, une légère pression suffit à me faire comprendre. Ma bouche se referme, mes yeux se baissent. Cette fois, c’est mon tour. Enfin. Son sexe est dressé, il me l’offre, le veut en moi. Je me baisse, je le prends avec amour entre mes doigts, entre mes lèvres. Il n’a pas pris de douche, son odeur, la vraie, m’a enivrée pendant qu’il s’occupait de toutes mes lèvres en une fois, mais il s’est préparé à me voir. Il a rincé sa queue et, délicate attention, il a lavé ses poils pubiens avec « L’Homme libre ». Le mélange de ces deux odeurs, la sienne et celle, légère, du savon, me font chavirer. Alors que je suis encore au Paradis où m’ont portés ses doigts et sa langue, je m’occupe de lui avec amour. Il veut jouir dans ma bouche, j’ai envie de le recevoir. Je l’entends gémir sans retenue. J’entends son souffle qui s’accélère. Oui, il est déjà très loin. Le mélange langue et parfum de ma chatte l’a amené aux portes de ce Paradis où je vais le faire entrer. Ma langue s’active autour du gland gonflé. La première goutte, qui attendait, est avalée avec délice.
Si lui aime mon goût, j’aime le sien. Le prendre en bouche est un plaisir pour tous les deux. Plus ma langue s’occupe de lui, plus mon plaisir monte. Et il le sent. - Nous y sommes presque. Nous. Il a dit nous, pas je, oui, il me connait mieux qu’on pourrait le penser. Ma langue suffit à le renseigner sur mon état d’excitation et oui, j’y suis presque. - J’arrive. Moi aussi. - J’y suis. Moi aussi. Et je me mets à trembler. Jouir de donner du plaisir. C’est avec lui que j’ai découvert cette façon d’avoir du plaisir. J’ai découvert tant de façons d’avoir du plaisir avec lui… Je jouis en silence pour ne pas lâcher sa queue. Et il est là. Le premier jet est chaud et puissant. Il m’envoie un étage plus haut. Je ne suis plus au 7ème ciel, je suis au-dessus. Je voudrais le regarder pendant qu’il se laisse aller. Mais je me retiens. Je l’écoute. Et ne me retiens pas. Donner et recevoir. Lui donner et le recevoir. Quel bonheur de le vider jusqu’à la dernière goutte. De ne rien lui laisser. Tout à l’heure, il ne voulait pas que j’avale mon liquide, je n’avale pas tout le sien. J’en garde en bouche en me relevant. Je suis habillée mais je me sens nue. Nue contre lui. Je suis redressé, sa main descend vers mon sexe. Non. Je le recule. Puis me ravise. Je pousse mon sexe en avant, je le lui offre. Il sourit, il est heureux. Ses doigts sont dans ma fente. Avec douceur, ils montent et descendent. Suffisant pour me maintenir où je suis. Ma langue joue avec le peu de sperme que j’ai conservé. Avant d’avaler, il a peut-être envie de m’embrasser. Je pose ma tête sur son épaule, je profite de l’instant présent. Avec douceur, ses doigts m’aident à descendre lentement, plus lentement que s’ils ne me touchaient pas. Je me laisse faire. Oui, je profite de l’instant présent. Lui aussi.
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