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Les voix romaines ne sont pas impénétrables - 4.

La chambre était éclairée de rose. L'un des murs, débarrassé de ses tentures avait révélé un miroir qui le recouvrait presqu'entièrement.

La musique de Tchaïkovski emplissait la pièce. Francesca, entièrement nue, dansait sur Le Lac des Cygnes. Elle n'avait gardé que ses chaussons rouges lacés autour des chevilles. D'une grâce infinie, elle jouait de son corps, rompu à la discipline de cet art fabuleux. Lorsqu'elle se plaçait en "attitude" ou en "enveloppé" avant de tourner sur elle-même, son corps éveillait le désir... ses seins étaient magnifiques quand elle se tenait sur ses pointes, les bras tendus vers le ciel. Le reflet de son âme se lisait dans les mouvements de son corps. Ses fesses rondes et belles charmaient le regard de Don Fiore, assis dans un fauteuil confortable. Il bandait dans la bouche de Rose-Marie, agenouillée entre ses jambes. Cul relevé, elle suçait avec application ce membre qu'elle aimait sentir en elle.

Sur un signe du prêtre, Francesca se dirigea, en "saut de chat" vers le lit où elle s'assit. Droite sur le rebord, éclairée de rose, elle gardait ses jambes ouvertes, mains sur les cuisses, paumes tournées vers le ciel. Elle attendait, offrande baignée de lumière douce, de musique et de volupté. Sa poitrine se gonflait au rythme de sa respiration...

Don Fiore se retira de la bouche de Rose-Marie, et l'emmena, tenue en laisse, à quatre pattes, jusqu'à la belle danseuse qui avait commencé à se caresser. Celle-ci posa sa main sur les cheveux noirs de Rose-Marie, la guidant avec douceur sur sa fleur emprunte de rosée et s'allongea sur le dos, cuisses relevées. Don Fiore se tenait derrière Rose-Marie. Entièrement nu, il n'avait gardé que sa collerette blanche, sans doute par solidarité avec les deux femmes aux colliers noirs.

Il regardait son cul sublime remuer avec impatience au rythme de ses caresses sur la chatte de Francesca, la faisant gémir, vibrer, la faisant se donner... Il avança la main et saisit une fesse, puis l'autre. Sa langue s'appliqua à lécher la fente ainsi ouverte, frémissante, allant du clitoris jusqu'à l'anus... laissant

augurer des pénétrations douces et sauvages à faire rougir le rose de la pièce. Les deux femmes aux corps à prendre gémissaient de concert.

Délaissant momentanément la croupe de Rose-Marie, le prêtre vint se placer, à genoux au bord du visage de la danseuse qui n'attendait que cet instant pour accueillir la queue dressée. Celle-ci se promenait sur ses joues, ses lèvres, sollicitait ses coups de langue... Las de la position à genoux, il s'allongea confortablement en travers du lit et invita les deux félines à venir le sucer. Elles ne se firent pas prier et vinrent se placer de chaque côté embouchant tour à tour le sexe épanoui.

Les langues étaient agiles et les bouches gourmandes. L'une léchait les bourses, l'autre la hampe... Francesca vint se placer à califourchon à hauteur du visage du prêtre. Lèvres et bouche s'unirent de façon délicieuse. Rose-Marie n'hésita pas à enfoncer la queue luisante dans son sexe trempé et entreprit de chevaucher lascivement Don Fiore. Les deux cavalières semblaient monter à cru, qui sur la bouche avide, qui sur le sexe érigé. Se retrouvant face à face, leurs souffles se mêlèrent ainsi que leurs cris de plaisir... Leurs bouches se caressaient, leurs baisers étaient longs et torrides. Les mains de Don Fiore touchaient les seins, les culs, les hanches, les peaux brûlantes et soyeuses... La chambre s'emplissait de cris de plaisir, de vibrations intenses qui exacerbaient les sens des trois créatures. La jouissance arriva sur la musique de Tchaïkovski, créant une harmonie de cris, de râles et d'orgasmes psychédéliques.

Les voix romaines n'étaient pas impénétrables.

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