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Parking 10. - Après-ski

Rio Kurtz

APRES-SKI


Le Marquis et son épouse Donatienne étaient rentrés au château en Bourgogne après leur séjour vivifiant à la montagne.

La Prieure du couvent du Carmel avait demandé à voir le Marquis. Assise du bout des fesses sur un fauteuil rembourré à accoudoirs, elle attendait.

La pièce était éclairée par la lueur du feu qui brûlait dans la cheminée et quelques candélabres savamment disposés.

Le soir était chaud. Elle avait ôté la lourde cape qui était la règle l'hiver à l'extérieur du couvent, et portait admirablement sa tunique de laine à même la peau. Seuls des bas noirs et opaques épousaient ses jambes jusqu'en haut de ses cuisses.

Cuisses dont elle découvrit la chair en ajustant une attache du porte-jarretelles qui entourait ses hanches.

De longues minutes s'écoulèrent.

Elle était seule mais avait l'étrange sensation d'être observée...

Elle connaissait bien le Marquis et les vices qui l'habitaient...

La nonne, malgré sa dure vie au couvent, était séduisante, ses courbes attirantes. Ses efforts pour rester pure au regard de ses vœux de chasteté s'étaient révélés vains le jour de sa première rencontre avec le Marquis. Possédée par la présence charismatique, énigmatique du personnage, elle s'était éprise de lui d'une façon qu'elle n'osait confesser.

Un léger cliquetis provenant du mur qui lui faisait face attira son attention. Elle était sûre que le regard de son hôte épiait chacun de ses gestes.

Cela l'excitait et elle se prit au jeu, fit mine de remonter ses bas, de manière lascive depuis les chevilles jusqu'en haut des cuisses... Les écartant négligemment... Croisant et décroisant les jambes...

Un autre cliquetis se fit entendre.

- Ne bougez pas.

Elle resta un moment comme ça, jambes ouvertes. Provocante.

La voix du Marquis était sortie d'une tête de moine chauve et joufflu en céramique posée sur le rebord de la cheminée.

- Caressez-vous.

L'audacieuse religieuse, écarta encore plus les cuisses, comme envoûtée par la voix chaude du Marquis. Elle voulait en reccueillir les vibrations sur son sexe trempé.

Ses doigts étaient déjà sur son clitoris qu'elle effleurait doucement, revenaient inlassablement sur ses lèvres mouillées...

- Tournez-vous. Remontez votre tunique sur vos reins... Penchez-vous bien...

La voix du Marquis était ferme sans être trop autoritaire. Il savait moduler son timbre et dominait, de cet organe, la soumise pécheresse. Sa voix était "luxe, calme et volupté".

La porte s'ouvrit. Marie-Florence, la majordome, entra avec un plateau sur lequel était dressé un godemichet de bonne taille. Elle le déposa sur le sol, au pied du mur qui faisait face aux fesses tendues vers le ciel, et quitta la pièce.

- Retournez-vous et venez jusqu'au mur à quatre pattes...

La belle n'hésita pas et s'approcha du gode qui l'attirait comme un aimant. Elle ondulait de sa croupe dénudée, féline diablesse brûlante de désir.

- Empalez-vous sans attendre ! ordonna la voix.

La belle écarta ses cuisses et s'accroupit sur la hampe solidement fixée au plateau de bois.

Un râle mêlé de gémissements sonores accompagna cette pénétration tant désirée. S'ensuivit une danse endiablée dont les soubresauts sensuels faisaient danser ses seins emportés vers un érotisme infernal.

C'est à ce moment-là que le sexe du Marquis surgit d'une ouverture pratiquée dans le mur à bon escient.

La queue avait traversé la paroi aménagée et se dressait fièrement devant la bouche ouverte qui n'attendait qu'elle...

La religieuse était toute dévouée et suçait avec ferveur, empalée sur le gode, elle léchait le gland gonflé avant de l'enfoncer au fond de sa gorge... Elle se sentait dominée par le plaisir... Ce plaisir qui la menait à l'extase... Ce plaisir qui ressemblait à un paradis de flammes douces...

Elle jouit bruyamment tout en s'étouffant à moitié avec le jet de semence chaude qui avait envahi sa gorge...

Son corps resplendissait de bonheur !...

Son âme resplendissait de lumière !...

La femme se dressa sur ses genoux, tournée vers le ciel, toute tremblante, dans une béatitude authentique... Et les gouttes salées qui coulaient doucement sur ses joues étaient des larmes qui lavaient tous les péchés.

...............

"Dilige, et quod vis fac."

(Saint Augustin)

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