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Papier vergé vs feuillet origami fleuri - La faim justifie les moyens 2

Elle commença par passer son majeur le long de la raie de l’homme. Elle avait le nez et la bouche à la hauteur de son gland. Son sexe avait repris une belle dureté. Elle n’allait pas jusqu’à l’anus, juste « juste avant ». Elle voyait le bassin de Noël commencer de bouger et son ventre se serrer et puis se relâcher. Elle continua en effectuant des va et vient sur son membre avec sa bouche, en enserrant la base avec la main qui n’était pas encore occupée. L’homme grognait.

— Encore ma vicieuse… Tu es vraiment douée. Tu sais ce qui me plait, surtout, ne t’arrête pas

Elle engloutissait à présent le sexe de son partenaire sur toute sa longueur. C’est ce qu’il préférait : qu’elle colle son nez contre sa toison. Sa main ayant quitté le sexe de l’homme, elle saisit ses bourses, les englobant et les faisant jouer.

— Oorgh… oui….tu es bonne, ma petite putain… Continue.

Cela excitait autant la jeune femme que l’homme. Elle n’aimait pas à proprement parler cette manière crue qu’avait Noël de s’exprimer. Ce qu’elle appréciait, au contraire, c’était de le sentir aussi excité. Elle entendait sa respiration sifflante, l’étranglement de sa voix. Elle sentait le haut de ses cuisses frémir, trembler. Elle était certaine que l’orgasme n’allait pas tarder.

Noël, pour s’exciter davantage, avait fermé les yeux : il faisait défiler de jolies images dans son esprit. Eulalie et son amie Virginie. Il aimait leur perversité. Il aimait la manière dont elles s’étaient exhibées pour lui sur ces photos puis dans la petite vidéo. Il aimait la bouche d’Eulalie contre l’intimité de Virginie, les mouvements de sa langue contre le clitoris de la jeune fille, les doigts de l’une pinçant les tétons de l’autre. Il aimait les jeux saphiques, surtout quand ils avaient lieu devant lui. Son membre grossit encore un peu plus. Il commença d’haleter. Eulalie, à présent, avait repris celui- ci en main et s’activait en de larges va et vient. Il sentait qu’il allait exploser.

— Plus vite, ma salope. Ouiiiiii, c’est bon… c’est booooonnnnnnnnnn. Ouiiiii.

Eulalie le… contempla. Le monsieur fringuant qu’était Noël quelques heures auparavant, quand il était venu les chercher elle et Franck à l’aéroport, n’était plus à présent qu’un vieil homme, fatigué, dont le corps usé était tout replié sur lui- même. Quand on le voyait tout habillé, il ne donnait pas cette impression. Mais maintenant, vidé de son énergie, de ses désirs, il lui apparaissait pratiquement comme un vieillard. Elle en était presque choquée, dégoûtée. C’est tout juste si elle n’eut pas envie, dans un geste généreux, de lui faire une tisane de camomille pour l’aider à s’endormir…

Leur histoire était bel et bien finie. Le jeu avait assez duré. Parce que oui, dans le fond, tout ceci n’était qu’un jeu. Il était temps que la jeune femme prenne ses distances et qu’elle vive une relation plus saine qu’avec ce pervers. Il y avait Franck. Il y avait Virginie, aussi. Même si ces partenaires n’étaient pas des amoureux, au vrai sens du terme, ce qu’elle cherchait réellement, c’était une relation empreinte de confiance, d’estime, pas quelque chose où elle se sentait un jouet. Elle n’avait jamais été véritablement éprise. C’était un sentiment qu’elle ne connaissait pas et qui, s’il lui tombait sur la tête, méritait d’être apprivoisé….

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