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Photo du rédacteurDick Sainte-Cécile

Collègue - 11.

Je retiens mon souffle quelques secondes avant de plonger vers la vulve offerte. Elle se méprend sur mon immobilité et pousse un soupir d’impatience.

— Ca ne va pas prendre deux ans pour que tu t’y mettes, si ?

Manifestation supplémentaire de son envie, une de ses mains me saisit à la nuque et m’attire vers son ventre. Ce caprice pourrait me contrarier, il n’en est rien : elle veut que je lui donne du plaisir avec ma bouche, elle en aura, et plutôt deux fois qu’une. Je saisis ses genoux et les écarte un peu plus qu’elle ne l’avait fait avant de placer ma bouche sur ses lèvres, histoire de lui montrer ma détermination. Je commence par la lécher, lentement, afin de lui laisser le temps d’appréhender mes caresses tout autant que pour apprécier le goût qu’elle a. Elle est salée et, tout à la fois, légèrement acidulée, et je m’en régale, bien décidé à prendre tout mon temps. Je n’en oublie pas pour autant, en sus de ma langue, de prendre tout doucement ses lèvres entre les miennes, les agaçant légèrement de mes dents. Son clitoris, dressé un peu plus haut, demande à ce que je m’occupe de lui mais je n’en fais rien pour le moment, ce sera mon morceau de bravoure. Elle se met à gémir. Une sorte de psaume inarticulé mais dont je devine le sens. Je glisse la pointe de ma langue entre ses nymphes, plus sombres et gonflées qu’auparavant et la fais aller et venir à l’entrée de son vagin comme s’il s’agissait d’un minuscule pénis

— C’est bon… Oh… pas comme je m’y…Aaah… Mais c’est… Ne t’arrête pas s’il te plaît…

Une formule de politesse qui, vu le ton de sa voix, est plutôt une supplique. J’ai conscience d’avoir quelque peu interverti les rôles, d’avoir la main sur elle, et je compte en profiter un peu. Je ne me fais donc pas prier pour continuer les variations de mes attouchements sur son sexe autant que je le peux. Ses hanches, prises d’une houle sensuelle, ondulent à présent et sa mouille, devenue plus âcre, m’annonce qu’elle n’est pas loin de l’orgasme Il est donc temps de m’emparer de son bouton. Il est inutile de chercher à le décapuchonner tant il darde vers moi et je le saisis entre mes lèvres. Son bassin fait un bond en avant vers moi tandis que je me mets à l’aspirer. Ses gémissements se transforment en cris et les mouvements de son corps sont de plus en plus désordonnés. Il est temps pour moi de lui porter l’estocade en augmentant l’intensité de ma succion, non sans rester attentif à la moindre de ses réactions. Elle finit par me broyer les tempes dans un grand cri tandis qu’elle détrempe le canapé d’un jet limpide et puissant qui m’atteint le torse. Elle finit par se relâcher et ses bras s’ouvrent dans ma direction.

— Tu m’as bien eue mon salaud ! Câline-moi à présent !

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