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Papier vergé vs feuillet origami fleuri - Paris 4.

Elle ôta ses chaussures et sa petite jupe. Elle s’était retenue trop longtemps. Cela ne dura pas plus de quelques secondes et cela eut un effet soulageant très intense. Elle aima la sensation de l’urine chaude qui lui coulait entre les jambes. Le fait que ses doigts reprennent leurs va- et- vient sur son clitoris accentua le plaisir. Et puis, un peu honteuse, elle « redescendit ». Elle regarda la main de son partenaire de jeu qui s’était emparée de son membre et qui coulissait lentement. Il fallait que cela monte encore un peu.

Elle lui demanda une serviette éponge et après s’être lavé le sexe et le haut des cuisses, se sécha juste un peu le pubis. Elle ne voulait pas que sa cyprine soit gaspillée de cette manière. Elle lui dit qu’elle voulait lui offrir un joli moment et qu’elle aurait aimé qu’il la laisse quelques minutes seule : elle alla se changer… Il regagna donc la pièce à vivre pendant qu’elle se maquillait et se changeait. Elle avait pensé à une tenue très … sage. Enfin, non, ce n’était pas le terme : bien sûr, de la lingerie blanche, cela n’avait rien de particulièrement osé… Ce qui l’était, ce serait la manière dont elle s’en servirait pour l’exciter. Et puis, il y avait aussi ses jouets, qu’elle avait emportés sans savoir si elle allait en user, en abuser. Elle voulait que le moment tant attendu soit parfait.

— Je suis prête.

Il connaissait son goût (ils avaient échangé à ce sujet, juste une fois) pour la masturbation au creux des draps, comment elle pouvait s’envoyer en l’air avec quelques mots murmurés ou des audios glanés sur le net. Elle connaissait son appétit des jeunes filles en fleur à initier, des collégiennes aux culottes Petit Bateau, ingénues et vicieuses. Elle espérait pouvoir le combler parce qu’il n’était pas dans ses habitudes de « jouer les Sainte- Nitouche ». Oui, elle aimait aguicher mais elle avait tout de même plus de 20 ans…

Elle se planta donc, juste vêtue d’un string blanc, pur et virginal, avec quelques petites broderies bleu clair et un soutien- gorge assorti. Un joli modèle balconnet, qui contenait sans mal ses petits seins pas plus gros que des clémentines. Sa peau brunie par le soleil contrastait avec l’ensemble. Adorablement craquant. Elle l’attendait…

Il franchit la porte. Pendant qu’elle s’était changée, il en avait profité pour faire un passage à la salle de bain. Il sentait bon le bain douche et ses cheveux étaient encore un peu humides. Il s’assit sur une chaise, face au lit et lui demanda s’il pouvait lui « donner des ordres ». Il ne voulait en rien qu’elle se sente soumise à ses désirs. C’était plutôt des conseils pour qu’ils soient chacun excités le plus possible, que cela dure longtemps et qu’au final, ils jouissent très intensément.

Il était assis, donc. Elle était debout. Lentement, elle recommença de se caresser le bouton au travers de son string. L’excitation la gagna plus rapidement. Cette fois, ses mouvements étaient plus libres. Plus de risques d’être surprise par des voyeurs. Plus de craintes de se faire repérer à l’odeur. Elle voulait s’offrir et offrir son plaisir à son amant. Elle refit jouer son string dans sa fente, la découvrant, la recouvrant mais ne l’ôtant jamais. Elle prenait un peu de sa mouille sur un de ses doigts droits et la déposait en petits cercles sur son ventre. Elle le voyait respirer de plus en plus vite.

« vicieuse, petite vicieuse…. Hmmmm, c’est bon ça. C’est joli, j’adore ça…. »

S’ils n’avaient pas échangé si longtemps par courrier postal, elle aurait pu imaginer qu’elle était face à un pervers, très allumé par les jeunes filles et très désireux de prendre son pied en leur demandant un tas de choses cochonnes… Elle savait qu’outre les apparences, il voulait surtout que le désir et le plaisir soient au RV pour ELLE.

— Tire sur ton string, que je voie bien ta fente….

—…

— Tes lèvres, maintenant…

— …

— Vas- y, n’aie pas peur : un doigt dans la chatte et un dans ton petit trou du cul… Avec ce que tu t’es déjà paluché, tu dois être trempée, non ?

De fait, c’était exactement cela. Une large coulée de cyprine s’étalait à présent dans son string. Il était peut- être temps de l’ôter ? Délicatement, elle le fit descendre le long de ses jambes et le contempla… D’un coup de pied, elle l’envoya atterrir sur les genoux de son partenaire qui le prit et le porta à son nez. Un petit « hmmm » de contentement… C’était vraiment ce qu’il chérissait…

Lentement, mais ça, c’était davantage pour elle, elle fit tomber les bretelles de son soutien- gorge en regardant l’émoi provoqué… Il était toujours assis en face d’elle, le pantalon et le boxer baissés un peu plus bas que les genoux et son string à elle dans sa main gauche, roulé en boule et près de son nez… Il se baffrait de l’odeur qui s’en dégageait. De sa main droite, il avait commencé de se masturber. Lentement. Il s’imaginait dans son cul. Il s’imaginait enserré. Prisonnier. Captif de ce petit passage étroit… S’il la pénétrait en levrette, il serait certain qu’il ne devrait pas faire de grands mouvements pour « toucher le fond ».

De concert, ils se caressaient. Ils aimaient cela, la masturbation simultanée. Cela leur permettait de se laisser aller à fantasmer. C’était délicieux, inoffensif, parfois violent mais toujours très bon. Ils parvinrent à un premier orgasme… doux, simplement doux, mais léger.

Il s’approcha du lit, se mit sur le dos et lui demanda de l’enjamber et de venir déposer son sexe trempé sur sa bouche. Il avait envie de la goûter… tellement. Elle s’exécuta, sans se faire prier, heureuse de lui faire autant d’effet. Il commença par lui lécher le clitoris de sa langue agile, ensuite, il passa à sa vulve en imaginant que quelques minutes plus tard, il s’occuperait de son anus avec autre chose que sa bouche ou ses doigts.

Puis, comme pour en finir, il la fit se coucher sur le lit, les cuisses ramenées contre son buste. Se remettant debout, il joua avec sa rosette, la titillant du bout de son sexe, faisant passer son gland entre ses fesses… Il filait et leurs fluides commencèrent de se mélanger vraiment. Le jeu ne dura pas plus de cinq minutes. Il la sentait très réceptive et très ouverte, il lui fit écarter les jambes d’un coup et la pénétra avec force. Puis, la pilonna encore et encore, profondément, amplement. D’abord l’anus, ensuite le sexe. Elle pleurait tant l’afflux de sensations était vif. Elle dodelinait de la tête. Il aimait la voir perdre tout contrôle. Cela le rendait fou, ivre de désir pour cette petite chose fragile mais si déterminée et si forte, finalement. Et puis, et surtout, il avait envie de voir ses yeux saphir se voiler. Sa poitrine se soulever de plus en plus vite. Il finit par décharger presque silencieusement mais ….elle sentit son membre se raidir plus encore et investir totalement son vagin et puis, juste après, ressortir d’elle pour éjaculer tout son sperme sur son ventre… Il était doux, liquide, et abondant. Ensuite, elle se servit à nouveau de ses doigts à elle pour arriver à l’orgasme. Elle se branlait le clitoris et la jouissance arriva au moment où elle prit un peu de sa mouille pour la mélanger au sperme de son amant et s’en badigeonner les seins…

Ils reprirent leur souffle… Leurs bouches étaient sèches tant ils avaient inspiré par là… Ils s’embrassèrent, mêlant leurs langues, leur salive, et ce qu’elle avait sur les doigts : divin mélange de leurs sécrétions. Ils se sourirent et leurs sourires se transformèrent en véritables éclats de rire.

Il faisait noir à présent… La nuit était tombée. On était en mai, il faisait doux. Ils feraient peut- être une promenade main dans la main, sans autre projet qu’un moment tendre. Ils étaient repus du plaisir qu’ils avaient pris et donné à l’autre. Ils étaient bien. Demain soir, ils se sépareraient. Ils reprendraient chacun le cours de leur vie à des kms l’un de l’autre. Ils recommenceraient leurs échanges de lettres qui sur du papier vergé, qui sur des feuillets fleuris « spécial origami ».

L’homme l’embrasserait avec davantage de fougue encore que le jour précédent et cette fois, elle se laisserait faire vraiment. Ses lèvres rose framboise accueilleraient avec délices cette langue à la fois tendre et entreprenante. Il y aurait à nouveau échange de fluides. Cette fois, ils seraient mêlés aux souvenirs chauds et particuliers de leur nuit et de tout ce qui l’avait annoncée : leur baiser dans le grand hall de l’aéroport, leur promenade sur le quai de la Seine, l’épisode dans la douche et puis… leurs ébats…

Lui, il savait déjà ce qu’il lui proposerait comme contrainte d’écriture …

Elle, elle lui enverrait des petits morceaux d’elle, dans des enveloppes matelassées : lingerie très sage et photos délurées.

Ils se retrouveraient : Eulalie et … Noël…

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