top of page

Collègue - 6.

Ce n’est que lorsqu’elle appuie sur le bouton que je remarque qu’il y a une sonnette et je me dis qu’il faut vraiment connaître l’endroit pour y entrer. Quelques secondes passent avant que la porte ne s’ouvre sur un homme imposant en chemise blanche dont le visage s’éclaire lorsqu’il voit celle que j’accompagne.

— Oh ! Quel plaisir de te revoir déjà ! Et visiblement accompagnée cette fois. Tu avais pourtant trouvé de quoi t’amuser la dernière fois, non ?

— Certes oui ! Mais je me suis dit qu’amener de nouvelles têtes ne peut être que mieux et ce garçon, même s’il est encore novice, sera, j’en suis persuadée, un nouveau pilier de l’établissement très rapidement.

Le cerbère s’efface devant nous.

— On papote, on papote, mais vous serez bien mieux à l’intérieur, entrez !

Je sens le regard de ce monsieur me jauger tandis que nous passons le sas, avant qu’il ne me mette la main sur l’épaule

— Bienvenue ici ! C’est un univers où les règles du monde extérieur sont abolies dans lequel tu viens de mettre les pieds, alors oublie-les. Il n’en existe pas moins de bien spécifiques ici et il faudra que tu t’y plies mais je pense qu’elle t’expliquera tout cela bien mieux que moi. Pense seulement que le maître mot de cet endroit est le plaisir, quel qu’il soit, et profite bien de ce qui te sera accordé.

Je ne suis pas surpris par son tutoiement mais ce n’est pas pour autant que je le lui rendrai. Il est très certainement de la même espèce que ma bien étrange collègue et je ne m’aventurerai pas plus à la moindre manifestation de familiarité avec lui que je ne le ferai avec elle. Je me fends donc d’un : “Je vous remercie pour vos conseils Monsieur, et je saurai les suivre” auquel il me répond en me disant que je suis en effet un élément prometteur si je suis aussi neuf dans le milieu que ce qu’elle prétend, ce dont il ne doute pas au vu de la candeur que je dégage.

Posts récents

Voir tout
Les carnets du Piémont - 5.

Elle m’embrasse. Ce n’est pas un baiser tendre. C’est un baiser qui me met à ma place. Je sens lui, sur ses lèvres. Et l’effet que ça me fait n’est pas de la jalousie.

 
 
 
Les carnets du Piémont - 4.

Alessandro semble détendu. Mais je vois, dans ses gestes mesurés, dans la manière dont il l’observe, que son désir est là.

 
 
 
Parking 18. - Promenade en bateau (2) sans culottes

— Vous qui avez l'oeil aiguisé, que diriez-vous de nos paysages intimes ? susurra la belle Donatienne. Et elle déboutonna le haut de sa robe, laissant apparaitre ses seins dont les tétons eurent tôt f

 
 
 

Commentaires


vos lectures 1.jpg

© 2022 par Vos lectures érotiques. Créé avec Wix.com

bottom of page