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La fesse de minuit

Rio Kurtz

Conte de Noël - Marie-Madeleine


J'avais tout préparé pour accueillir le père Noël. Le sapin, décoré de petites culottes, de soutien-gorges colorés (je ne voulais pas jouer les innocentes), et bien sûr de guirlandes lumineuses.

Le feu dans la cheminée réchauffait mon petit salon. Mon père Noël à moi ne passerait pas par-là, seuls les enfants y croyaient.

Une bouteille de Bourgogne et deux verres sur le guéridon voisin n'étaient pas de trop.

J'étais prête.

J'avais tout vérifié dans le miroir : le chignon noir parfaitement tiré en arrière, mon rouge à lèvres qui me dessinait un sourire éclatant, mes paupières teintées de mauve, un léger fond de teint, quelques gouttes de mon parfum au nom de capitale : Sofia.

J'avais mis du temps à choisir ma tenue, sexy bien sûr, un peu ?... Beaucoup ?...

Après plusieurs essayages, j'avais opté pour un déshabillé transparent de couleur rose par-dessus ma lingerie finement ouvragée. Dentelles et bas de soie blancs. J'aime beaucoup la dentelle, sa douceur sur ma peau me donne des sensations tellement agréables...

Mes dessous et le rose pastel qui les recouvrait me donnaient une apparence très accueillante.

Je me suis assise dans le vieux fauteuil en cuir et pensai à la lettre que j'avais envoyée au père Noël : "Cher père Noël, après la Messe de Minuit, je vous attendrai pour célébrer la Fesse de Minuit."

J'étais seule, comme chaque année, et je voulais me faire plaisir. Une idée un peu folle m'était venue : lui écrire !... Écrire au père Noël !... Lui demander de me faire l'amour ! Après tout, je pouvais toujours essayer. Et puis, je ne devais pas être la seule à avoir eu cette idée. Il y a beaucoup de femmes esseulées qui méritent une telle attention.

J'étais assise et j'attendais minuit. Le temps était long. Je me suis essayée à plusieurs positions sur le fauteuil : assise cuisses écartées ?... cuisses ouvertes reposant sur les accoudoirs ?... culotte ou pas ?... Oui culotte qui épouse parfaitement la fente de ma chatte et s'insinue entre mes fesses... Ou alors : jambes repliées laissant apparaître la chair en haut de mes bas ?... à quatre pattes pour lui offrir mes fesses ?... debout devant le fauteuil, dos tourné, me pencher et m'appuyer sur les bras de cuir, cul relevé ?...

Rien de mieux que de les essayer toutes pour en avoir le coeur net (oui, le cœur).

Je m'y suis mise et tout en changeant les positions, je me suis rendue compte que cela m'excitait terriblement... Je suis restée un instant à quatre pattes et mes doigts s'approchaient dangereusement de mon sexe déjà humide.

Mais pas de précipitation ! La patience est une vertu...

Je cessai aussitôt toute activité équivoque, je voulais me réserver pour mon illustre visiteur.

L'attente m'excitait beaucoup... Mes seins étaient durs, mon sexe trempé.

Il ne restait que peu de temps à patienter. J'étais bien calée dans le fauteuil, seins apparents sous la fine dentelle, tétons dressés, jambes croisées. J'essayais de calmer ma respiration afin d'être tout à fait détendue, mais mon excitation était telle que je me faisais violence pour empêcher mes mains de jouer avec mon intimité.

Les dernières minutes furent les plus longues. Était-il un vieux bonhomme bedonnant ? Non, il devait être dans la force de l'âge. Vu son activité, il devait être un peu sportif. Ce n'était pas donné à tout le monde de se glisser dans des cheminées et d'en ressortir. Cela demande un talent d'alpiniste confirmé.

Au diable les idées reçues ! Quoi qu'il en soit, je ne ferai certainement pas la fine bouche...

Minuit sonna enfin.

Le père Noël apparut. Il était d'une stature imposante, assez bel homme, et tout à fait dans la force de l'âge. Une force qui se reflétait dans son sexe monumental qui surgissait de son habit rouge.

Il ne perdait pas de temps !

J'avoue que j'étais très agréablement surprise !

-- Vous êtes d'une ponctualité sans faille, cher père Noël. Je vois que vous avez bien reçu ma lettre, lui dis-je d'une voix que je voulais aguicheuse.

-- En effet, répondit-il, la Fesse de Minuit peut commencer !

Et sans plus de manière il s'avança pour me donner sa queue à sucer.

-- Préparez-moi bien, j'ai beaucoup de cadeaux à distribuer...

Je mis tout mon cœur à l'ouvrage et je crus m'envoler lorsqu'il me souleva du fauteuil pour y prendre ma place et m'inviter à le chevaucher.

Son sexe était beau, bordé de tissu rouge, il était dur et épais. Je l'enfonçai en moi, profondément. Sa vigueur m'ouvrit littéralement et je m'empalai avec une excitation que je n'avais jamais éprouvée auparavant.

Lui, avait fermé les yeux et semblait être dans un état second. Il émanait de lui une forme de plénitude. Je recevais toutes les vibrations émises par ce bienfaiteur. Vibrations qui traversaient les murs et se propageaient au-delà des océans.

Ce soir-là, toutes les femmes étaient belles. Toutes.

Rappel :

Le don d'ubiquité ne fonctionne qu'une nuit par an...

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