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Photo du rédacteurDick Sainte-Cécile

Collègue 2 -9.

— Nous y voilà ! Tu as beaucoup de travail cet après-midi ? J’ai envie de pouvoir profiter un peu de toi. Ce sera hélas seulement par écran interposé mais à la guerre comme à la guerre.

Elle n’a pas parlé de ce qui pourrait se passer en dehors du temps professionnel et je préfère ne pas relever. Je ne peux pas imaginer qu’elle n’ait rien prévu mais je ne fais visiblement pas partie de ses plans pour aujourd’hui. J’aurais toutefois tort de me plaindre si je considère la séance tout à l’heure. Elle m’a déjà offert une sacrée part d’émotions et je trouve plus agréable d’imaginer à quelles coquineries elle va se livrer au cours de sa soirée que de montrer la moindre jalousie. Nous ne sommes toutefois pas là pour des considérations philosophiques mais bel et bien pour continuer à nous amuser et je suis bien décidé à lui en donner pour son argent.

— Je n’ai aucun dossier qui ne puisse attendre demain Madame, si ce n’est le plaisir de vos yeux.

J’ai, ce disant, pivoté sur mon siège et offre désormais la cambrure de mes reins à la webcam.

— Le geste illustre le précepte, bravo !

J’exagère le mouvement, désormais à genoux sur l’assise. Je ne la vois plus, je ne l’entends pas moins faire des commentaires sur ce cul qu’elle a possédé la veille et dont elle évalue l’appétit ici rien qu’à le contempler à l’écran.

— C’est bien vide, tu n’as pas envie de le combler ?

— Le plug est dans le tiroir de mon bureau Madame

— Je te parlais seulement d’un doigt fureteur, voire de deux.

Je porte mon index et mon majeur à ma bouche et les couvre de salive avant de les faire glisser le long de ma raie jusqu’à les poser sur le puits qui va les accueillir

— Comme cela Madame ?

Je pousse légèrement. L’endroit est bien serré mais ne fait pas moins montre de souplesse en s’entrouvrant sur mes premières phalanges.

— C’est absolument parfait mon cher ami, et je vais me régaler à te regarder te fourrager un peu.

Est-ce le poids de son regard malgré la distance, l’intonation presque sirupeuse de cette dernière phrase ou mes doigts dans mon fondement ? Probablement un peu des trois mais, quoi qu’il en soit, mon sexe commence à se gorger de sang et se fait plus lourd entre mes jambes, ce qu’elle ne manque pas de constater.

— Mais tu bandes ma salope ! La séance n’en sera que meilleure.

L’appellation est comme un coup de fouet pour moi et je ne peux m’empêcher de saisir ma hampe à pleine main tandis que mon petit trou finit d’absorber ce que je lui ai présenté avec une voracité que je ne soupçonnais pas.

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