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Collègue 2 - 3.

Le rosebud est désormais rangé au fond d’un tiroir, bien à l’abri des regards, mais il n’en occupe pas moins mon esprit. Il est certes très beau mais elle ne me l’a pas offert pour que je m’en serve de presse-papier et je me demande bien quand il faudra que je le porte, si j’y parviens. Je n’ai toutefois pas à me poser la question très longtemps : je reçois de la part de Sabrina une invitation à un quick call dans une de nos salles de réunion, sobrement appelé “Prise en main”. Je n’ai bien sûr pas manqué de remarquer qu’il s’agit de celle qui se trouve à l’écart des autres bureaux et dont l’insonorisation et les stores opaques interdisent à quiconque passe devant de simplement savoir ce qui s’y déroule. Je ne peux que la louer pour la connaissance des lieux qu’elle a pu acquérir en si peu de temps et, à présent, je commence à spéculer sur le contenu de cette réunion au débotté durant laquelle nous risquons de tout faire sauf appeler qui que ce soit.

La matinée se passe sans que je n’aie plus de nouvelles de sa part et, chose étrange, je ne la retrouve pas dans la salle de restauration à l’heure de la pause déjeuner. Nous sommes pourtant censés nous retrouver juste après et j’espérais espérer échanger au moins un regard avant l’heure. Un peu déçu, je grignote sans appétit, les yeux baissés vers mon assiette, sourd et aveugle à mon environnement et c’est peut-être mieux. Mon repas fini, je me dirige vers le lieu de mon entrevue. La porte est entrebâillée et je vois qu’il y a de la lumière à l’intérieur. Je frappe délicatement.

— Entre, je t’attendais !

Je constate alors qu’elle a mangé ici bien que cela ne soit pas vraiment permis par le règlement. Je m’apprête à le lui faire remarquer lorsqu’elle m’interrompt.

— J’ai préféré passer un peu de temps ici pour me familiariser avec les lieux. C’est très intéressant tu sais ? Sans compter que j’espérais que tu serais un peu en avance pour que nous puissions commencer et tu sais tout aussi bien que moi que ce à quoi nous allons nous livrer n’est pas plus autorisé que de se restaurer.

Je ne peux pas lui donner tort et je me maudis silencieusement pour mon manque d’à-propos. Pas très longtemps car, après avoir verrouillé derrière moi, elle vient s’asseoir sur la table centrale, très près du bord et les talons aux fesses. C’est alors que je me rends compte, lorsqu’elle en écarte les pans, du fait que la longue jupe que j’avais cru très sage à son arrivée ce matin est fendue jusqu’à la ceinture. Elle ne porte bien évidemment rien en dessous et je vois presque ses lèvres du bas palpiter d’impatience. Elle repousse une chaise du bout du pied et m’invite à m’y asseoir, de sorte que je n’ai qu’à me baisser pour embrasser sa vulve.

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