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Parking - 3. Au château (2)

— Ah ! Vous voilà enfin, s'écria la Marquise impatiente.

L'élégant aristocrate vint la rejoindre :

— Oh, chère Donatienne, ne dit-on pas que l'attente qui mène au plaisir en décuple l'intensité ?

Il se pencha pour le baise-main de circonstance. Elle l'arrêta d'un geste, s'assit sur le bord de la table, retroussa sa courte robe bouffante d'un blanc immaculé, et posa sa main sur son sexe dénudé. Sa lingerie de dentelle blanche, bas et porte-jarretelles finement ouvragés, encadrait sa douceur intime. Le Marquis s'empressa d'effleurer de ses lèvres cette main audacieuse. Son attention était tendre.

Désignant la belle soumise :

— Quelle est cette créature si bien harnachée ?

— Elle est là pour notre bon plaisir, mon aimée.

— Eh bien, ne perdons plus de temps, dit-elle en faisant un signe à la majordome.

Prompte à réagir, celle-ci conduisit la femme entre les cuisses de la Marquise qui se tenait toujours sur le bord de la table en bois massif, robe relevée. Elle pressa ses épaules pour la mettre à genoux et alla servir un verre de Bourgogne aligoté de haute qualité à sa Maîtresse.

— J'ai soif ! Trempons nos lèvres ! dit la belle aristocrate, saisissant les cheveux noirs de la soumise et plaquant sa bouche contre son sexe.

Et en effet, toutes les lèvres étaient trempées.

Toutes ? Non.

Celles de la majordome étaient injustement délaissées. Elle s'approcha du Marquis, qui trempait les siennes dans un whisky à peine plus âgé que lui et se réjouissait de ce qu'il voyait. Assis sur un siège à accoudoirs, il lui fit signe de se mettre à ses pieds. Obéissante elle s'exécuta. Elle savait ce qu'il attendait d'elle et déboutonna son pantalon, mit à l'air libre la noble queue et entreprit de la branler avec application entre ses seins qu'elle avait libérés. Le corset qui enserrait sa taille n'ornait plus que ses hanches et son cul rebondi.

Le sexe du Marquis disparaissait entre les seins généreux, pour aussitôt refaire surface. Il jaillissait, rigide, jusqu'à rencontrer la langue agile qui lui lapait le gland, et redescendait se perdre dans la moiteur chaude et douce de la superbe poitrine qui le chérissait.

Le bel homme fut tiré de ce tourbillon de plaisir par la voix de la Marquise :

— Eh bien cher et noble époux, délaisseriez-vous votre Reine de coeur ?

Pour toute réponse, le Marquis se leva et ordonna d'une voix claironnante :

— Musique !

La majordome se dirigea, seins en liberté, vers un meuble dans lequel se trouvait un vieil électrophone et fit jouer "Lacrimosa" de Mozart.

Dès les premières notes, l'homme en smoking, pantalon baissé mais toujours d'une élégance indiscutable, déclara :

— Vous avez raison belle dévergondée ! Il est temps de reprendre possession de cette forteresse qu'est votre cul magnifique !

Il s'avança, sexe dressé. Débarrassé de son smoking dont il n'avait gardé que la ceinture de satin noir qui lui ceignait la taille et, soutenu par les choeurs envoûtants qui rehaussaient sa noblesse nue, écarta la soumise d'entre les cuisses de la Marquise.

Elle alla rejoindre la majordome qui se tenait debout, véritable factotum, prête à répondre à la moindre sollicitation de son Maître. Ses seins n'attendaient que des caresses, ils allaient les recevoir des mains de la soumise.

— Marie-Florence, faites-en ce que bon vous semble, suggéra sa Maîtresse, elle mérite toute votre attention.

Le Marquis ajouta :

— Vous direz à Igor de la raccompagner au Couvent du Carmel avant le lever du soleil. Qu'il soit ponctuel, la Prieure, bien que sévère, saura être indulgente avec cette docile novice.

— L'une aura sa récompense, l'autre sa pénitence, ironisa sa jolie épouse d'un ton si malicieux qu'il ferait se damner un saint.

Puis elle se retourna, se pencha sur la table et tendit son noble fondement à la queue qui était déjà sur le point de l'envahir.

— Hardi mon ami ! Entrez donc au plus profond, vous n'êtes que dans l'antichambre !... Allons !... Poussez votre dard dans mon petit boudoir privé !... Mettez-y toute votre fougue !... Enflammez mes entrailles, je vous veux conquérant comme au champ de bataille !...  Ne mérité-je pas votre ardeur ?...  Mon cul est à vous, offrez-lui votre queue gorgée de ce sang bleu qui bat dans le relief de vos veines ?... Soyez digne de votre ancêtre, le Marquis de La Fayette qui s'est pris d'amour pour le nouveau continent... Prenez le vôtre !... Faites encore de moi votre nouveau continent !...

D'un vaillant coup de reins qui ouvrit la royale voie, le Marquis, piqué au vif, s'enfonça dans le sublime gouffre et entama une série de va-et-vient à la hussarde qui firent crier la Marquise devenue catin sensuelle et sauvage. Elle était belle Donatienne.

L'homme s'immobilisa, mais resta dans la place qu'il venait de prendre d'assaut. Il fit un signe à la majordome qui s'empressa de lui apporter son verre, but une gorgée de son précieux nectar et asséna une claque sur les fesses serrées qui embastillaient sa queue toujours dure comme le marbre.

La Marquise savait comment entretenir l'érection qui l'empalait. Elle en jouait actionnant les muscles qui enserraient la hampe frémissante. Le Marquis, sous les contractions savantes de sa belle épouse, dégustait sans vergogne son whisky au goût prononcé de tourbe. Il ne bougeait pas. Il laissait vivre leurs sensations, presque impassible... Presque.

Les contractions initiées par la Marquise se firent de plus en plus rapprochées, il faillit lâcher son verre lorsqu'elles devinrent incontrôlées. En revanche elles lui firent lâcher sa semence sous les cris de plaisir de sa noble conquête, si sensuelle. Irrésistiblement désirée, puis vaincue.

Une porte s'ouvrit et la tête rubiconde d'une matrone à toque blanche surgit dans l'entrebaîllement :

— On peut servir ? Le souper va refroidir !

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