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A trois : mise en situation 1/3

Un couple, Blanche et Joachim, rencontre Mathieu...

Chacun des trois raconte la chose comme il la ressentie.


C’était un de ces jours où tout semble se dérouler idéalement. Le ciel était lumineux, pas un nuage. Une chaleur tout à fait confortable sans moiteur. L’air circulait, donnant un peu de fraîcheur.

Pourquoi Blanche prenait-elle la peine de parler de température ? Simplement pour justifier le fait de dire comment elle était vêtue…

Comment satisfaire deux hommes qui ont des goûts diamétralement opposés en terme de tenue ? Le plus jeune des deux aimait les femmes apprêtées, les talons, le maquillage léger mais présent. Alors que l’autre préférait plutôt celles qui s’habillaient confortable, aucun bijou… Nature, quoi… Une seule chose les reliait : leur amour pour les jupes courtes et l’absence de culotte.

Joachim savait que Blanche n’était aucunement gênée de se promener les fesses et le sexe à l’air. Mathieu allait bientôt le découvrir.

Cette fois, c’était Joachim qui avait pris les devants. « Laissez-moi faire, Blanche, voulez-vous ? ». L’homme avait l’habitude des manigances de son amie et il se sentait de taille et d’inspiration à prendre le relais pour leur prochain rendez-vous. Ah, il allait se surpasser. Prévoir comment et où retrouver ce Mathieu qui avait l’air de tellement l’intéresser…

Elle reçut donc un mail, en pleine semaine. « Selon les disponibilités que vous m’avez communiquées, j’ai réservé une chambre au Treviso. Mathieu sera de la partie. C’est pour le jeudi 1er juillet… Je viendrai vous chercher à la gare. J’ai vérifié les horaires des trains. Je vous attendrai à onze heures. Les consignes : rien sous votre jupe. Ôtez ce qui convient dans les toilettes du train… J’ai un projet pour notre trajet jusqu’à l’hôtel. Et… portez des talons : vous savez combien notre complice aime ça. »

C’est entre Ottignies et Bruxelles qu’elle opéra la manœuvre : elle troqua ses chaussures plates bleu marine contre des escarpins noirs avec un talon … raisonnable de 7 cm. Quant à son string noir, aussitôt retiré, aussitôt fourré dans ce grand sac en cuir qu’elle transbahutait constamment. Une lingette passée sur son front, ses joues puis entre ses cuisses. Elle se remit un trait de crayon sous les yeux et un peu de mascara sur les cils. Ses yeux brillaient : elle était certaine que tout se passerait bien. Avec deux messieurs de cette trempe, cela ne pouvait en être autrement.

Elle descendit du train, un peu intimidée. Tout le monde devait la regarder et s’apercevoir qu’elle ne portait ni culotte ni soutien-gorge (ça, c’était une petite attention pour vous, J.). Elle emprunta l’escalier qui reliait le quai à l’intérieur de la gare pour gagner le hall. Plus que quelques instants et… elle allait retrouver cet homme qui lui tournait la tête depuis un moment. Elle était heureuse.

Une autre volée de marches : elle était hors de la gare. Elle marcha, hésitante, perchée sur ses talons, en tenant un peu sa jupe pour ne pas la laisser trop s’écarter de ses jambes. L’air tiède s’insinuait entre ses cuisses. « Ah non, pensa-t-elle, je m’étais rafraîchie et à présent… »

Il était là, dans la rue juste à côté du piétonnier. Debout, à côté de la portière de sa voiture racée (ça, c’est pour vous, M.). Joachim l’attendait, un petit sourire aux lèvres.

— En forme ? furent les seuls mots de l’homme.

Il invita Blanche à s’installer à l’arrière de son carrosse.

— Quelle bonne surprise, s’esclaffa cette dernière.

Mathieu était là, assis très sagement. Un sourire lumineux accroché aux oreilles. Elle aimait son regard vert, ses dents bien alignées… Elle était heureuse de le retrouver. Elle ne l’avait vu que deux fois en tout et pour tout mais il se dégageait une telle complicité physique et intellectuelle entre eux qu’il y avait un moment qu’elle espérait le revoir…

— Je ne vous aurais pas imaginée dans cette tenue, lança-t-il avec un petit ton railleur…

— Et vous n’avez pas encore tout vu, fit Blanche en s’installant à côté de Matthieu.

À peine assise, elle fit remonter sa petite jupe, dévoilant largement ses cuisses.

— Un peu plus haut ? ajouta-t-elle, mutine.

— Attendez donc que je m’installe et que nous démarrions, intervint Joachim.

L’homme orienta le rétroviseur vers le couple. Il pouvait observer Mathieu dont les yeux brillaient avec envie. Et Blanche, qui semblait toute petite, à la droite de l’homme, et qui le regardait.

— Je peux ? furent les seuls mot de Mathieu.

Il fixait Blanche intensément. Elle hocha la tête en murmurant un petit « Bien sûr » sourdement. Elle avait décidé de laisser les hommes se servir tour à tour. Elle connaissait l’amour de Joachim pour ses seins. Quant à Mathieu, elle découvrirait au fur et à mesure…

— Je connais votre sensibilité entre les cuisses, Blanche, lança le conducteur.

Il avait les yeux alternativement sur la route et dans le rétroviseur.

— Le trajet n’excède pas dix minutes, poursuivit-il. Cela vous laisse peu de temps, Mathieu.

Blanche sentait l’homme impatient. Mathieu avait remonté la jupe courte et ses doigts jouaient à présent le long des cuisses de sa complice. Elle sentait combien il était timide, aussi, et elle estima que sa retenue était charmante et délicate.

— Vous voudriez que …. ? l’interrogea-t-elle en écartant vraiment les jambes et en prenant la main de Mathieu.

Elle la déposa sur son pubis et plaqua sa bouche contre celle de l’homme.

« Aux grands maux les grands remèdes » avait-elle l’air de penser. Ils n’allaient pas se tourner autour plus longtemps. Ils étaient presque arrivés au Treviso…

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