Un jour à midi, Laurence, la propriétaire, me dit en posant le plateau de mon déjeuner :
— Cet après-midi, j’emmène les filles à un anniversaire. Ça ne t’ennuie pas de rester seul un moment ?
— Oh, non, Madame, j’ai du travail.
— Oui, et tu es assez grand pour aller te baigner tout seul.
— Me baigner ? Ah… oui.
— Tu n’irais pas te noyer, n’est-ce pas ?
— Me noyer ? Oh, non, je sais nager.
Elle fit alors une chose étrange. Elle empoigna le haut de mon tee-shirt et m’attira à elle. De près, je remarquai des paillettes dorées dans ses yeux verts de rousse.
— Il n’y a pas qu’un chemin pour aller à la rivière. Tout à l’heure, je te montrerai.
J’étais mort d’inquiétude en regardant sa voiture s’éloigner. Avait-elle surpris quelque chose de mes jeux solitaires ? J’étais alors persuadé que la masturbation était un vice épouvantable que seuls les garçons les plus pervers pratiquaient. C’est ce que le curé m’avait dit en confession quand j’avais douze ans, tout en me faisant d’ailleurs donner les détails les plus précis sur mon péché. Allait-elle me dénoncer à mes parents ?
Aussi lorsqu’elle revint une demi-heure plus tard, elle me trouva plongé dans mes manuels, relisant pour la dixième fois un énoncé de géométrie sans en comprendre un traître mot.
— Encore au travail ? Il ne faut pas en abuser, tu sais. Comme toute bonne chose, ça mène à l’épuisement. Allez, viens, je vais te montrer le chemin dont je t’ai parlé.
Je la suivis dans la cour, puis derrière le hangar plein de machines agricoles abandonnées. Le sentier nous fit franchir très vite la rivière sur un petit pont, puis nous nous retrouvâmes sous le couvert des chênes. Il me semblait que ce chemin-là était plus long que le mien. Je marchais derrière elle, dans le sillage de son odeur, un mélange de shampooing à la pomme et d’une légère sueur de rouquine. Elle s’arrêta soudain et défit son chignon, répandant sur ses épaules sa chevelure de cuivre. Mon coeur battait fort, je ne savais plus ce qui se passait.
Nous arrivâmes à une clairière couverte d’herbe rase. Elle me fit signe d’approcher, écarta une branche. La vasque apparut, toute proche, comme la scène d’un théâtre. On était aux premières loges. Je me sentis devenir écarlate. Elle semblait s’amuser de mon embarras.
— On va se baigner ?
— Je… je n’ai pas mon maillot.
— Comme si tu en avais besoin ! Allez, viens.
Au bord de la rivière je restai les bras ballants, incapable de faire un geste pour me déshabiller.
— Bon, tu es vraiment timide. Je vais t’aider. Chacun son tour.
Elle saisit le bas de mon tee-shirt, je levai les bras sans y penser et elle me l’ôta d’un geste. Je savais que je n’avais pas à avoir honte de mon torse, l’escalade m'avait déjà bien musclé. Laurence se lécha les lèvres.
— Tu es déjà bronzé. Et je parie que tu n’as pas de marques… Allez, à toi, mon chemisier.
Chaque bouton fut une lutte pour mes doigts tremblants mais je vins à bout du chemiser. Elle portait en dessous un simple soutien-gorge blanc. Sa peau était très claire, semée d’éphélides, ses seins étaient petits mais leurs pointes semblaient vouloir percer le tissu. Elle respirait fort.
Elle s’agenouilla et fit descendre mon short. Intimidée, ma queue n’était qu’à demi déployée, mais elle ne passait pas inaperçue sous le slip. Je n’eus pas besoin de son invitation pour m’attaquer à sa jupe. Un bouton, une fermeture éclair et elle tomba à ses pieds. Elle portait la culotte que j’avais essayé de chiper. Etait-ce un hasard ? Une vraie culotte, montante, qui enveloppait ses hanches étroites, mais toute en dentelle noire, laissant voir le triangle à peine plus sombre de sa toison.
Elle s’arracha bien vite à ma contemplation et sauta dans l’eau froide sans hésiter. Je la suivis avant d’avoir commencé à y penser. Le froid nous coupa le souffle un instant.
— Viens te réchauffer contre moi.
Nous nous retrouvâmes bientôt au milieu du bassin, collés l'un à l’autre, dans l’eau jusqu’aux épaules. Nous avions presque la même taille.
— Tu sais embrasser au moins ? Mets tes bras autour de mon cou.
Je ne savais pas vraiment mais quand sa langue envahit ma bouche je répondis comme je pouvais. Je sentis ses mains faire descendre mon slip. La tête me tournait, je ne savais plus où j’étais. Elle saisit ma queue qui cette fois était au garde-à-vous.
— Ah, j’avais bien vu… Tu sais que tu en as une belle pour ton âge ? Une belle grosse queue pour tante Laurence… Mais attention, toi, tu vas décharger trop vite. Attends, assieds-toi sur ce rocher.
Je me retrouvai je ne sais comment les fesses sur la roche dure, les jambes écartées et la verge regardant le ciel.
Laurence se mit à genoux dans l’eau pour être à la bonne hauteur et entreprit de la lécher du haut en bas, tout en faisant des commentaires enthousiastes.
— Mmm, quelle beauté, vraiment ce serait dommage… Tu vas me la mettre, hein ? Tu vas me la fourrer jusqu’au fond, pas vrai ? Oh oui, petit vicieux, fini de te branler, tu vas tout donner à Tatie. Tatie a la chatte en feu…
Ses paroles et ses coups de langue me rendaient fou et je sentais que je n’allais pas pouvoir me retenir plus longtemps. J’essayai de l’avertir mais elle lut dans ma pensée.
— Vas-y petit salaud, donne-moi tout, crache tout dans ma bouche, fit-elle avant de gober mon gland et de se mettre à le téter avec force.
Pas besoin de me le dire deux fois dans l’état où j’étais. Je la saisis par les cheveux et lui imposai le rythme qui était le mien jusqu’à ce que je jouisse comme une bête. On dût entendre mon râle de la ferme pendant que je lâchais jet après jet de foutre que Laurence avalait avidement.
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