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Une domination particulière




Ça aurait pu rester… banal. Juste deux visages masqués, cagoulés et deux corps vêtus de noir. C’était mal me connaître. Mais plongeons dans le vif du sujet.

Sans rien exiger d’elle, je lui avais parlé d’un texte qui mettrait en scène une domination un peu particulière. Je savais qu’elle écrivait pour des concours. Elle m’avait parlé de bouquins, aussi, que j’ai trouvés sur Amazon. Elle m’avait envoyé deux histoires. Pas mauvaises. Mais pas du genre que j’aime tellement.

Et puis, alors qu’elle ne m’avait pas avertie par chat, un matin, je trouvai son récit dans ma boîte mails…

Elle savait que ce qu’il m’aurait plu de lire, c’était un texte au sujet d’une fellation. J’avais été en présence d’une soumise (mais l’était-elle réellement ?) qui m’avait accordé une gâterie… magique. Je n’avais pas expliqué réellement à Bleue ce qui m’avait tant plu dans cette pratique et surtout, ce moment particulier avec cette autre femme. Cependant, je ne doutais pas qu’elle avait lu entre les lignes et qu’elle savait pourquoi j’avais autant apprécié l’instant.

Cela commençait de cette manière….

« Entre adultes consentants, on peut aller très loin mais… ce n’est pas le « loin » qui m’intéresse. Quoi que… »

J’aurais pu être cet homme, pas spécialement grand, ni musclé mais raffiné et un peu démoniaque. Comme lui, j’aurais pu inviter une jeune (ou moins jeune) femme à me rejoindre. Qu’elle ait le visage caché m’aurait plu, oui. Et qu’elle me laisse être masqué, aussi. Je n’avais pas envie, dans un premier temps, qu’elle remarque combien j’étais excité. Qu’elle le voie dans mes yeux. Je préférais qu’elle les imagine, brillants, lubriques et un peu fous.

Donc, une femme rejoint un homme dans une chambre. Ils sont masqués tous les deux. L’homme a promis de ne pas regarder la femme. Il se contentera de se laisser faire.

Il est debout face à elle, assise sur le bord d’un lit immaculé. Il attend qu’elle le désape mais… juste le bas. Et juste de quoi saisir son sexe.

Il ne la scrute pas. Ce qu’il a perçu d’elle, avant de se planter là, c’est qu’elle est plus petite que lui, qu’elle n’est pas frêle et qu’elle donne l’impression d’avoir choisi ses vêtements pour lui plaire. Une robe en cuir noir qui moule ses seins et ses fesses. Elle porte une cagoule mais il peut constater combien ses yeux pétillent et brillent. Elle sait pourquoi elle est là et visiblement, ça l’excite.

La consigne étant « nous ne dirons rien ni avant, ni après et puis, nous nous séparerons pour toujours », aucun mot ne sortira de sa bouche ni de celle de cette femme.

Elle est donc assise sur le bord du lit, les doigts prêts à ouvrir la ceinture, déboutonner le pantalon de costume noir, en descendre la tirette. Et puis, il imagine qu’elle fera tomber l’habit jusque sur les pieds de l’homme qui n’aura pas de sous-vêtement. Cette dernière précision, c’est elle qui l’a donnée.

La bandaison magnifique lui fera un peu perdre les pédales de surprise mais elle se ravisera vite. Elle choisira de ne pas cajoler le sexe tendu de l’homme mais de l’emboucher goulument sans attendre. Alternant va-et-vient langoureux ou rapides, elle s’aidera de sa main pour serrer la base de la queue longue et fine. Il est fier de ses attributs : il sait que la gorge profonde n’est pas aisée avec un engin de cette taille. Il reconnait donc les mérites de ses partenaires qui se risquent à le gâter de cette manière.

Il profite des doigts courts, experts. De la bouche voluptueuse aussi, qui s’applique à le satisfaire.

Il se sent loin, très loin dans cette bouche qu’il ne voit pas. Elle est si douce et si précise. Elle exécute la pratique très minutieusement, gâtant chaque zone de son sexe d’une manière particulière.

La langue un peu dure contre le gland, la bouche entière entourant la hampe. Et puis, les joues qui se creusent pour caresser, de l’intérieur, le sexe, et le presser contre elles. Il rêverait presque d’être entre les seins de cette femme. De l’endroit où il est, il voit la poitrine de sa partenaire se soulever au rythme des mouvements d’intromission qu’elle prodigue à sa queue.

Elle doit être nue sous la robe. Il voit ses seins darder, surtout le droit. Il aurait envie d’attraper le téton durci. Cela l’excite un moment mais, se ravisant, il se concentre sur son plaisir à lui. Ce sera pour plus tard…

Elle s’applique. De temps en temps, elle ressort l’engin de l’homme de sa bouche, s’humecte les lèvres rapidement puis se remet à la tâche. Elle le fait entrer profondément. Il bute dans le fond de sa gorge. Il se rend compte que cela ne doit pas être très agréable pour elle mais visiblement, cela ne l’arrête pas. Elle a même l’air de prendre du plaisir à la manœuvre.

Et puis, tout à coup, il ne sent plus la main de sa complice autour de son sexe. Il baisse les yeux et remarque qu’elle a les jambes vraiment ouvertes. Jambes ouvertes mais yeux fermés. Elle savoure : la pulpe de ses doigts contre sa toison pubienne à elle. Petites caresses de plus en plus insistantes entre ses lèvres qu’elle écarte. Au plus elle les éloigne l’une de l’autre, au plus sa bouche se… transforme. Sa salive se fait plus liquide. Il se sent coulisser en elle avec plus de facilité. Elle joue avec son sexe… Cela semble l’exciter davantage, de se caresser elle-même. Ils en profitent tous les deux.

Elle ronronne et gémit. L’homme a envie de se laisser aller tant la situation attise son désir.

Il n’a pas envie de lui éjaculer dans la bouche… Il ne veut pas lui « infliger ça… ». Il ne dit rien mais saisit sa queue et se termine dans un mouchoir. Il loue mentalement le personnel de l’hôtel qui dispose de nombreuses boîtes de Kleenex un peu partout dans les chambres.

Elle est pantoise mais visiblement, ça l’encourage à se donner du plaisir de son côté. Alors qu’il éjacule, elle se recroqueville sur le lit, un peu prise d’une envie frénétique de se masturber.

Il avait juste dit qu’il ne voulait pas l’entendre parler. Et c’est ce qu’elle respecte.

Par contre, les sons gutturaux qui sortent de sa bouche entrouverte, sont très évocateurs de son plaisir. Des petits râles doux, des hmmmm. Il se dit que s’il l’avait vue dans cet état avant de jouir, il l’aurait pénétrée et lui aurait arraché de vrais cris…

Qu’à cela ne tienne. Ils auront certainement l’occasion de se revoir. Au diable ses premiers souhaits : « nous ne dirons rien ni avant, ni après et puis, nous nous séparerons pour toujours ». Ils en ont déjà respecté un, et pas des moindres…

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