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Photo du rédacteurDick Sainte-Cécile

Collègue 2 - 17.

Elle oublie que c’était à moi de me confier et se met à me raconter son histoire. Je la croyais sûre d’elle mais ce n’était finalement qu’une carapace et je comprends mieux pourquoi nos échanges sont tombés à l’eau. Nous étions à l’époque tous les deux réservés et aucun des deux n’a su sauter le pas. Ça, c’était avant qu’elle ne rencontre celui qui, désormais, partage sa vie et avec qui elle s’épanouit.

— Il m’est tombé dessus, un peu à l’improviste, au cours d’une soirée et son charisme m’a immédiatement subjuguée. Le mélange d’assurance et de sensibilité qu’il affichait m’a fait tourner la tête et, au bout de même pas un quart d’heure, je l’ai laissé me saisir par la nuque pour m’embrasser, et c’est là que tout a explosé en moi. Tandis que sa langue s’enroulait autour de la mienne, je me suis sentie peu à peu me liquéfier et sortir de mon corps par la mouille qui imprégnait ma culotte. Tout s’est ensuite enchaîné très vite. Je ne sais pas ce qui m’a pris mais je lui ai attrapé le poignet pour qu’il pose sa main entre mes jambes et je l’ai supplié de me faire du bien. Nous étions en société et cela aurait pu être extrêmement gênant mais je n’étais plus qu’une boule de désir prête à exploser et totalement indifférente à ce qui se passait autour de nous. Il aurait pu littéralement me baiser sur place et je crois que j’en aurais redemandé, tu te rends compte ?

— Je me rends surtout compte du fait que, en tant que garçon, ce sont des sensations que je ne connaîtrai sans doute jamais et je dois t’avouer que j’en suis un peu jaloux. Cela dit, j’entends très bien ce que tu veux dire car les choses se sont déroulées un peu de la même manière pour moi. Je me suis retrouvé comme un lapin pris dans des phares presque à ses premiers mots et elle aurait pu faire de moi ce qu’elle voulait dès ce moment.

— Ce dont elle ne s’est certainement pas privée. Je le mesure mieux à présent que j’ai un peu plus d’expérience mais tu portes sur toi le fait que tu as peu de limites pour peu qu’on sache t’apprivoiser. Bref…

— Assez parlé de moi ! Tu me racontes la suite ? Je suis sur des charbons ardents là.

— Tu retournes un peu la situation mais je suis ravie de savoir que je t’excite, tu es bien plus explicite qu’avant et ça me plaît. Où en étais-je déjà ?

— Tu étais à deux doigts de jouir alors que ce type t’avait à peine touchée. Je suppose que vous n’en êtes pas restés là.

— Deux doigts, le terme est tout à fait exact. Il est passé sous ma jupe et s’est mis à me masser du bout de l’index et du majeur à travers mes sous-vêtements. Je ne te raconte pas dans quel état j’étais.

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