Elle est à l’écoute, de mes sensations tout autant que de mes confidences , et marque un temps d’arrêt. Il est temps que je me lance et, à ma grande surprise, les mots me viennent avec une facilité déconcertante, comme si c’était un discours que je gardais en moi depuis trop longtemps et qui attendait sa délivrance.
Je lui dis tout, à commencer par cette question étrange que je me suis posée dès le début de ma vie sensuelle, à savoir ce que cela pouvait faire d’être pénétré. Je le faisais à mes petites copines, j’étais attentif à tout ce qu’elles pouvaient éprouver, ce qui avait fait de moi, sinon un bon coup, un garçon agréable, mais savoir ce que cela faisait d’avoir un corps étranger en soi était quelque chose qui me demeurait inconnu et je n’osais en parler à personne, de crainte de passer pour un détraqué ou que sais-je. Cette interrogation était restée longtemps sans réponse jusqu’à cette rencontre avec une femme un peu plus délurée que les autres et qui s’était un peu plus occupéé de mes fesses, y aventurant parfois un doigt durant une fellation, mais notre relation avait rapidement cessé car elle avait rencontré un autre homme dont elle s’était amourachée et avec qui elle comptait fonder un foyer basé sur l’exclusivité. J’étais donc resté sur ma faim et ce n’étaient pas les timides incursions que j’avais menées en solo qui allaient la calmer. J’étais tout de même allé jusqu’à acheter un plug par correspondance, dont je lui avoue me servir à l’occasion.
— Voilà qui est bien et je peux t’assurer que tu sauras bientôt ce que cela fait de se faire prendre. Nous commencerons modestement, bien évidemment, mais je peux d’ores et déjà te dire que nous pourrons probablement aller très loin à en juger par ta souplesse. Vois, j’ai déjà réussi à mettre un second doigt sans rencontrer la moindre résistance
Il me semblait bien que ce que j’avais en moi était un peu plus large qu’au début mais, comme elle n’a pas cessé de faire glisser sa main le long de mon sexe et de me fouiller le cul durant mon exposé, mon plaisir est presque à son paroxysme et, si je l’ai senti passer, elle l’a fait avec tant de maestria que cette nouvelle insertion s’est opérée le plus naturellement du monde.
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