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Go Down Under - Episode 2.2

Toujours faire jouer ses relations...



Comme prévu, nous quittâmes notre maison de plain-pied vers deux heures de l’après-midi. Direction Balaclava par le Tram 3. Il faisait une chaleur... Heureusement que les transports étaient climatisés. L’air frais passait au niveau de mon buste habillé d’un simple débardeur rouge au petit décolleté rond dont Gill se délectait visuellement de temps à autres sous mon regard amusé.

— Tu n’es qu’un vieux fripon. Lui avais-je soufflé l’oreille.

— Correction, je suis un esthète. J’aime ce qu’il y a de beau.

Une demi-heure plus tard, nous étions devant une grande maison entourée d’un grillage de style victorien. Judith vint nous ouvrir en faisant bien attention de ne pas faire grincer la porte. Joakim était assis dans le salon devant son MacBook. Il nous claqua la bise et nous fit assoir dans le canapé pendant qu’il allait chercher une carafe de thé glacé maison où flottaient des feuilles de menthe.

— Ça va les chéris? Demanda l’épouse à voix semi basse

— Chaudement, mais ça va. Et vous deux?

— Ça va. A part qu’on a eu l’affront de faire des courgettes à la vapeur… Le fiasco pour les faire manger. Encore Sarah ça a été, mais Zachariah…

— On a dû blinder de sel pour qu’il daigne ne serait-ce qu’en manger les trois quarts. Après ça, une compote et au lit.

— Ils dorment combien de temps ?

— Deux heures environ. Deux heures de silence…

Après quelques gorgées de thé, j’expliquais mon souci.

— J’ai trouvé ce job à la pâtisserie très rapidement donc je l’ai gardé. Je sais combien c’est très compliqué pour un expat de trouver un emploi convenable et dignement payé, je n’allais pas faire la fine bouche. Mais quand j'ai signé, je ne comptais pas rester plus d’un an. Pour les autres métiers éligibles je n’ai clairement pas la constitution physique. Puis j’ai qu’un simple BTS Vente. Donc pour renouveler mon WHV je suis un peu marron. Avec Gill on se disait que je pouvais peut faire la demande pour un Sponsored Family Visa, le 679. Mais comme on ne sait pas trop comment s’y prendre, on a préféré venir vers toi...Vu que tu connais quelqu’un qui bosse à l’immigration....

— Ne bouge pas, je vais l'appeler....

Il fouilla son téléphone de la même marque que son ordinateur. Il l’appela directement en priant pour qu’il décroche.

— Jeremy? C’est Joakim, tu vas bien?... Ça va, ça va. Écoute je t’appelle pour avoir un petit renseignement. Tu te souviens de mon ami Gill?... Voilà, il a une miss au pair depuis plus de dix mois sous WHV et elle aimerait bien rester sauf qu’elle n’a pas fait d’emploi éligible pour renouveler son visa... Ne quitte pas. T’as fais quoi déjà comme boulot?

— Vente dans une pâtisserie

— Vente dans une pâtisserie.

— Et si tu lui donnais directement le téléphone? Demanda Judith, un brin agacée par cette mise en scène

— Quitte pas je te la passe.

Je pris le téléphone et salua le prénommé Jeremy.

— B...Bonjour Jeremy.

— Bonjour Amber. Alors si je résume ton cas, tu es en WHV depuis environ dix mois et demi et tu as travaillé en faisant de la vente dans une pâtisserie. Là tu souhaites finalement rester plus longtemps au pays, c’est bien ça?

— Oui.

— Est ce que tu as travaillé plus de douze mois avant de venir?

— Oui j’ai travaillé dans un magasin de vêtements pendant deux ans. Pourquoi?

— Tu as travaillé donc. Attend...que je ne dise pas de bêtises...Ah, je l’ai! Dans ce cas, tu peux espérer le Skilled Independent Visa. C’est très long par contre, alors tu ferais mieux de t’y mettre dès maintenant. Tu peux travailler cinq ans et, si t’es intéressée, demander la nationalité australienne dès quatre ans. Sinon, il faut que tu trouves une entreprise pour te parrainer et elle pourra demander un Sponsorship Visa. Comme ça semble urger, tu peux te tourner vers un Bridging Visa, le temps que la demande pour le visa de ton choix se fasse.

— Donc je peux demander un Bridging Visa le temps de faire me demande pour un Skilled Independent Visa?

— Voilà. Et je peux t'envoyer la paperasse par mail avec les sites qui vont avec pour te faciliter la tâche. Prends aussi mon numéro si tu as d’autres questions.

Je lui donnai mon adresse tout en prenant nerveusement des notes sur un papier que Gill m’avait posé avec un stylo. J’étais assez tendue, mais je savais qu’il y avait une solution. Je ne voulais pas quitter ce pays qui m’a accueillie à bras ouverts. Et je ne voulais pas quitter Gill…

De plus, la pensée de mes parents et mes rares amis vint me hanter.

J’appréhendais leur réaction. Cela dit, je pouvais leur dire que j’avais envie de rester, tout simplement.

A plus de dix mille kilomètres, que peuvent-ils faire?

— Merci Jeremy. Merci mille fois

— C’est normal. Je t’envoie tout ça sur ton adresse.

— Je te repasse Joakim.

Il reprit son téléphone et continua la conversation dans le jardin.

Judith me resservit un autre verre de thé glacé que je bus cul sec. Gill me caressait tendrement la cuisse, ce genre de caresse tendre et sans arrière-pensée, puis il me fit un petit baiser sur la joue.

— Petite question comme ça, tes parents, ils savent?

— Pour le visa?

— Oui et...pour Gill.

— Ni l’un ni l’autre. Que je veuille rester plus longtemps ce n’est pas ce qui va les emmerder. Mais leur dire que je suis avec un homme qui sort de dépression, et qui a vingt ans de plus que moi… Ça va être plus compliqué. Ce n'est pas qu’ils sont étroits d’esprit… C’est juste qu’ils sont étouffants. A trop s’inquiéter pour moi, j’ai l’impression qu’ils m’empêchent de vivre. A plus de vingt ans ils me disaient encore de ne pas parler à des inconnus et ne pas monter dans une voiture avec n’importe qui.

— Tu sais, être parent est l’une des choses les plus dures au monde. Et il n’y a pas de mode d’emploi. On cherche juste à faire au mieux.

— J'ai plus de vingt ans, Judith! Je sais ce que j’ai à faire, et surtout ce que je ne dois pas faire.

La conversation fut stoppée net par une petite voix qui cria

Mamaaaaaaaaaaa

Judith se leva d’un bond et alla vers la chambre de Sarah. Elle revint quelques minutes plus tard avec son petit bout de chou dans les bras, coiffé d’une tignasse châtain foncé, enveloppée dans un petit pyjama d’été rose bonbon et une tétine dans la bouche. Elle fit un bonjour de sa minuscule main.

— Bonjour Sarah. Ben alors? On a fait un vilain cauchemar? Lança Gill d’un ton enfantin

— Joakim va lui donner sa compote. Au fait, j'étais en train de faire du tri dans mes affaires avant que vous arriviez, j’aimerais savoir si Amber est intéressée.

— Je veux bien voir.

Joakim, son appel enfin fini, donna une compote pomme fraise à Sarah. Entre temps, Zachariah s’était réveillé et mangeait une pomme que Gill lui coupait en quartiers.

Judith était plus grande et plus développée que moi. Certaines robes rebalaient à mes pieds. C’est alors que je remarquais un curieux sac en plastique noir opaque avec un gros X en scotch rouge.

— Il y a quoi là-dedans?

Elle vérifia que les enfants n’étaient pas dans les parages puis me répondit:

— Des sexs toys que je vais revendre aussi.

— Je peux voir?

Un poil gênée quelques secondes, elle ouvrit le sac devant moi. Des sous-vêtements coquins, un martinet, des pinces à tétons, un plug anal en inox surmonté d’un bijou bleu, et...un godemichet. C’est ce dernier objet qui attira mon attention.

— Excuse-moi Judith, mais, le godemichet là…

— Il est désinfecté, ne t'inquiète pas. Plongé dans l’eau à cent degrés pas plus tard qu’hier soir.

— Tu peux m’en dire plus?

Elle ferma la porte et sortit l’objet du sac pour me le montrer sous plusieurs angles. Elle m’en parlait presque comme si c’était un outil du rayon bricolage de chez Leroy Merlin.

— Alors c’est un godemichet ultra réaliste en silicone de vingt centimètres de long et cinq de large. Zéro pour cent phtalates. Utilisable aussi bien en pénétration vaginale comme anale, mais avec lubrifiant à l’eau uniquement. T’as une ventouse ici et tu peux en faire un harnais. Le petit plus c’est qu’il est thermosensible. Tu le mets dans l’eau chaude, il devient souple et chaud comme un vrai sexe d’homme, tu le mets dans le freezer, il sera dur comme du bois.

Je marquais un temps de réflexion. Gill adorait me regarder me caresser, me mettre des doigts et me donner du plaisir. Peut-être qu’avec un jouet de cette envergure, ça rajouterait quelque chose à nos ébats.

Je demandai à l’épouse d’aller le chercher. Je voulais lui proposer cette idée.

Il en avait le regard très enthousiaste.

— Alors? Qu’en penses-tu? Ça pourrait être un bon compagnon de jeu.

— C’est vrai qu’un joujou comme celui-là, tout simple, offre pas mal de possibilités. On peut être créatifs avec ça.

— Toi devant mes cuisses écartées entrain de jouer avec ce joli bout de silicone…

— N’en dit pas plus, je vais bander! Et il y a des enfants…

— Vas me chercher mon sac à main, je vais le cacher dedans.

Etrangement, Gill paraissait un peu pressé de rentrer. Il prétexta les heures de pointe dans les transports pour écourter le goûter. J’en étais amusée et en moins de cinq minutes nous étions dehors. L’air s’était un peu rafraîchi. J’en avais les tétons qui pointaient sous mon haut.

— Ouh, ça s’est rafraîchi

— Oui j’ai remarqué. Tes seins font office de thermomètre

— T’as fini oui? Dis-je d’un ton railleur en croisant mes bras pour le priver de cette vue.

Comme si le hasard, ou le destin, était avec nous, le tram arriva en même temps que nous. La foule était assez dense, normal pour une sortie de bureaux, tout le monde avait le nez dans son téléphone ou surveillait son arrêt. A peine les portes s’étaient refermées que le tram freina brusquement. Par réflexe je m’accrocha à Gill par la taille et se dernier eut le temps de remonter sa main pour me tenir au niveau des fesses. La foule râla légèrement.

— Pourquoi il a freiné ?! Lançais-je en me hissant sur mes pieds dans l’espoir de voir la cause de se freinage d’urgence.

— Surement quelqu’un qui a manqué de tomber sur la voie... Répondit-il en ôtant sa main de mon postérieur.

Je m’approchais de son oreille et lui chuchota :

— Pourquoi tu as enlevé ta main ?

— Tu veux que je la remette ?

— Oui... Tu veux bien me caresser un peu ?

Il eut un sourire à la fois amusé et taquin.

— Et après tu dis que c’est moi le fripon.

— Je sais qu’on peut être surpris...Mais je ne sais pas pourquoi, j’ai envie de tes doigts sous ma jupe...

Il plaqua sa main contre ma jupe. Il palpait doucement mes fesses un peu plates à travers le tissu. Ses lèvres m’offrirent un léger bisou dans le creux de mon oreille. Un violent frisson parcourut mon dos. Mes tétons étaient si durs que j’en avais presque mal à force de sentir le frottement de mon débardeur.

Des irritations étaient si vite arrivées, béni soit celui qui a découvert les vertus de l'aloe vera...

— Je garde un œil autour de nous... Toi, laisse-toi aller...

Je bougeais doucement mes fesses pour accompagner le mouvement. Je sentais alors deux doigts passer sous ma jupe et caresser la zone entre mon anus et mon vagin qui commençait à s’humidifier. Je déplaçais lentement une jambe pour lui laisser plus d’espace à explorer. N’étant pas experts dans le domaine des caresses dans les transports en commun, on n’osait pas aller plus loin. Et pourtant j’avais envie qu’il me pince les tétons jusqu’à me faire grimacer de douleur, qu’il écarte mon sous vêtement, qu’il me caresse et qu’il me doigte de sa main forte...

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