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Photo du rédacteurJules Fontaine

Les jeux dorés de Dorothée - 5.

Dorothée agite toujours son bassin sur ma queue en l’arrosant de petits jets brefs, une technique qu’elle semble maîtriser parfaitement. Elle gémit en continu, un son grave entrecoupé de soupirs plus aigus. Elle semble retenir son orgasme, jusqu’au moment où ce n’est plus possible. Tout s’accélère d’un coup et je la sens se tendre et se relâcher par deux fois, son torse contre ma poitrine. Entre nos deux bas-ventres, mon sexe s’est lui aussi tendu une dernière fois et je jouis doucement.

Dorothée se redresse, elle s’assoit sur mes cuisses. Elle tend un doigt vers mon ventre couvert de sperme et joue à dessiner des arabesques sur ma peau. Lorsqu’elle porte son doigt couvert de semence à sa bouche, elle me sourit et me dit que j’ai bon goût.

— On a mis un joli bazar dans ton salon.

— Pas d’inquiétude. Regarde, j’ai prévu des vieux draps pour éponger. Aide-moi. On les met à la machine et ils seront secs avant la fin de la soirée. Tu as faim ? J’ai prévu des petits trucs, mais on se prend une douche avant. Une vraie je veux dire…

Une fois lavé et séché tous les deux, j’aide Dorothée à disposer les plats sur le comptoir du bar, tout un assortiment de mezzés libanais. J’en salive à l’avance.

Elle a sorti des bières du frigo et une grande carafe d’eau fraîche. Elle m’explique qu’elle préfère couper un peu sa bière, c’est plus diurétique selon elle. J’accepte de la suivre et nous commençons à discuter tout en grignotant.

— Je parie que tu te demandes comment j’ai pu développer ce goût pour le pipi.

— Bingo. J’avoue que c’est vraiment nouveau pour moi. J’adore ça, ne crois pas ! Merci pour cette découverte d’ailleurs. Mais ça me semble tellement…

— Dingue ? Sale ? Intime ? Cochon ? Qu’il faut être malade pour aimer ça et en redemander ?

— Sans doute un peu, oui. Mais pour le moment, je te jure que je m’en fous. L’essentiel c’est ce plaisir incroyable que tu m’as fait vivre. Et je ne demande qu’à recommencer.

Nous avons trinqué et Dorothée a commencé à me raconter son histoire.

— Je te l’ai dit, chez moi quand j’étais gosse, pisser c’était un truc naturel. Personne ne se cachait. Mais ce n’était pas lié à un truc sexuel en particulier. Ça l’est devenu plus tard, je devais avoir seize ou dix-sept ans par là, et il y avait ce jardinier qui entretenait le parc public où j’allais jouer avec ma copine Sophie. Je savais qu’il nous matait lorsqu’il prenait une pause, appuyé sur sa bêche. Il avait le visage ridé et les cheveux déjà bien gris. J’étais jeune, mais je n’avais pas mes yeux dans la poche comme disait ma grand-mère. Les regards du jardinier n’avaient pas non plus échappé à Sophie. Nous en parlions bien sûr sur le chemin du retour. Nous avions le même âge, à deux mois d’écart. Sophie était aussi petite que j’étais grande, je la dépassais d’une demi-tête. Mais côté sexe, elle avait une bonne longueur d’avance. Elle imaginait sans cesse des histoires avec le jardinier qui nous faisaient rire. Et puis c’était vaguement excitant. Sophie s’était mis en tête de voir sa queue.

— Et si on pissait devant lui, tu crois qu’il le sortirait son truc ?

Sophie m’a regardée, interloquée. Pisser devant un mec qui aurait pu être notre père, quelle idée ! Pour le coup, c’était moi qui passais pour la délurée. D’où j’avais bien pu sortir cette idée ? Après, je me suis souvenue des regards appuyés du plus vieux de mes frères lorsque j’allais pisser avec lui au jardin. Et au volume que prenait alors sa tige de chair. Je riais bien sûr, mais dans mon ventre, ça commençait à bourdonner.

J’ai rappelé à Sophie que nous avions souvent pissé ensemble, côte à côte ou face à face selon les envies du moment.

— Reconnais que c’est plutôt excitant, non ?

Nous avions depuis longtemps commencé nos premières explorations intimes. En solo d’abord, en duo ensuite. Pisser ensemble était vite devenu naturel. On ne se gênait pas pour s’observer mutuellement la minette. Puis on a eu envie de se toucher là où c’était rose et doux, et puis de se lécher pour connaître le goût.

Sophie s’est rendue à mes arguments et le lendemain, nous sommes parties au parc après avoir bu grand verres de limonade très fraîche. Nous avons choisi un coin discret non loin du parterre sur lequel le jardinier travaillait.

C’était le début de l’été et le jardinier portait un maillot blanc sans manches très échancré sur les épaules. La sueur perlait sur sa peau bronzée. Il nous a souri et nous lui avons adressé un petit salut de la main. À cet endroit, le parc formait comme un petit jardin à part. Entouré de buissons, il ne possédait qu’une entrée, celle où travaillait le jardinier.

Je me suis levée la première, me suis dirigée vers un arbre à quelques mètres de lui et je me suis accroupie après avoir abaissé ma culotte aux genoux. Et tout en le regardant droit dans les yeux, je me suis vidée devant lui. Le visage du jardinier affichait l’expression même de la surprise. Plus encore lorsque Sophie m’a rejoint et qu’à son tour, elle s’est accroupie devant lui avec la culotte aux genoux. Après, nous sommes restés immobiles, tétanisées par notre audace. Le jardinier souriait toujours, il a jeté un coup d’œil par-dessus son épaule et puis, rassuré, il nous a demandé ce que nous voulions. C’est Sophie qui a pointé son doigt vers l’entrejambe du garçon, dans un geste sans équivoque. Il a souri encore plus. Tranquillement, il a fait glisser le zip de sa braguette et sa main est partie chercher un paquet de chair qu’elle a remonté par-dessus son slip. Il a saisi le bout de sa tige qu’il a remué d’avant en arrière, découvrant un gland écarlate. Sophie était fascinée. Je regardais le spectacle avec délice.

— À mon tour maintenant.

Et les premières gouttes d’urine ont fuité, bientôt suivies par une belle cataracte arrosant le pied des buissons. Sophie était aux anges et j’avais très envie de me caresser. Avant de partir, il nous a prévenus que cette fois ne se reproduirait plus. Jamais plus. Nous étions trop jeunes, il risquait gros. On lui a dit au revoir à regret et lorsque nous sommes retournées chez elle, une fois enfermés dans sa chambre, nous sommes tombées dans les bras l’une de l’autre en riant.

— On est folles !

— Oui, mais on l’a fait !

Je te passe les détails, mais Sophie et moi avons fait toutes nos classes de sexe ensemble. Les jeux d’urine bien sûr, c’est avec elle que je suis devenue accro. Les plans à plusieurs aussi. Mais je t’embête avec mes histoires…

— Pas du tout ! Au contraire. Raconte…

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