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Papier vergé vs feuillet origami fleuri - correspondance 4

Qu’avaient- elles inventé, ces petites vicieuses ?

Alors, Noël ouvrit la vidéo. Et ce qu’il vit fut loin de le laisser de bois.

D’abord, Eulalie, très sérieuse, regardant la caméra… parce que oui, tout cela puait la mise en scène. Elle était debout, un peu de trois quart : elle jetait des coups d’œil à la personne qui filmait. Elle était pratiquement nue, à nouveau, juste un string, blanc avec des fleurs roses, celui que Noël appréciait tellement. Ses jolies mains touchaient ses seins pratiquement inexistants. Elle rayonnait.

Puis, une autre jeune fille, tout aussi attirante, la rejoignit : Virginie. L’homme ne s’était pas aperçu que celle- ci avait un piercing dans le nombril. Cela le frappa au moment où cette dernière, le ventre pratiquement contre l’objectif, ondulait du bassin en une petite danse lascive et très suggestive. Son sexe glabre s’approchait puis s’éloignait. Et puis, une main vint se poser sur son pubis. Le truc, c’est que ce n’était pas SA main à elle. Même si on ne voyait que des doigts, il était clair qu’ils appartenaient à Eulalie. Celle- ci avait la peau un peu plus foncée que son amie. Noël se demandait où allait les mener ce petit jeu saphique. Le majeur d’Eulalie était entré, à présent, dans la fente de Virginie. On ne voyait toujours pas les visages : impossible de savoir si elles étaient excitées et pourtant… L’une comme l’autre donnait l’impression d’y prendre pas mal de plaisir. Cela se voyait aux souffles soulevant la poitrine de Virginie et son ventre. Cela se voyait aussi à la manière dont Eulalie caressait à présent le clitoris de son amie. Elle avait écarté le string noir, transparent et collant de cyprine, avait dégagé la fente et s’appliquait très consciencieusement à faire durcir ce petit pois… La main de Virginie rejoignit celle de son amie et c’est ensemble qu’elles branlèrent l’endroit intime et mouillé de la jeune fille. C’était à présent avec leurs seins qu’elles allaient jouer. On se souvient que les demoiselles n’étaient pas semblables de ce côté- là. L’une des deux étant presque plate, tandis que l’autre, un peu moins… La plus plate des deux saisit un des tétons de l’autre. A nouveau, gros plan sur la partie de l’anatomie féminine concernée. Elle tira dessus sans beaucoup de précautions puis sa bouche le rejoignit. Elle le lécha, agilement, encore et encore et puis, finit par le mordiller. De temps en temps, elle s’arrêtait pour reprendre son souffle. Des gémissements étaient audibles. Ceux de Virginie, certainement. On voyait le bras de celle- ci qui bougeait, montant et descendant, sans doute était- elle en train de se donner du plaisir.

L’homme dégagea son sexe raide de son boxer. C’était vraiment excitant, cette vidéo. Ça l’était encore davantage parce qu’il savait, il était sûr, qu’Eulalie s’y était mise en scène avec Virginie exprès pour l’émoustiller. Elle connaissait son goût pour ce genre de spectacle. Jusqu’où pousserait- elle le vice ? Jusqu’où jouerait- elle à « cela » ? Elle devait bien imaginer que cela le ferait bander, qu’il aurait envie de se masturber en les regardant se frôler, se toucher vraiment et au final, se branler l’une l’autre… Mais on n’en était pas encore à la fin…

Les cuisses écartées, le membre dans la main, Noël était en pleine action. Sur l’écran, on voyait à présent la bouche d’Eulalie contre les lèvres parfaitement épilées de Virginie. Celle- ci guidait la tête de son amie qui lui suçotait les nymphes, jouait avec elles, les mordillant puis relâchant ces petits morceaux de chair trempés par le plaisir… Virginie soupirait. « Encore, bouffe- moi la chatte… Hmmmm, c’est bon…. ». L’homme ferma les yeux : il en avait assez vu. Il continuerait d’écouter mais n’avait plus besoin de regarder. Il imaginait parfaitement comment les jeunes filles s’amusaient, le pied qu’elles allaient prendre et les cris qui s’échapperaient de leurs gorges. Il y avait à présent des bruits liquides, des « flaps flaps » éloquents. Il n’y avait aucune douceur, aucune précaution dans les frictions qu’Eulalie prodiguait au sexe de son amie. C’était même sauvage, à en entendre celle- ci. Un léger silence, et puis, cela reprit : Noël jeta un œil à l’écran de l’ordi… Hmmmm : Virginie était couchée, à présent, sur le dos. On voyait les cheveux mi- longs d’Eulalie entre les cuisses de sa partenaire. Et celle- ci était agitée par des soubresauts. Son bassin se relevait, puis redescendait, de plus en plus vite. Impossible de distinguer ce qui se passait vraiment mais, d’après les mouvements des amies, il était clair qu’Eulalie pratiquait un cunni… au grand plaisir de Virginie. L’homme referma les yeux. « Vas- y, je vais jouir…. ». Hoquets et autres bruits très encourageants. Elle savait y faire, sa petite vicieuse. Tout le prouvait à présent. Elle était capable de s’occuper aussi bien de lui que de son amie Virginie…

Et puis, le silence…. Noël ouvrit les yeux… La vidéo était terminée. Enfin, il n’y avait plus ni Eulalie, ni Virginie sur l’écran de son ordinateur. Juste une phrase : « Un jeu à trois ? Oui ? »

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