Elle roule sur le côté afin de me faire un peu de place et, tout heureux du bon tour que je viens de lui faire, je m’installe à ses côtés avant qu’elle ne pose sa tête sur mon épaule et enroule une de ses jambes par-dessus les miennes. Elle frissonne encore du plaisir que je viens de lui donner et ronronne doucement au creux de mon cou. Il ne se passe cependant pas longtemps avant que sa main ne se pose sur mon paquet. J’ai à peine cessé de bander depuis que je suis monté dans sa voiture et qu’elle a voulu juger de ce que j’avais entre les jambes et ce n’est pas ce nouveau contact qui va contrarier mon érection, bien au contraire.
— Tu es comme ça depuis combien de temps ?
— Si j’osais, Madame, je vous dirais que cela fait bien trop longtemps pour que vous me laissiez dans cet état.
Elle éclate de rire.
— Ce cunnilingus que tu viens de me donner, outre le fait qu’il était délicieux et je dois t’en féliciter, t’aurait-il délié la langue et donné de l’esprit ? Je te propose un petit jeu.
— Lequel Madame ?
Elle a saisi ma queue et s’est mise à me branler tout doucement.
— Je vais te caresser, mais seulement durant le temps que tu vas m’exposer tes envies et autres fantasmes. Tout temps mort dans ton discours sera sanctionné par une interruption de ma part. Ton plaisir en sera la conclusion
— Et si je jouis avant d’en avoir terminé Madame ? Cela pourrait être très long.
— Je crois que tu te moques gentiment de moi, à moins que sous le vernis de l’employé modèle que j’ai harponné tout à l’heure ne se cache un véritable pervers, ce que je ne demande qu’à découvrir. Je crois également que tu sous-estimes mes capacités à te maintenir à la lisière de l’orgasme sans te l’accorder et je suis bien décidée à te prouver le contraire. Tu me supplieras bientôt de t’achever.
Si la première partie de l’énoncé était dite sur un ton badin, sa suite est une menace à peine voilée et je déglutis péniblement tandis que l’ongle de son pouce m’agace le méat.
— Vas-y, je t’écoute.
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